Le chiffre d’affaires annuel de la NBA et de ses trente franchises se compte en milliards de dollars. En conséquence, les salaires des principaux acteurs de la ligue américaine, à savoir les athlètes y évoluant, sont très élevés. Pour preuve, voici un récapitulatif des dix basketteurs NBA les mieux payés du championnat nord-américain. On constatera qu’aucun joueur étranger ne figure dans ce classement, mais ça ne saurait tarder lors des prochaines renégociations de contrats à venir…
1. Stephen Curry (Golden State Warriors) : 40 231 758 $
Dans le prime de sa carrière, à 32 ans, le double MVP de la saison régulière et triple champion NBA avec la franchise qui l’a drafté est logiquement le joueur le plus rémunéré de la grande ligue américaine. Et ce, malgré une saison pratiquement blanche suite à une fracture de la main. Ses revenus vont encore augmenter à moyen terme, puisqu’il touchera 43 millions de dollars la saison prochaine, puis presque 46 millions de billets verts en 2021/2022 lors de sa dernière année de contrat.
2. (ex-aequo) Chris Paul (Oklahoma City Thunder) : 38 506 482 $
Transféré l’été dernier à OKC en échange de… Russell Westbrook, le meneur de jeu vétéran de 34 ans en a encore sous la semelle. Alors que beaucoup voyaient Oklahoma City couler dans les profondeurs de la Conférence Ouest suite à leur reconstruction d’effectif, le décuple All-Star a tenu la baraque et délivré son expérience à une jeunesse pleine de promesses. Ce qui, avec un bilan collectif de 40 victoires pour 24 défaites au moment de l’arrêt de la saison, permet au Thunder d’avoir un pied et trois orteils en playoffs.
2. (ex-aequo) Russell Westbrook (Houston Rockets) : 38 506 482 $
Le marsupilami de la NBA, machine à statistiques et à triple-double, est certainement l’un des meilleurs joueurs au Monde en un contre un. Il a d’ailleurs été élu MVP de la saison régulière 2016/2017. Néanmoins toujours à la recherche d’une première bague de champion, comme cinq autres confrères appartenant au Top 10 des joueurs les mieux payés de la ligue, Westbrook a été envoyé à Houston durant la dernière intersaison pour faire équipe sur la ligne arrière avec le serial scoreur James Harden, après avoir précédemment fait équipe sans grand succès avec une autre superstar : Paul George.
4. (ex-aequo) John Wall (Washington Wizards) : 38 199 000 $
Numéro 1 de la draft 2010 en provenance de l’université de Kentucky et pour l’instant homme lié qu’à une seule franchise au cours de sa carrière, Wall était l’un des meneurs de jeu les plus rapides de la NBA. Sélectionné cinq fois au All-Star Game de manière consécutive avant de subir une grave blessure (rupture du tendon d’Achille), il n’a plus disputé de match officiel depuis le 27 décembre 2018. Son contrat monstrueux, qui court jusqu’en 2023 et paraphé avant qu’il ne rencontre d’importants pépins physiques, représente une énorme épine dans le pied pour les Wizards. Car en plus d’avoir livré une saison blanche et de ne pas avoir de date précise quant à son retour sur les parquets, il est fort probable que John ne retrouve pas son niveau d’antan.
4. (ex-aequo) James Harden (Houston Rockets) : 38 199 000 $
Meilleur scoreur de la saison régulière NBA pour la troisième saisons consécutive, le plus célèbre barbu du sport américain est le deuxième joueur des Rockets a figuré dans le Top 5 des joueurs NBA les mieux rémunérés de la ligue. Cette tête d’affiche de l’équipementier Adidas ayant raflé le titre individuel de MVP en 2017/2018 possède une palette offensive d’exception, faisant de lui l’un des joueurs les plus difficiles à stopper par ses adversaires en un contre un. En revanche, il est souvent critiqué pour sa défense presque inexistante, son principal point faible. S’il souhaite lui aussi obtenir une bague de champion, il devra absolument corriger ce défaut. L’attaque fait gagner des matchs, la défense fait gagner des titres.
