Malcolm Delaney

On vous recommande 👍

Malcolm Delaney

Malcolm Delaney

Malcolm Delaney est un basketteur amĂ©ricain Ă©voluant au poste d’arriĂšre. Il est actuellement sans club.

Origines de Malcolm Delaney

Malcolm Delaney est né le 11 mars 1989 à Baltimore, dans le Maryland (USA). Il a grandi dans un quartier difficile de la ville aux cÎtés de ses parents et de son grand frÚre. Son papa, Vincent Delaney, a joué au basket universitaire au Vorhees College. De son cÎté, Patricia Delaney est la maman de Malcolm.

Clubs successifs

Au lycĂ©e, Malcolm Delaney jouait simultanĂ©ment au basket et au football amĂ©ricain. Il Ă©tait alors membre de la McDonogh School Ă  Owings Mills. Pour sa seconde saison en high school, il sera transfĂ©rĂ© dans une autre institution : Towson Catholic. AprĂšs y avoir rĂ©alisĂ© d’excellentes performances, plusieurs universitĂ©s lui feront la cour. Il choisira finalement de rejoindre Virginia Tech. Au terme de son cursus, Delaney ne sera pas draftĂ© en NBA. Il pris alors la direction de l’Europe.

La France et l’Elan Chalon seront sa premiĂšre destination. A la suite d’une premiĂšre saison professionnelle trĂšs rĂ©ussie, Malcolm s’engagera avec le Budivelnyk Kyiv en Ukraine. Un an plus tard, il rejoindra le Bayern Munich. Il fit alors ses premiers pas au plus haut niveau europĂ©en. Puis Malcolm Delaney fera les beaux jours du Lokomotiv Kuban, en Eurocup puis en Euroleague. Figurant parmi les meilleurs basketteurs amĂ©ricains en Europe, le natif de Baltimore sera ensuite recrutĂ© par les Atlanta Hawks ! Il portera les couleurs de cette franchise NBA pendant deux ans.

Delaney s’engagera par la suite en Chine avec les Guangdong Southern Tigers. Au terme de cette expĂ©rience exotique, il retourna en Europe. Le FC Barcelone et l’Olimpia Milan l’auront successivement accueilli.

Poste et style de jeu

Malcolm Delaney est un arriĂšre de trĂšs haut niveau. Comme beaucoup d’amĂ©ricains, c’est un scoreur nĂ©. Au cours de sa carriĂšre en Europe, il a toujours fait partie des leaders offensifs des Ă©quipes dans lesquelles il a jouĂ©. Par ailleurs, il possĂšde le sang froid nĂ©cessaire pour ĂȘtre clutch dans les fins de matchs serrĂ©es.

Taille Malcolm Delaney

La taille de Malcolm Delaney est de 1m91.

Salaire Malcolm Delaney

Malcolm Delaney est un basketteur multi-millionnaire. Il a engrangĂ© plusieurs millions d’euros au cours de sa carriĂšre. Rien qu’en NBA, il a gagnĂ© 5 millions de dollars en deux ans de contrat avec les Atlanta Hawks.

De fauché à multi-millionnaire, Malcolm Delaney raconte son histoire

Article original du 18 avril 2021.

La vie d’un athlĂšte de haut niveau n’est pas toujours facile. De nombreux sacrifices se cachent souvent derriĂšre le succĂšs, la gloire et l’abondance financiĂšre. Tous les sportifs ne viennent pas d’un milieu aisĂ©. Ils doivent fournir des efforts multiples pour percer dans leur domaine. Ce dĂ©vouement, parfois sous-estimĂ©, mĂšne tous les ans des centaines de basketteurs Ă  quitter leur pays pour rallier un tout autre continent. Jouer professionnellement au basket Ă  l’étranger est la seule façon pour les basketteurs amĂ©ricains non-retenus en NBA ou en G-League de vivre de la pratique de la balle orange. C’est le chemin qu’a empruntĂ© l’arriĂšre Malcolm Delaney Ă  sa sortie de l’universitĂ©. Il est aujourd’hui considĂ©rĂ© comme Ă©tant l’un des meilleurs joueurs Ă  son poste en Europe. Mais l’ancien rookie de l’Élan Chalon-sur-SaĂŽne et des Atlanta Hawks n’a pas toujours vĂ©cu avec un montant Ă  sept chiffres sur son compte bancaire.

