Comment acheter son billet pour un match des Metropolitans 92 ?
Retrouvez dans cet article toutes les informations à savoir sur les billets de match pour les Metropolitans 92. L’équipe de Victor Wembanyama attire les foules. Il faut dire que le prodige du basket français est une superstar NBA en devenir. Dans quelques mois, il s’envolera aux États-Unis où la première place de la draft 2023 lui est promise.
Partout où les Mets 92 passent, les salles font le plein. Se procurer des billets de match pour assister aux exploits de Wemby est difficile. La demande est bien plus forte que l’offre. La billetterie des clubs est parfois « sold out » dans les minutes suivants l’ouverture de la vente des places.
Ainsi, il n’y a plus de ticket disponible en un temps record. Cela a de quoi créer de la frustration pour les fans de basket. Mais aussi plus globalement pour le grand public, qui souhaite voir Victor Wembanyama de ses propres yeux.
Prix des billets pour les Metropolitans 92 de Boulogne-Levallois
En début de saison, deux tarifs ont été déterminés pour les matchs à domicile des Metropolitans 92. Le tarif plein en C1 Centrale a été fixé à 25 euros. Tandis que le tarif plein pour la catégorie C2 Sud a été décidé à 15 euros. Une réduction de 2 euros est appliquée pour les publics suivants : les licenciés FFBB, mineurs et étudiants.
La politique tarifaire est plus élevée pour les places VIP. Jugez plutôt : 50 euros/billet pour une place en tribune Premium sans réceptif. Et 100 euros pour un siège en tribune VIP centrale. Il faut rajouter 50 euros à ces prix pour avoir accès au cocktail dinatoire.
Pour les matchs à l’extérieur, chaque club décide de ses propres tarifs. Ils sont donc variables. Les grosses affiches peuvent pousser certaines équipes à hausser les prix pratiqués.
Le Palais des Sports Marcel-Cerdan : la salle des Metropolitans 92
Localisé à Levallois, le Palais des Sports Marcel-Cerdan dispose d’une capacité d’accueil légèrement supérieure à 2 500 places en configuration basket. Il est plein à craquer à chaque match des Metropolitans 92 à domicile cette saison. Les places VIP sont situées dans les premières rangées des tribunes inférieures. Quant à eux, les billets « grand public » correspondent aux tribunes supérieures (places en hauteur).
Le Palais des Sports est facilement accessible en transport en commun. Il est desservi par la ligne 3 du métro parisien.
Billetterie des matchs des Metropolitans 92 à domicile
La billetterie officielle des Metropolitans 92 ouvre en général deux semaines avant leur prochain match à domicile. Sauf indication contraire, l’horaire pour l’ouverture de la commercialisation des billets est fixée à 16h. Les premiers arrivés sont les premiers servis.
Portrait d’Étienne Ory, ancien pensionnaire du centre de formation des Metropolitans 92
Article original du 3 septembre 2015.
Chez les Ory, le basket-ball est une histoire de famille. Né d’un père entraîneur de basket, le jeune meneur de jeu Étienne Ory (1m78, 18 ans) n’a pas échappé au virus de la balle orange. Il a effectué ses premiers dribbles depuis son plus jeune âge. Passé successivement par les minimes France de Joeuf puis les cadets France du Sluc Nancy avant de rejoindre le Centre Fédéral, le jeune international français évolue actuellement au Paris-Levallois depuis 2014. Aux côtés de Cyrille Eliezer-Vanerot, qu’il côtoie depuis 2011 et ses années à l’Insep, celui qui est surnommé « la mèche » va disputer sa deuxième saison en Espoir avec un rôle majeur. Il veut jouer les premiers rôles du championnat.
« Je vais être titulaire avec les espoirs. Individuellement, mon objectif est de faire la meilleure saison possible. Collectivement, c’est de finir champion de France. Et aussi de gagner le Trophée du Futur. Je pense que l’on a une bonne équipe en espoirs. On a beaucoup de bons joueurs dans l’équipe. On n’a pas de star et on a tous un bon niveau pour faire quelque chose », confie Etienne Ory.
Étienne Ory, un jeune au fort potentiel
Finaliste du Trophée du Futur en mai dernier à Cholet après avoir terminé à la quatrième place au terme de la saison régulière et avoir réalisé la sensation de la compétition en venant à bout du leader incontesté Strasbourg (avec 28 victoires pour seulement 2 défaites) en demi-finale, le PL s’était ensuite logiquement incliné en finale des playoffs face à une très solide équipe du BCM Gravelines-Dunkerque, dauphin de la SIG.
« La demi-finale contre la SIG, c’était un vrai match. On gagne d’un point en prolongation. C’était chaud. On savait que l’on pouvait les accrocher et les battre. Même s’ils avaient fini premiers du championnat. On a tout donné, on a fait l’exploit. Ce match nous a bien fatigué. On était épuisé et super content d’aller en finale. En finale, on était toujours dedans. Mais Gravelines était plus prêt que nous. Et on a pas tenu. Je pense que Strasbourg était au dessus de Gravelines », se remémore Etienne Ory. L’intéressé a été sélectionné l’été dernier avec un an d’avance en équipe de France U20. Même si, finalement, il a été contraint de déclarer forfait pour le championnat d’Europe en raison d’une blessure.