6. LeBron James (Los Angeles Lakers) : 37 436 858 $
Meilleur passeur du championnat pour la première fois de sa riche carrière, « King James » est comme le bon vin : il se bonifie avec l’âge. Semblant toujours disposer des jambes de ses 20 ans, il possède des qualités athlétiques exceptionnelles et une condition physique optimale qui font encore de lui un candidat crédible au titre de meilleur joueur du championnat, à 35 ans ! Avec les Lakers, qu’il a rejoint à l’été 2018, le triple MVP de la saison régulière est à la conquête de son quatrième titre de champion. Disposant en parallèle d’un contrat en or avec l’équipementier américain Nike, James possède la plus grosse fortune des basketteurs NBA encore en activité.
7. Kevin Durant (Brooklyn Nets) : 37 199 000 $
En quittant Golden State et en s’engageant à Brooklyn pour quatre ans et près de 120 millions de billets verts, « KD » n’a pas fait que de traverser tous les Etats-Unis de façon horizontale. Le double champion NBA et MVP des finales en 2017 et 2018, également sacré MVP de la saison régulière en 2014, a boosté ses revenus. Cette saison, il a ainsi touché un peu plus de 37 millions de dollars, soit son plus haut salaire en carrière, sans entrer en jeu la moindre seconde… La faute à une blessure importante contractée en juin 2019 lors des finales NBA disputées face aux Toronto Raptors. Il faudra attendre la rentrée prochaine pour voir à nouveau cette superstar à l’oeuvre sous sa nouvelle tunique.
8. Blake Griffin (Detroit Pistons) : 34 234 964 $
Possédant de loin le plus gros salaire des Pistons depuis le transfert en cours de saison d’Andre Drummond à Cleveland, ce monstre athlétique réalise sa pire saison en carrière. N’ayant disputé que dix-huit rencontres en raison d’un genou qui le gêne, ce sextuple All-Star et vainqueur du Slam Dunk Contest du NBA All-Star Weekend en 2011 présente des statistiques en nette baisse par rapport à ses standards habituels : 15.5 points à 35.2% de réussite aux tirs, 4.7 rebonds et 3.3 passes décisives en 28 minutes par match (contre 21.7 points à 49.8% de réussite aux shoots, 8.8 rebonds et 4.4 passes décisives en 35 minutes de temps de jeu en moyenne par match lors de ses 622 rencontres disputée en carrière). On espère pour lui qu’il ne s’agit que d’un mauvais passage à traverser…
9. Kyle Lowry (Toronto Raptors) : 33 296 296 $
Fidèle à la seule franchise canadienne du championnat nord-américain depuis son arrivée aux Raptors en 2012, ce membre des champions NBA en titre a vu sa fidélité être récompensée à double titre : à la fois financièrement et sportivement. A noter que contrairement à la majorité des joueurs, il possède un contrat pluri-annuel avec un salaire dégressif. Ce meneur de jeu de petite taille (1m83), sextuple All-Star, touchera effectivement un peu plus de 3 millions de dollars de moins la saison prochaine. Mais l’essentiel est ailleurs pour celui qui, à 34 ans, a décroché le graal et devrait négocier son avant-dernier ou dernier contrat au terme de l’exercice 2020/2021.
10. Paul George (Los Angeles Clippers) : 33 005 556 $
De retour dans son Etat natal pour tenter de décrocher un premier titre de champion NBA aux côtés entre autres d’un autre californien de naissance, à savoir Kawhi Leonard, l’ancien ailier polyvalent des Indiana Pacers et du Oklahoma City Thunder s’est assuré de récupérer un petit pactole au passage en s’engageant pour les Clippers. Attaquant complet et défenseur féroce, « PG » possède un fort potentiel marketing au niveau business. Surtout en s’installant dans une grande métropole comme Los Angeles. Son sponsor principal, l’équipementier américain Nike, lui assure des revenus annexes et annuels de plusieurs millions de dollars. La marque à la virgule conçoit et commercialise en effet sa propre « signature shoe » et une ligne de vêtements qui va avec.