InvitĂ© du podcast EuroSteppin prĂ©sentĂ© par la chaĂźne Next Ones, Delaney a racontĂ© son ascension vers les sommets. Du choc culturel Ă  son arrivĂ©e en France Ă  son premier million de dollars engrangĂ© en Russie, l’actuel joueur de Milan s’est confiĂ© sans langue de bois.

« Quand j’ai quittĂ© les États-Unis une fois que j’ai Ă©tĂ© diplĂŽmĂ© de l’UniversitĂ©, j’avais 0 dollar sur mon compte en banque. Je n’ai pas eu une famille qui avait de l’argent. Je n’ai pas contractĂ© de prĂȘt. Mais je connais beaucoup de gars qui en ont pris. Vous savez, je n’ai rien fait de tout ça. Je prĂ©fĂ©rais ne rien avoir et que lorsque j’allais percevoir mon premier chĂšque, je voulais ressentir que c’est mon argent, que je ne dois rien Ă  personne. Le premier versement que j’ai reçu de l’équipe qui m’a engagĂ©, c’était 5 000 dollars.

Des dĂ©buts professionnels Ă  l’Elan Chalon

Mentalement, quand je suis arrivĂ© en France, je n’avais que le basket en tĂȘte. Je ne prĂȘtais attention Ă  rien d’autre. Tant que j’ai un bon endroit pour vivre, que je puisse manger, ça me va. Je peux jouer n’importe oĂč. Je suis bon pour me focaliser sur quelque chose, peu importe ce que j’ai Ă  faire. Mon objectif Ă©tait d’aller lĂ -bas et de performer. Je voulais bien jouer et voir ensuite les opportunitĂ©s en NBA l’étĂ© suivant. Ça a Ă©tĂ© difficile quand je suis arrivĂ© Ă  Chalon-sur-SaĂŽne, mais mentalement j’étais prĂȘt pour ne rien laisser me distraire afin d’atteindre mes ambitions.

La seule chose que je connaissais de la France est Paris. Je pensais que j’allais ĂȘtre Ă  cĂŽtĂ©, que je vais aller Ă  Paris. Mon vol allait lĂ -bas donc je me suis dit qu’on doit ĂȘtre proche. Ensuite, on a du conduire pendant environ 5 heures de Paris pour rejoindre Chalon. Nous sommes arrivĂ©s dans cette petite ville. Ils m’ont prĂ©sentĂ© mon appartement. Puis ils m’ont dit que nous allions rĂ©cupĂ©rer ma voiture, donc j’étais content. Ils m’ont donnĂ© cette petite voiture dont je ne me souviens mĂȘme plus le nom. Tout le monde dans l’équipe avait de nouveaux vĂ©hicules. Le club m’a donnĂ© le pire, celui dont personne ne voulait. Il y avait un levier de vitesses et personne ne m’a enseignĂ© comment l’utiliser. Ils m’ont juste donnĂ© les clĂ©s et m’ont laissĂ© me dĂ©brouiller. Je n’arrivais pas Ă  conduire, je leur ai demandĂ© de me ramener chez moi.

Le jour suivant, j’ai du aller Ă  l’épicerie. Je ne pouvais rien lire, tout Ă©tait en français. Personne ne parlait anglais dans le magasin. Je prenais des choses et je ne savais pas si c’était du poulet, du porc, etc. Je vais Ă  la caisse et les dames me disent que je ne peux pas payer avec une carte. Elle l’a dit en français et je ne comprenais pas ce qu’elle disait. J’étais frustrĂ© et je suis parti. Mes deux premiers jours ont Ă©tĂ© compliquĂ©s.

