Recrue estivale de l’AS Monaco, l’arrière international américano-kazakh Anthony Clemmons revient notamment de sa nouvelle vie sur le Rocher, ainsi que de ses objectifs individuels et collectifs.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Anthony Clemmons. Je joue actuellement pour le club de Monaco. Je viens de la ville de Lansing, qui se trouve dans le Michigan aux Etats-Unis.
Comment as-tu commencé à jouer au basket ?
J’ai commencé à jouer au basket-ball en étant jeune. Mon père m’a mis un ballon dans les mains quand je devais avoir cinq ans environ. Depuis l’époque où je pouvais jouer dehors, je suis tombé amoureux de ce sport.
Quel a été ton parcours avant de devenir basketteur professionnel ?
J’ai été à l’Université d’Iowa et y ai obtenu un diplôme en management du sport. Durant ma dernière année passée là-bas, j’ai fait beaucoup de réseautage avec différentes personnes dans le département des sports pour m’aider à entrer dans le domaine du marketing.
Tu sors de deux superbes saisons avec Astana, une équipe localisée au Kazakhstan. Tu as été si bon que leur équipe nationale t’a recruté pour les représenter sur le scène internationale. Est-ce une fierté pour toi et que gardes-tu à l’esprit de cette expérience unique de jouer pour un pays qui t’a adopté ?
L’expérience a été incroyable. Je n’avais jamais vraiment réalisé à quel point ça serait excitant de jouer pour un pays. Le fait de savoir que vous êtes désiré par un pays différent du votre, pas seulement par les personnes que vous voyez au quotidien, mais aussi par les gens aux alentours du Kazakhstan, est un sentiment surréel.
Tu es désormais un joueur de l’AS Monaco. Cette ville semble être un bel endroit pour vivre et jouer au basket : les paysages et la météo sont superbes, de même que les salaires proposés aux athlètes et du niveau de jeu de l’équipe à l’échelle européenne. Es-tu d’accord avec cela ?
Oui, Monaco est un endroit génial. Je n’aurai jamais pu imaginer vivre ici, et je peux désormais vraiment dire que j’ai été dans l’une des meilleures villes au Monde.
La Roca team était récemment encore invaincue cette saison et le coach, Saša Obradović, a seulement perdu quatre matchs officiels depuis qu’il est arrivé à Monaco la saison passée. Ressens-tu ici la pression de remporter chaque match ?
En tant que compétiteur, tu aimerais remporter chaque match. Néanmoins, ce n’est pas notre concentration principale. Notre préoccupation est de devenir meilleur collectivement chaque jour qui passe. J’apprécie nos chances quand nous atteindrons notre plein potentiel. D’ici là, nous avons un long chemin à parcourir. Nous voulons simplement grandir et être compétitif à chaque fois que nous faisons un pas sur le terrain.
Ton association avec Dee Bost, qui est le capitaine de l’équipe et celui qui s’est établi comme étant le leader de l’équipe depuis son retour à Monaco la saison passée, semble très prometteuse et complémentaire. Te donne t’il quelques conseils ? Apprends-tu de lui durant les entraînements et les matchs ? Plus globalement, quel genre de relation entretiens-tu avec lui ?
J’ai une superbe relation avec Dee. Il m’a aidé à m’ajuster par rapport à la façon dont le Coach Sasa veut que je joue et de ses attentes. Nous communiquons beaucoup quand nous sommes ensemble sur le terrain. Nous savons tous les deux qu’en tant que meneurs de jeu/arrières, nous devons guider l’équipe au meilleur de ses capacités des deux côtés du terrain.
Quelles sont tes premières impressions à propos du championnat français en comparaison aux autres compétitions dans lesquelles tu as évolué par le passé ?
Je n’ai pas vraiment trop de sensation. Après la première phase des matchs aller, je comprendrai mieux le style de jeu. Mais des premiers quelques matchs disputés, ça joue avec un rythme plus rapide.
De ta première saison en NCAA à aujourd’hui, on dirait que tu as eu une progression constante année après année. Rêves-tu de participer à l’Euroleague ou même d’intégrer la NBA dans un futur plus ou moins proche ?
Je serai un menteur si je disais que la NBA n’était pas l’un de mes rêves. C’est vraiment quelque chose dont j’aimerai faire partie avant que j’arrête de jouer au basket. Mais si ça n’arrive pas, je ne ressentirai pas un sentiment d’échec. Par ailleurs, l’Euroleague est tout en haut de votre liste quand vous jouez au basket européen. Je suis un compétiteur et je voudrai faire partie du championnat le plus difficile ici. Je sais que c’est du super basket qui y est pratiqué, et bien sûr j’aimerai l’expérimenter.
Pour terminer, avez-vous quelque chose à dire à vos fans à travers le Monde ?
Merci à tous pour me suivre et m’encourager. Je sais que je ne peux pas répondre à tous individuellement, mais aucun message ne passe inaperçu. J’apprécie tout l’amour que vous m’apportez. Je vais continuer à jouer à un haut niveau et être compétitif à chaque match comme si c’était mon dernier.