Être basketteur professionnel n’implique pas uniquement de pratiquer le basket-ball au quotidien. En dehors des séances d’entraînements et des matchs, un athlète de très haut niveau dispose de plusieurs autres obligations. Celles-ci sont inscrites dans son contrat de travail.
Être disponible pour les médias et les partenaires
En premier lieu, les basketteurs doivent entretenir de bonnes relations avec les médias et les différents partenaires de l’organisation sportive de laquelle ils font partie. Ils doivent se montrer disponibles si ces derniers font appel à eux.
En NBA, tous les membres de l’effectif (peu importe que cela soit la superstar ou le quinzième homme de l’équipe) ont l’obligation de discuter avant les médias en marge des nombreux matchs organisés. De manière générale, pour les équipes évoluant à domicile, un point presse d’une durée avoisinant les 15 minutes est mis en place le matin même du match au terme de la séance d’entraînement collective. Deux à trois joueurs, en plus du coach, seront alors désignés et appelés à tour de rôle pour faire part de leurs impressions suite aux questions posées par les journalistes en présence.
Puis, lorsqu’ils sont installés à leur siège dans les vestiaires avant et après les matchs, les basketteurs NBA peuvent à nouveau être sollicités par les médias accrédités. Si un refus poli d’une demande d’interview à moins d’une heure du coup d’envoi de la partie peut tout à fait se comprendre et n’aura aucune incidence pour lui au niveau de ses obligations, un athlète appartenant à la grande ligue américaine pourra difficilement échapper à une seconde requête une fois la rencontre terminée.
La NBA veille au respect des obligations médiatiques
Refuser catégoriquement de répondre aux sollicitations des médias est très mal vu dans l’univers NBA. Le refus pourrait être suivi d’une sanction financière particulièrement salée à destination du joueur en question. Aux États-Unis, dans le meilleur championnat de basket-ball au Monde, on ne plaisante pas avec l’image dégagée par les franchises et leurs membres. En France et ailleurs en Europe, la relation entre les joueurs et les médias est un peu moins stricte et imposée.
Bien évidement, ne pas accepter une demande d’entretien sans motif valable sera forcément mal perçu par les journalistes et les fans. Si certains ne souhaitent pas s’exprimer devant la presse, la télévision ou une chaîne de radio par timidité, par peur de mal s’exprimer ou tout simplement pour se protéger soi-même d’une surmédiatisation et/ou de sollicitations non-désirées, un refus sec et non motivé pourrait passer pour un manque de respect et de l’arrogance.
Néanmoins, cela constitue un passage obligatoire à un moment ou un autre d’une carrière. Les compétitions nationales et internationales qui sont retransmises en direct à la TV et sur internet disposent de partenariats avec des diffuseurs privés et publics, qui ont de leur côté payé des droits financiers plus ou moins importants pour pouvoir diffuser des matchs de basket-ball.
Cette somme d’argent versée est souvent non négligeable et sert en partie à payer les salaires des sportifs. En conséquence, il apparait logique que les athlètes soient à la disposition du diffuseur pour répondre à ses sollicitations en marge des rencontres.
Être disponible pour les actions sociales
Ensuite, un club sportif professionnel étant notamment vecteur de lien social. Les athlètes professionnels peuvent également être sollicités pour participer à la vie du club. Qu’il s’agisse de ses activités en interne et en externe.
Que cela soit pour développer ses relations publiques à travers la mise en place d’actions diverses et variées (comme le fait de rendre visite aux salariés d’une entreprise partenaire, de participer à un événement à but caritatif ou bien de diriger une séance d’entraînement de basket à destination des élèves d’une école de la ville par exemple), ou pour resserrer les liens entre les membres du club et attirer de nouveaux adhérents (en participant par exemple à des stages d’initiation ou de perfectionnement à la pratique du basket, à des tournois et autres événements organisés par l’association sportive amateur liée au club pro), les basketteurs professionnels doivent se montrer disponibles pour mener à bien ces missions d’ordres sociétales.
Signer des autographes et accepter de prendre des photos avec les fans font partie également de ces activités, qui sont pour la plupart encadrées.