stars américaines de NBA
© Alan Le Bolloch / bolloch.com

Ces stars américaines de NBA devenues joueurs lambda en Europe

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Être une véritable superstar aux États-Unis ne garantit pas le même succès de l’autre côté de l’Atlantique. Voici le récit de quatre multiples All-Star aux racines américaines dont l’expérience sur le Vieux Continent n’a pas été très concluante.

Allen Iverson, une star américaine de NBA qui n’a pas percé en Europe

Idole de toute une génération, sacré MVP de la saison régulière NBA au terme de l’exercice 2000/2001, Allen Iverson était un scoreur d’exception. Ayant terminé plusieurs fois meilleur marqueur du championnat nord-américain malgré une concurrence infernale et une taille (1m83) qui pourrait le qualifier de lutin dans un univers de géants, l’ancien arrière des Philadelphia 76ers était tout simplement innarêtable balle en mains en un contre un. Les défenseurs, victimes de ses crossovers dévastateurs, peuvent en témoigner. Égérie de la marque Reebook, qui lui a conçu ses propres chaussures signatures et une ligne de vêtements tout au long de sa carrière dans la grande ligue américaine, Iverson a néanmoins connu une fin de parcours plus que mitigée.

Plus désiré par les équipes NBA, il a fait le choix de travers l’Atlantique et de poser ses bagages en Turquie, au Besiktas Istanbul plus précisément. Une petite dizaine de matchs disputés plus tard, il quittera le club stambouliote avec un fort goût d’inachevé. Durant cette période, il ne fut en effet que l’ombre de lui-même, réalisant des performances (14.3 points, 2.7 rebonds et 4.7 passes décisives en 31.4 minutes de temps de jeu) fortement inférieures à ses standards habituels… ce qui a pu fortement décevoir ses fans européens.

Lamar Odom et son échec cuisant en Espagne

Double champion NBA avec les Los Angeles Lakers en 2009 et 2010, médaille d’or avec Team USA lors des championnats du Monde 2010, sacré meilleur sixième homme de l’année en NBA au terme de la saison 2010/2011, Lamar Odom était un joueur référencé de la meilleure ligue mondiale. Mais victime de problèmes d’addictions à des drogues et de mauvaises fréquentations, l’ex mari de Khloé Kardashian a sombré soudainement et vécu une véritable descente aux enfers. Alors qu’il signera pour tenter de se relancer un contrat de deux mois en tant que pigiste médical en Espagne à Vitoria, l’interessé n’y restera que seulement 21 jours.

Arrivé hors de forme, celui qui aura été le coéquipier éphémère des français Thomas Heurtel et Fabien Causeur n’était pas au niveau exigé et a rapidement été prié de rentrer chez lui. En un match de championnat espagnol, il a eu le droit à 16 minutes de temps de jeu pour des statistiques catastrophiques : 2 points à 1/7 aux tirs (soit 14.3% de réussite), 2 rebonds, 1 passe décisive, 2 interceptions, 1 contre et 2 balles perdues. Il n’a guère fait mieux en Euroleague lors de sa seule rencontre disputée dans la compétition reine en Europe : 0 point à 0/1 aux shoots, 2 rebonds, 1 contre, 1 balle perdue et 2 fautes défensives pour -1 d’évaluation en 6 minutes et 10 secondes passées sur le parquet. Alors âgé de 34 ans, Lamar Odom était fini pour le basket professionnel. Aujourd’hui, aux dernières nouvelles, il se porte mieux dans sa vie personnelle et finalement c’est ce qui importe le plus.

Amar’e Stoudemire et sa seconde carrière en Israël

Véritable sensation à son arrivée en NBA, élu rookie de l’année en 2003, il a tourné à presque 20 points et 10 rebonds de moyenne par match pendant sept saisons sous les couleurs des Phoenix Suns. Ce qui a fait de lui un All-Star à six reprises… Pivot dominant dans les raquettes de la grande ligue américaine, il a petit à petit baissé de niveau en raison de blessures et transferts, jusqu’à ne tenir qu’un simple rôle de remplaçant (5.8 points et 4.3 rebonds en 14.7 minutes de temps de jeu au Miami Heat dans une équipe moyenne du championnat) lors de l’exercice 2015/2016.

Ne souhaitant pas mettre un terme à sa carrière de basketteur professionnel, il s’est ensuite retrouvé en Israël, s’engageant dans le club de l’Hapoël Jérusalem, dont il détenait des parts dans le capital à l’époque. Stoudemire a ainsi suivi les traces de Tony Parker (avec l’Asvel Lyon-Villeurbanne) et de son ancien coéquipier Boris Diaw (avec les JSA Bordeaux), qui ont également tous les deux évolué en NBA et investi avant lui dans un club de basket professionnel en Europe et porté leur maillot en compétition officielle. A bientôt 37 ans (il les fêtera en novembre), Amar’e Stoudemire n’est pas encore complétement retraité puisqu’il a indiqué chercher un nouveau challenge à sa carrière, après avoir conclu la saison passée avec des statistiques correctes mais pas étincelantes de 13.5 points et 6.5 rebonds en 20.6 minutes de temps de jeu en moyenne lors de seulement onze rencontres de championnat disputées.

Scottie Pippen : quelques matchs d’exhibition en Europe et puis s’en va

Le célèbre lieutenant de Michael Jordan aux Chicago Bulls, avec qui il a été sacré six fois champion NBA, a lui aussi connu un passage en Europe. Presque ruiné à la fin de sa carrière, il a été jusqu’à effectuer quelques piges à l’étranger pour renflouer ses caisses. Il s’agit d’une situation assez moche lorsque l’on sait qu’il a accumulé 120 millions de dollars de gains en carrière… Dans deux championnats inconnus du grand public et dont le niveau de jeu est très faible, l’ancienne légende a seulement disputé trois matchs au total : deux en Finlande où il a tristement marqué 12 et 9 points, et un autre en Suède où il a fait mieux avec 21 points inscrits à son compteur personnel. La quarantaine dépassée sur sa carte d’identité, Pippen n’avait clairement pas l’intention de s’éterniser sur le Vieux Continent.

En résumé, il est juste venu pour ajouter du cash à son compte en banque, dont les millions de billets verts sont visiblement partis en fumée aussi vite qu’il lui fallait durant ses jeunes années pour conclure une contre-attaque au cercle suite à une interception. Sa situation était donc légèrement différente comparée à celle de ses confrères cités précédemment, qui ont quant à eux signé un contrat portant sur au moins plusieurs mois.

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A propos de l'auteur de cet article
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Alan Le Bolloch

Alan est le fondateur et photographe de Basket-BallWorld ! Depuis plus de 10 ans, il partage sur ce blog sa passion pour la balle orange. Il voyage régulièrement aux États-Unis pour couvrir de nombreux matchs NBA. Alan est aussi l'auteur de l'ouvrage "Créer un site internet à succès : vivre de sa passion et réaliser ses rêves".
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