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ITW Alexis Ajinça : « La NBA, ça va être l’une de mes priorités »

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Alexis Ajinça, le pivot titulaire de Strasbourg, est notamment revenu avec nous sur le début de l’exercice 2012/2013, la NBA et l’équipe de France. Entretien !

Comment juges-tu ton début de saison avec la SIG ?
Alexis Ajinça : Très bien, j’ai bien attaqué le début de saison. Ça s’est vu. J’ai notamment été sélectionné au All-Star Game. Je suis content.

Tu as donc été retenu pour participer au All-Star Game français. Que représente pour toi cette distinction, de faire partie des meilleurs joueurs français du championnat ?
Alexis Ajinça : Je suis très content ! Je ne l’ai jamais fait. J’ai été sélectionné à deux autres All-Star Game avant. Mais à chaque fois j’étais blessé. Je n’ai donc jamais pu y participer. J’espère que je vais pouvoir prendre part à celui-là. Ça serait intéressant pour moi.
 
Sur les douze joueurs français retenus pour le ASG, quatre dont toi (ndlr : les autres sont Antoine Diot, Edwin Jackson et Ludovic Vaty) font partie de la génération dorée 88/89. As-tu le sentiment que vous commencez à « régner » sur la Pro A ?
Alexis Ajinça : Oui, j’ai le sentiment que l’on commence à envahir la Pro A. Et pas qu’elle. Il ne faut pas oublier qu’il y a d’autres joueurs aux États-Unis. Il y a Rodrigue Beaubois et Nicolas Batum. On a un bon groupe. Ça fait plaisir que cette génération 88-89 s’affirme.

« Retourner en NBA, c’est l’un des objectifs que j’ai envie d’atteindre » Alexis Ajinça

 


Quels sont tes objectifs individuels et collectifs cette année ?
Alexis Ajinça : Je dirais plutôt mes objectifs collectifs. C’est d’aller jusqu’au bout, d’aller aux playoffs. Et puis après, de tout faire pour gagner. Au niveau individuel, j’ai mes propres objectifs. Mais je préférerais ne pas les dire à tout le monde.
 
L’été dernier, tu as retenté ta chance en NBA au cours de l’annuelle Summer League. Retourner évoluer prochainement dans la grande ligue américaine fait partie de tes principaux souhaits ?
Alexis Ajinça : Oui, je pense que c’est l’une des choses que je n’ai pas encore accomplie, d’y retourner. C’est l’un des objectifs que j’ai envie d’atteindre. Donc ça va être l’une de mes priorités. Après, si ça ne marche pas les États-Unis, l’Europe pourquoi pas.
Que retiens-tu de ton expérience passée Outre-Atlantique ? Quel est ton plus beau souvenir passé là-bas ?
Alexis Ajinça : J’ai de très bons souvenirs ! La première fois que je suis arrivé, qu’il y ait Michael Jordan, qu’il soit là à côté de moi. Des trucs comme ça. Que je vois LeBron James jouer, tout ça. C’était un petit gamin qui arrivait enfin dans la grande ligue. Donc on peut être sûr que c’était très intéressant et merveilleux pour moi d’y accéder. Maintenant, j’ai retiré de tout ça une très très bonne expérience. Ça m’a apporté énormément. Tant dans mon jeu que dans la vie de tous les jours.

T’attendais-tu à vivre l’expérience que tu as eue ? L’image que tu avais de la NBA avant de l’intégrer correspondait-t-elle à celle qu’elle est réellement ?
Alexis Ajinça : Oui, tout à fait. Je savais que ça demandait beaucoup d’efforts, beaucoup de travail. C’est sûr que je n’ai pas été déçu avec tout ça.

« Je ne suis pas en extase parce que c’était Michael Jordan qui m’a sélectionné »

 

 
Quels sont les aspects positifs et négatifs que tu retiens de la NBA ?
Alexis Ajinça : Pour les aspects positifs, j’ai évolué dans mon jeu. Physiquement et mentalement. Concernant les aspects négatifs, je n’ai pas vraiment pu m’exprimer. J’ai joué trois ans sans vraiment pouvoir le faire. C’est vrai que ça, c’est négatif. J’aimerais y retourner et changer ça.
 
Est-ce que le fait que ce soit Michael Jordan himself qui t’ait drafté, ça symbolise quelque chose de spécial pour toi ?
Alexis Ajinça : Ce n’est pas vraiment lui-même qui m’a drafté. C’est plutôt le coach (ndlr : Larry Brown à l’époque) qui avait un peu tout fait pour m’avoir. Donc oui, ça me fait quelque chose, puisque c’est le Monsieur du basket. Mais d’un autre côté, je ne le prends pas trop comme ça. Je ne suis pas en extase parce que c’était Michael Jordan qui m’a sélectionné.
 
As-tu déjà eu l’opportunité d’échanger un peu avec « sa majesté » ?
Alexis Ajinça : Oui, je lui ai parlé plusieurs fois. Il m’avait appelé dans son bureau. Donc c’est vrai que ça, par contre, ça fait bizarre. Ça fait très bizarre de voir le Monsieur du basket en face de vous, qui est en train de vous parler. Et qui vous parle de votre talent, tout ça. C’est clair que ça fait un peu chaud au cœur.

« Avec Vincent Collet, on ne parle jamais de l’équipe de France »

 

Cela fait maintenant deux ans que tu n’as plus porté le maillot Bleu. J’imagine que participer à l’EuroBasket 2013 fait partie de tes ambitions… En as-tu parlé un peu avec Vincent Collet, qui est à la fois ton coach à Strasbourg et le sélectionneur de l’équipe de France ?
Alexis Ajinça : Avec Vincent Collet, on ne parle jamais de l’équipe de France. On parle toujours de la SIG Strasbourg. C’est vrai que ça fait deux ans que je n’ai pas porté le maillot Bleu. Mais c’est encore dans ma tête.

Comme le font certains basketteurs professionnels, tu as parrainé un camp d’été de basket pour jeunes. Cela te tient-il particulièrement à cœur de t’investir auprès de la jeunesse, de faire partager ton expérience ?
Alexis Ajinça : Oui, je pense que c’est intéressant de partager, de partager avec des jeunes. Quand j’étais jeune, il n’y avait pas tout ça. Donc je pense que ça aurait été intéressant pour moi ou pour les autres de ma génération d’avoir des camps avec des joueurs pros. Je pense que c’est intéressant de montrer, d’apprendre aux jeunes le bon savoir du basket. C’est très important.
A propos de l'auteur de cet article
Alan Le Bolloch

Alan Le Bolloch

Alan est le fondateur et photographe de Basket-BallWorld ! Depuis plus de 10 ans, il partage sur ce blog sa passion pour la balle orange. Il voyage régulièrement aux États-Unis pour couvrir de nombreux matchs NBA. Alan est aussi l'auteur de l'ouvrage "Créer un site internet à succès : vivre de sa passion et réaliser ses rêves".

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