Un apprentissage du monde pro aux côtés d’une légende du basket français
Durant l’intersaison, le coaching-staff de l’équipe professionnelle du Paris-Levallois a totalement été remanié. La doublette inédite d’anciens meneurs de jeu internationaux français Antoine Rigaudeau/Frédéric Fauthoux a remplacé le duo Gregor Beugnot/Thomas Drouot. Véritable légende du basket français et européen au même titre que Greg Beugnot qui est le seul coach français à avoir emmené une équipe française au Final Four de l’Euroleague (c’était l’Asvel en 1997), le « Roi » Rigaudeau a été honoré au Hall of Fame de la FIBA en marge de la finale de l’EuroBasket le week-end dernier. Une référence.
« Il m’apporte beaucoup. De même que Frédéric Fauthoux. Avoir deux coachs à mon poste de jeu qui étaient de très grands joueurs, c’est parfait pour moi. Forcément, il y a beaucoup d’exigences. Mais pour l’instant, ça va. Ils savent que je suis encore qu’un espoir et m’aident à progresser. Je pense qu’avec leur vécu, ils peuvent beaucoup m’apporter. Notamment des petits trucs que, peut être les coachs qui n’ont pas vécu ça, ne peuvent pas m’apporter ».
« J’aimerai bien aller en Euroleague, dans les grand clubs européens » Étienne Ory
Cette saison, Etienne Ory va donc combiner au quotidien les entraînements avec les pros et les espoirs. Le week-end, il disputera le match des espoirs. Tout en s’asseyant dans la foulée sur le banc des pros.
« Avec les pros, je vais essayer de grappiller des minutes là où je peux », indique celui qui s’est déjà offrir vu de longues apparitions sur le parquet lors de plusieurs rencontres de préparation. « C’est plutôt positif. Ça fait plaisir que le coach m’accorde du temps de jeu. J’ai pris ce que j’ai pu donc ça va. Il faut continuer comme ça ».
Concernant son avenir, celui qui a également été élu dans le cinq majeur type de l’EuroBasket U16 en 2012 ne sait pas encore s’il passera le cap professionnel dans un an. Mais il vise le gratin du basket continental à plus long terme.
« Je vais jouer en espoir encore cette année. Et voir par la suite ce que je vais faire. Mon objectif est d’aller le plus loin possible, le plus haut où je peux aller. J’aimerai bien aller en Euroleague, dans les grand clubs européens. Ce sont les objectifs de tout le monde ».
Les Metropolitans 92 remportent la 4ème édition du trophée Michael Brooks
Article datant du 14 septembre 2020.
Samedi dernier, l’équipe de Boulogne-Levallois retrouvait les parquets devant son public pour la première fois depuis six mois. L’occasion pour les supporters de découvrir de nouvelles têtes, à l’image du coach slovène Jurij Zdovc, mais aussi des recrues estivales du côté des joueurs. Les deux nouveaux arrivants américains portant le même nom de famille, Anthony et Brandon Brown, se sont montrés particulièrement à leur avantage (cumulant à eux deux 26 points, 9 passes décisives et 4 interceptions), de même que l’ex-orléanais Miralem Halilovic (11 points à 5/6 aux tirs). L’international israélien Tomer Ginat (6 points, 3 rebonds et 2 ballons perdus) s’est quant à lui fait plus discret, tandis que le pivot Vitalis Chikoko (13 points, 7 rebonds et 5 passes décisives en 21 minutes) a rappelé de bons souvenirs aux fans locaux.
Dans un Palais des Sports Marcel-Cerdan limité à 1023 spectateurs pour respecter l’autorisation accordée par la préfection des Hauts-de-Seine, les Métropolitans 92 y ont affronté le mythique Limoges CSP dans le cadre du trophée Michael Brooks. Ce match amical de pré-saison est organisé depuis quatre ans désormais en hommage à ce basketteur américain naturalisé français ayant porté les couleurs des deux clubs en présence. Au terme d’une rencontre plaisante à regarder, les locaux se sont finalement imposés de six unités, sur le score de 80 à 74. Sans dominer leurs adversaires du jour, ils ont quasiment mené au score de bout en bout du match. Sous l’impulsion de son meneur de jeu américain expérimenté DeMarcus Nelson (13 points, 4 rebonds et 6 passes décisives pour 22 d’évaluation en 28 minutes), la formation limougeaude s’est montrée accrocheuse et n’a pas démérité. Elle a pu compter sur son shooteur Nicolas Lang (14 points en ayant converti un 3/6 derrière l’arc) qui, en rentrant quelques gros tirs, a maintenu les siens au contact ainsi que le suspens pour les spectateurs. Le résultat final du match importe peu, l’objectif principal de cette confrontation étant de célébrer un ancien basketteur marquant du championnat mais surtout de continuer à préparer la saison qui débute désormais dans moins de deux semaines.
Au retentissement du buzzer final, c’est Richard Dacoury, personnalité du basket français et ancien coéquipier du regretté Michael Brooks pendant quatre saisons au Limoges CSP, qui a remis le trophée de vainqueur de l’événement dans les mains du nouveau capitaine des Métropolitans 92, à savoir Lahaou Konaté. Celui-ci s’est ensuite empressé de le transmettre à son coéquipier Brandon Brown, MVP officieux de la rencontre.
A noter que les deux équipes n’ont pas évolué avec un effectif au complet. Côté Boulogne-Levallois, Lahaou Konaté et Bastien Pinault sont restés encourager leurs coéquipiers sur le banc de touche, tandis que Ludovic Beyhurst en a fait de même côté Limoges.