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Elvisi Dusha (Plymouth Raiders) - basket anglais
© Alan Le Bolloch / bolloch.com

Le basket Anglais raconté par Elvisi Dusha (Plymouth Raiders)

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Le week-end des 3 et 4 septembre 2022, l’équipe britannique de Plymouth participait pour la première fois au Trophée du Golfe. Lors de ce tournoi amical de pré-saison organisé par l’UCK-Nef Vannes, nous avons eu l’occasion d’échanger avec l’un des cadres des Raiders : Elvisi Dusha. L’intéressé a effectué toute sa carrière professionnelle en BBL, l’élite du basket anglais. Il nous a parlé de ce championnat assez méconnu en France.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Elvisi Dusha. J’ai commencé le basket assez tardivement. En fait, j’ai pratiqué tous les sports. J’adore chaque sport : le volley, le foot, le basket, etc. Mais le basket-ball était mon favori. Je n’ai jamais cessé de continuer à jouer et à m’entraîner dur. Et les portes se sont ouvertes… J’avais 17 ans quand j’ai commencé à jouer en BBL.

Comment fonctionne le championnat britannique ?

La meilleure ligue est la BBL. La deuxième division est la NBL 1 (National Basketball League 1). Il y a également la NBL 2 et la NBL 3. La BBL est un championnat professionnel. Mais il y a des joueurs payés dans les deux ligues. Dans plusieurs équipes de première division, il existe des connexions avec des universités. Il y a des américains qui viennent y étudier, mais aussi bien sûr des joueurs de Grande-Bretagne. Ces étudiants athlètes jouent en première division, ce qui leur donne l’opportunité d’être vu par des clubs de BBL. Ils peuvent devenir professionnels de cette manière.

Combien d’équipes participent au championnat BBL ?

Il y en a normalement 14. Mais en raison du Covid, il y en a plus que 10 actuellement. Chaque équipe s’affronte quatre fois : deux fois à domicile et deux fois à l’extérieur. Les playoffs sont organisés avec les huit meilleures équipes. Ce qui est assez fou pour un championnat à dix clubs… Mais habituellement il y a entre 14 et 16 équipes. Les séries en playoffs se disputent au meilleur des trois matchs. La finale se joue à Londres dans l’O2 Arena, la plus grande salle en Angleterre. C’est un très grand évènement.

« Il y a normalement 14 équipes. Mais en raison du Covid, il y en a plus que 10 actuellement », Elvisi Dusha à propos de la BBL, l’élite du basket anglais.

 

Quel type d’infrastructure retrouve t’on pour le basket en Angleterre ?

A Plymouth, on a une salle de spectacles où sont organisés des concerts et des festivals. Cette arena est très grande. Nous jouons la plupart de nos matchs à domicile à guichets fermés. Nous avons une très bonne base de fans. La plupart des équipes de BBL ont aussi beaucoup de supporters. Certaines en ont plus que d’autres en raison de la taille de leur salle. Par exemple, l’équipe de Londres a un très belle arena et un très bon budget. Donc ils sont en capacité de signer de meilleurs joueurs. Et ils ont, en conséquence, plus de fans qui veulent aller les voir jouer. Mais même les plus petites équipes, qui sont parfois situées dans de petites villes, ont une grosse communauté de fans. Tout le monde aime le sport.

Pour la première fois, une équipe britannique va disputer l’Eurocup cette saison. Il s’agit de Londres. Que pouvez-vous nous dire à propos de cette équipe ?

Ils jouent à un très bon niveau. Au même titre que nous, ils disputent le championnat britannique BBL. Londres est l’équipe phare de la BBL. Ce club représente le basket anglais à l’échelle européenne.

« Le jeu est plus libre en Angleterre. Si tu veux jouer ton un contre un, tu peux le faire. Il n’y a pas de problème. En France, le ballon bouge beaucoup plus. »

 

A titre personnel, est-ce votre première fois à l’étranger et plus particulièrement en France ?

J’ai joué pour l’équipe nationale d’Albanie. Donc j’ai voyagé dans énormément de pays. J’ai déjà été en France avant. En fait, quand je jouais avec une autre équipe et que j’avais 17 ans, nous avons joué au Mans en pré-saison. On était venu pour effectuer notre camp d’entraînement pendant deux semaines. J’ai aussi joué plusieurs fois contre Gravelines en pré-saison, mais jamais en match officiel.

Vous avez disputé trois matchs en trois jours. Un face à Lorient, une équipe de NM1. Et deux autres face à des clubs de première division : Le Mans et Nanterre. Que retenez-vous de cette expérience ?

Ce sont de très bonnes équipes. Le basket est différent dans tous les pays selon moi. Nous avons seulement eux trois jours pour nous entraîner collectivement avant de venir ici. Il y a eu des problèmes de vols et d’hébergement. Nous n’avons donc pas pu avoir un vrai training camp avant de venir en France. Donc on savait que ça allait être très difficile. Le basket français est très athlétique, très rapide. Ici, en France, tout le monde est tranchant. Ils jouent exactement de la manière dont les coachs veulent. Le jeu est plus libre en Angleterre. Si tu veux jouer ton un contre un, tu peux le faire. Il n’y a pas de problème. En France, le ballon bouge beaucoup plus. Il y a beaucoup de jeu en transition et de passes. Individuellement, les joueurs en France sont plus talentueux et plus forts physiquement. Ils sautent plus haut et courent plus vite. Le basket en Angleterre est similaire. Seulement, il y a plus d’erreurs qui sont effectués dans le jeu.

A propos de l'auteur de cet article
Alan Le Bolloch

Alan Le Bolloch

Alan est le fondateur et photographe de Basket-BallWorld ! Depuis plus de 10 ans, il partage sur ce blog sa passion pour la balle orange. Il voyage régulièrement aux États-Unis pour couvrir de nombreux matchs NBA. N'hésitez pas à suivre ses aventures sur Instagram (@albbball).
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