Le basket-ball professionnel est un métier qui devient de plus en plus héréditaire. Cela ne fait aucun doute. La passion pour la balle orange se transmet de père en fils. De plus, les progénitures des anciennes gloires de la NBA bénéficient de gènes avantageux. Sans compter la précieuse expérience de leur paternel au plus haut niveau… Ces aspects sont non-négligeables pour déterminer si oui ou non un jeune athlète peut passer le cap du très haut niveau. Pour ces fils de stars de la NBA, leur nom de famille peut être difficile à porter au quotidien. Néanmoins, ils rêvent de réaliser une carrière aussi grande que leur papa. Et ce, même s’ils ne sont pas tous aussi talentueux que leur père.
Broony James
Encore lycéen, Broony James est attendu en NBA à partir de la saison 2023-2024. Le fils aîné de LeBron James rencontre pour le moment beaucoup de succès avec les équipes pour lesquelles il a joué. Du fait de ses performances et du statut de superstar de son papa, Broony est l’une des attractions du basket lycéen aux États-Unis. S’il lui sera difficile de dépasser le palmarès de son père en NBA, tant celui-ci est exceptionnel, Broony James pourrait devenir un très bon joueur de la Grande Ligue. En tout cas, il se veut logiquement ambitieux. Comme on dit, les chiens ne font pas des chats.
Scotty Pippen Jr
Du fait de son prénom et de son nom, Scotty Pippen Jr est l’un des « fils de » les plus célèbres des Etats-Unis. Vous l’aurez compris, il s’agit de l’un des fils de Scottie Pippen. Contrairement à son papa, il n’évolue pas au poste d’ailier. Mais plutôt sur la ligne arrière, en tant que meneur de jeu. Formé à l’université de Vanderbilt, Scotty Pippen Jr a réalisé trois saisons pleines en NCAA. Il a fait parler sa polyvalence avec une dernière saison à près de 20 points, 4 rebonds, 4 passes décisives et 2 interceptions en moyenne par match. Ces statistiques individuelles auront cependant été insuffisantes pour être sélectionné à la draft NBA.
Non-drafté en 2022, il va essayer de se faire sa place en NBA en passant d’abord par la Summer League. Les Los Angeles Lakers lui ont donné sa chance, aux côtés de Shareef O’Neal notamment. A l’heure d’entamer sa carrière de basketteur professionnel, c’est une belle opportunité pour taper dans l’œil des recruteurs.
Shareef O’Neal
En voilà un qui n’a pas froid aux yeux ! Alors que son célèbre paternel ne souhaitait pas qu’il inscrive son nom à la draft NBA 2022, Shareef O’Neal est allé à l’encontre du conseil de son papa. Une décision bien sûr contestée, surtout lorsque l’on regarde son rendement en NCAA. En trois ans, le fils de Shaquille O’Neal a connu une carrière universitaire mouvementée. Après seulement 13 matchs disputés à UCLA en 2019-2020, l’intéressé a rejoint LSU. Là-bas, il n’aura guère connu plus de succès. Cette saison, cet ailier-fort cumulait 3 points et 2 rebonds en 9 minutes de temps de jeu en moyenne. Le tout avec une adresse catastrophique derrière l’arc (14.3% de réussite à 3-pts). Ce ne fût pas beaucoup mieux sur la ligne de réparation (46.7% aux lancers-francs).
En toute logique, aucune franchise NBA n’a souhaité miser sur lui lors de la draft. Ce fils d’un multiple champion NBA a cependant été invité à participer à la Summer League avec les Lakers. Malgré tout, il lui sera très difficile de s’imposer dans l’élite du basket américain. Du fait de sa taille (2m08), Shareef O’Neal a hérité d’un physique avantageux pour jouer au basket. Mais pas du talent de son papa.