La presse quotidienne régionale recrute régulièrement des correspondants locaux de presse. Si vous lisez cet article, vous devez certainement vous demander qui sont ces individus et en quoi consiste leur travail ? Je vais vous apporter ci-dessous en détails des éléments de réponse.
Branche du journalisme sportif, l’activité du correspondant local de presse sportif ne nécessite pas de diplôme particulier ni de carte professionnelle de presse. Néanmoins, des pré-requis sont nécessaires comme avoir une écriture et orthographe irréprochables, être majeur pour pouvoir percevoir une contrepartie financière, mais aussi être titulaire du permis B et posséder une voiture, puisque cette activité oblige à se déplacer régulièrement afin de couvrir des manifestations sportives. Etre passionné de sports est également bien entendu souhaitable puisqu’un correspondant local de presse sportif va être amené avant tout à couvrir plusieurs activités sportives différentes et variées sur un territoire délimité (souvent son département de résidence), même si une spécialisation dans un domaine est aussi souvent appréciée.
La disponibilité le week-end est également primordiale pour exercer cette activité que l’on peut qualifier de « secondaire » (on ne peut pas vivre de l’activité de correspondant local de presse, il s’agit plutôt d’un complément de revenus qui vient s’ajouter à un emploi salarié à temps plein ou partiel) sachant que la plupart des manifestations sportives ont lieu le samedi soir et le dimanche.
Les retraités et étudiants possèdent donc un profil idéal. Aussi, il est possible que l’on vous demande de rédiger des articles en semaine, afin de réaliser des portraits et autres interviews de joueurs/joueuses, des présentations de matchs, etc.
Telle une pige, la rémunération se fait à l’article et selon le nombre de lignes rédigées. Néanmoins, ces « piges » en tant que correspondant local de presse ne sont soumises à aucune cotisation sociale. Pour un article de 60 à 80 lignes, vous pouvez espérer gagner entre 15 et 40€ selon le journal avec lequel vous collaboré.
En ce qui concerne le basket, les correspondants locaux sont souvent sollicités pour couvrir des championnats allant de la Pré-Nationale à la Nationale 1, voire de la Pro B, en fonction des opportunités qui se présentent. Sauf cas exceptionnel, on vous demandera avant tout de faire vos preuves durant au moins une saison dans les championnats les moins huppés avant de vous confier de plus amples responsabilités. A l’instar d’un véritable journaliste sportif de métier, cette activité nécessite de la patience, de la rigueur mais aussi surtout de la réactivité afin de réaliser son travail convenablement.