Investissements dans l’univers du basket-ball

Investissements dans l’univers du basket-ball

Les secteurs d’investissements des basketteurs et des entreprises dans l'univers du basket-ball sont divers et variés.
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Être basketteur en NBA signifie empocher chaque année a minima un million de dollars à travers un contrat avec une équipe. Sans compter les revenus de sponsoring générés en parallèle par des partenariats noués avec des entreprises provenant de différents secteurs (équipements sportifs, alimentation, multimédias, etc.).

Investir pour diversifier ses sources de revenus

Les investissements sont le meilleur moyen pour les basketteurs NBA d’accroitre leur patrimoine. Ou, a minima, de le préserver.

Des millionnaires du jour au lendemain

Face à cette richesse soudaine pour la plupart d’entre eux, les athlètes appartenant au meilleur championnat de basket-ball au Monde réagissent différemment concernant l’utilisation de leurs liquidités. Globalement peu éduqués dans ce domaine et venant majoritairement de milieux sociaux défavorisés, beaucoup des nouveaux venus dans la grande ligue américaine n’ont qu’une seule idée en tête : profiter de la vie et faire bénéficier de leur fortune à leurs proches. Ce qui signifie dépenser à tout va, sans compter. Dans des futilités qui plus est la majeure partie du temps… De ce fait, il n’est pas étonnant que de nombreux basketteurs américains finissent ruinés dans les années suivant leur retraite sportive.

Les actions de sensibilisations de la NBA

Pour tenter d’anéantir ce véritable fléau, la NBA mène depuis plusieurs années des actions de sensibilisation à la gestion financière auprès de ses acteurs. Cela peut donner des idées à certains pour s’instruire et faire fructifier intelligemment leur argent. Et en refroidir d’autres dans leurs envies de folies. Dans cet article, nous allons nous intéresser à la première catégorie de basketteurs professionnels. Ceux qui cherchent à augmenter leur capital.

Bien entendu, comme tout autre individu sur Terre, un joueur estampillé NBA doit utiliser une partie de son salaire pour vivre au quotidien. Pour sa part, la superstar montante Jayson Tatum a décidé d’épargner sur un compte bancaire l’intégralité de ses revenus de son contrat rookie (d’un montant de 30 millions de dollars sur quatre ans) avec les Boston Celtics, et de consommer uniquement l’argent perçu par l’intermédiaire de ses sponsors. Mais il s’agit probablement d’un cas isolé dans cette ligue de multi-millionnaires, probablement peu intéressés pour mettre leur argent en sommeil et par les faibles taux d’intérêt proposés par les banques.

L’immobilier, une valeur sûre et plébiscitée

Outre la nourriture et un moyen de transport pour se déplacer, un basketteur doit aussi se procurer un toit. Certains sont locataires de leur logement. Cela est compréhensible pour ceux qui débarquent dans la ligue et dont l’avenir à moyen terme dans une ville est incertain. Heureusement pour eux, beaucoup sont propriétaires d’au moins un appartement ou d’une maison. L’immobilier est l’un des premiers secteurs d’investissement dans lesquels les athlètes se lancent. Il s’agit en effet d’un domaine assez sûr et rentable. Candidat à la dernière édition du Slam Dunk Contest lors du NBA All-Star Weekend, Pat Connaughton en a presque fait une seconde activité professionnelle. A ce sujet, il compte bien se reconvertir dans ce secteur une fois sa carrière sportive terminée.

Un investissement sur son corps et sa santé

Un autre investissement primordial dans l’univers du sport au plus haut niveau est l’investissement sur son outil de travail, à savoir son corps. Cela se traduit par exemple par l’embauche d’un chef cuisinier, d’un kiné. Ou encore dans l’achat de produits alimentaires de haute qualité, d’équipements favorisant la récupération physique. Ainsi, en prenant de soin de soi, les basketteurs améliorent leurs performances sur le terrain et leur longévité. Cela influencera logiquement le montant de leur(s) futur(s) contrat(s) NBA. En investissant plus d’un million de billets verts par an dans ce domaine, LeBron James a parfaitement compris cela. Malgré ses 35 ans, le numéro 23 des Los Angeles Lakers siège toujours des les sommets de la grande ligue américaine. Mais il est vrai que l’ensemble de ses confrères n’ont pas tous les moyens d’investir autant d’argent dans ce secteur…