Malcolm Delaney et sa mentalité de winner

Ensuite, ils m’ont aidĂ© pour les choses en dehors du terrain de basket. Durant la prĂ©-saison, nous courrions beaucoup autour d’un lac. Pendant une semaine, j’ai probablement du plus courir que je n’ai conduit. Ça a Ă©tĂ© mon introduction Ă  l’Europe. J’ai du me rĂ©veiller rapidement. C’était fou. Mais j’étais dans la meilleure forme de ma vie. J’étais devant tout le monde lorsque nous partions courir. Je ne voulais pas que les coachs disent des choses nĂ©gatives sur moi. Je suis professionnel et je suis prĂȘt depuis le premier jour. Mon objectif Ă©tait clair : performer lĂ -bas puis revenir aux USA pour intĂ©grer la NBA. Je m’en fichais de m’amuser, de prendre un jour de repos.

Partout oĂč j’ai Ă©tĂ©, mon objectif a Ă©tĂ© d’ĂȘtre meilleur. Mais aussi de rendre l’équipe meilleure. Et de m’assurer que personne n’ai de chose nĂ©gatives Ă  dire sur moi. Je vais au travail tous les jours, je suis Ă  l’heure. Quand c’est le moment du match, peu importe que je sois blessĂ© ou malade, je vais essayer de jouer. Aussi, je ne vais pas avoir de problĂšme en dehors du terrain. Ce sont des choses dont je tire de la fiertĂ©.

Avec l’Élan Chalon, nous avons tout gagnĂ© en France. On a Ă©tĂ© jusqu’en finale de l’Eurochallenge. Nous avions une Ă©quipe avec un petit budget et nous avons affrontĂ© le Besiktas, qui avait des millionnaires dans son effectif. Ils sont tous partis Ă  Galatasaray l’annĂ©e suivante.

Le parcours de Patrick Beverley, une source d’inspiration

Lors de ma deuxiĂšme annĂ©e professionnelle, Ă  l’occasion d’un tournoi de prĂ©-saison, j’ai pu voir jouer Patrick Beverley en vrai pour la premiĂšre fois. Il jouait pour le Spartak de Saint-Petersbourg. Cette Ă©quipe avait beaucoup d’argent. D’un autre cĂŽtĂ©, mes coĂ©quipiers et moi devions laver nos propres Ă©quipements. Mon coach vient me voir et me dit « regarde, est-ce que tu sais combien ce gars gagne ? ». Pat venait de signer un gros contrat, supĂ©rieur Ă  un million de dollars.

J’étais Ă©tonnĂ© pour un joueur qui Ă©volue en Eurocup. On a affrontĂ© son Ă©quipe en finale du tournoi et j’ai tuĂ© le match. J’ai marquĂ© 28 ou 29 points et ai inscrit le panier de la gagne. A la fin de la rencontre, dans mon esprit, je me suis donc dit que je pourrai jouer dans cette Ă©quipe la saison suivante ou une autre organisation avec de gros moyens financiers pour gagner moi-aussi un million. Ça a Ă©tĂ© une marche supplĂ©mentaire de franchie dans ma carriĂšre. Il ne le sait mĂȘme pas, mais Pat Beverley m’a vraiment motivĂ©.

Je n’ai jamais attendu que des Ă©quipes NBA m’offrent le minimum. J’ai toujours privilĂ©giĂ© les contrats garantis. Je voulais ĂȘtre millionnaire Ă  25 ans. A cet Ăąge-lĂ , le Lokomotiv Kuban est venu vers moi avec un contrat de deux ans et plus d’argent que je voulais. Donc j’ai signĂ© et je me suis dit qu’aprĂšs ces deux saisons, j’aurai suffisamment d’argent sur mon compte en banque pour ne plus prendre de dĂ©cision basĂ©e sur des raisons financiĂšres ».

La suite, on la connait. AprĂšs avoir emmenĂ© Kuban au Final Four de l’Euroleague, Malcolm Delaney signa un contrat lucratif de deux ans en NBA avec Atlanta. Il fut ensuite la star des Guangdong Southern Tigers en Chine, avant de revenir sur le Vieux Continent en rejoignant le prestigieux FC Barcelone.

EBOOKS POUR PROGRESSER AU BASKET
-30% AVEC CODE PROMO "BASKET30"