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Etienne Ory
© Alan Le Bolloch / bolloch.com

Etienne Ory, élève du maître Rigaudeau

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Chez les Ory, le basket-ball est une histoire de famille. Né d’un père entraîneur de basket, le jeune meneur de jeu Etienne Ory (1m78, 18 ans) n’a pas échappé au virus de la balle orange. Il a effectué ses premiers dribbles depuis son plus jeune âge. Passé successivement par les minimes France de Joeuf puis les cadets France du Sluc Nancy avant de rejoindre le Centre Fédéral, le jeune international français évolue actuellement au Paris-Levallois depuis 2014. Aux côtés de Cyrille Eliezer-Vanerot, qu’il côtoie depuis 2011 et ses années à l’Insep, celui qui est surnommé « la mèche » va disputer sa deuxième saison en Espoir avec un rôle majeur. Il veut jouer les premiers rôles du championnat.

« Je vais être titulaire avec les espoirs. Individuellement, mon objectif est de faire la meilleure saison possible. Collectivement, c’est de finir champion de France. Et aussi de gagner le Trophée du Futur. Je pense que l’on a une bonne équipe en espoirs. On a beaucoup de bons joueurs dans l’équipe. On n’a pas de star et on a tous un bon niveau pour faire quelque chose », confie Etienne Ory.

Etienne Ory, un jeune au fort potentiel

Finaliste du Trophée du Futur en mai dernier à Cholet après avoir terminé à la quatrième place au terme de la saison régulière et avoir réalisé la sensation de la compétition en venant à bout du leader incontesté Strasbourg (avec 28 victoires pour seulement 2 défaites) en demi-finale, le PL s’était ensuite logiquement incliné en finale des playoffs face à une très solide équipe du BCM Gravelines-Dunkerque, dauphin de la SIG.

« La demi-finale contre la SIG, c’était un vrai match. On gagne d’un point en prolongation. C’était chaud. On savait que l’on pouvait les accrocher et les battre. Même s’ils avaient fini premiers du championnat. On a tout donné, on a fait l’exploit. Ce match nous a bien fatigué. On était épuisé et super content d’aller en finale. En finale, on était toujours dedans. Mais Gravelines était plus prêt que nous. Et on a pas tenu. Je pense que Strasbourg était au dessus de Gravelines », se remémore Etienne Ory. L’intéressé a été sélectionné l’été dernier avec un an d’avance en équipe de France U20. Même si, finalement, il a été contraint de déclarer forfait pour le championnat d’Europe en raison d’une blessure.

Un apprentissage du monde pro aux côtés d’une légende du basket français

Durant l’intersaison, le coaching-staff de l’équipe professionnelle du Paris-Levallois a totalement été remanié. La doublette inédite d’anciens meneurs de jeu internationaux français Antoine Rigaudeau/Frédéric Fauthoux a remplacé le duo Gregor Beugnot/Thomas Drouot. Véritable légende du basket français et européen au même titre que Greg Beugnot qui est le seul coach français à avoir emmené une équipe française au Final Four de l’Euroleague (c’était l’Asvel en 1997), le « Roi » Rigaudeau a été honoré au Hall of Fame de la FIBA en marge de la finale de l’EuroBasket le week-end dernier. Une référence.

« Il m’apporte beaucoup. De même que Frédéric Fauthoux. Avoir deux coachs à mon poste de jeu qui étaient de très grands joueurs, c’est parfait pour moi. Forcément, il y a beaucoup d’exigences. Mais pour l’instant, ça va. Ils savent que je suis encore qu’un espoir et m’aident à progresser. Je pense qu’avec leur vécu, ils peuvent beaucoup m’apporter. Notamment des petits trucs que, peut être les coachs qui n’ont pas vécu ça, ne peuvent pas m’apporter ».

 

« J’aimerai bien aller en Euroleague, dans les grand clubs européens » Etienne Ory

 

Cette saison, Etienne Ory va donc combiner au quotidien les entraînements avec les pros et les espoirs. Le week-end, il disputera le match des espoirs. Tout en s’asseyant dans la foulée sur le banc des pros.

« Avec les pros, je vais essayer de grappiller des minutes là où je peux », indique celui qui s’est déjà offrir vu de longues apparitions sur le parquet lors de plusieurs rencontres de préparation. « C’est plutôt positif. Ça fait plaisir que le coach m’accorde du temps de jeu. J’ai pris ce que j’ai pu donc ça va. Il faut continuer comme ça ».

Concernant son avenir, celui qui a également été élu dans le cinq majeur type de l’EuroBasket U16 en 2012 ne sait pas encore s’il passera le cap professionnel dans un an. Mais il vise le gratin du basket continental à plus long terme.

« Je vais jouer en espoir encore cette année. Et voir par la suite ce que je vais faire. Mon objectif est d’aller le plus loin possible, le plus haut où je peux aller. J’aimerai bien aller en Euroleague, dans les grand clubs européens. Ce sont les objectifs de tout le monde ».

A propos de l'auteur de cet article
Alan Le Bolloch

Alan Le Bolloch

Alan est le fondateur et photographe de Basket-BallWorld ! Depuis plus de 10 ans, il partage sur ce blog sa passion pour la balle orange. Il voyage régulièrement aux États-Unis pour couvrir de nombreux matchs NBA. N'hésitez pas à suivre ses aventures sur Instagram (@albbball).
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