Un mélange de passion et de rentabilité

Mis à part ces deux investissements qui devraient être incontournables pour tout athlète professionnel qui se respecte, ces derniers établissent une stratégie afin de diversifier leur patrimoine et leurs sources de revenus. Ainsi, de préférence à l’aide d’un ou plusieurs conseillers financiers, ou de toute autre personne de confiance et compétente, ils vont placer leurs sous dans différentes sociétés pour en devenir actionnaire. Les choix d’investissements effectués peuvent être guidés par la passion, pour le plaisir de participer au développement d’un projet qui leur tient à cœur. Mais aussi bien évidement dans l’espoir d’un retour financier sur investissement.

Kyle Kuzma veut gagner de l’argent 24h/24

Joueur NBA, Kyle Kuzma ne se satisfait pas de ses différentes sources de revenus liés à son activité de basketteur professionnel. Il a donc décidé d’investir son argent dans différentes entreprises qui lui rapportent déjà des dividendes. Le fait de générer des revenus passifs quand il dort, c’est l’ambition ultime de Kyle Kuzma. Celui-ci a acheté des parts dans les entreprises Trufan (start up spécialisée dans la récupération de data sur les réseaux sociaux) et Boku (société spécialisée dans l’alimentation vegan) entre autres. Selon ses dires, il en a déjà tiré un bénéfice sur le plan économique…

« C’est juste pour faire de l’argent », réagissait-il d’abord en plaisantant, sans doute un peu gêné, devant les caméras et micros braqués sur lui à la sortie d’une séance d’entraînement à l’époque où il jouait pour les Lakers. « Honnêtement, c’est la principale raison. Pour moi, il est très judicieux d’investir son argent. Je suis jeune et dispose de supers modèles autour de moi. Les vétérans, des gars qui ont joué dix ou douze ans en NBA, ils sont tous dans les investissements. Avoir Magic Johnson ici est énorme parce qu’il est l’exemple parfait du businessman. L’objectif est que mon argent produise de l’argent. Et donc que je puisse continuer à faire de l’argent quand je suis en train de dormir. C’est la mentalité que j’essaie d’avoir. Jusqu’à présent ça fonctionne pour moi. », poursuivait-il ensuite avec un air plus sérieux.

S’il suit les traces de ses aînés Magic Johnson et LeBron James, qui visent le milliard de dollars de patrimoine, Kyle Kuzma pourrait devenir l’un des plus grands entrepreneurs à succès dans le milieu du basket professionnel américain.

L’émergence du e-sport

Parmi les secteurs prisés, on retrouve les nouvelles technologies. Effectivement, le retour sur investissement peut être élevé. Cependant, le risque de perdre des billes est également plus fort si le projet ne prend pas. Autre domaine : le e-sport, qui prend de plus en plus d’importance dans la société. Et dont le pivot international français Rudy Gobert a décidé d’y consacrer des économies.

Le e-sport : une passion et un investissement pour Rudy Gobert

Rudy Gobert est le basketteur français le mieux rémunéré de la planète. C’est aussi un grand amateur de ces loisirs virtuels. Il s’y adonne en local ou en ligne sur consoles portables et de salon depuis son adolescence. Ses jeux fétiches ? On retrouve les différentes éditions des jeux Call of Duty. Et bien sûr NBA 2K. Mais Gobert ne fait pas que de se divertir derrière les écrans. Il s’implique également dans le développement de ce secteur. Le médaillé de bronze à la Coupe du Monde 2019 a rejoint le capital de la société ReKTGlobal. Celle-ci est relativement récente, puisqu’elle a été fondée en 2016.

Son implication dans cette entreprise et cet univers ne se limite pas à un simple apport de liquidités. Effectivement, au delà de son investissement monétaire, Gobert va apporter son image et sa notoriété dans le recrutement de nouveaux fans, « gamers » et partenaires entre autres. Ainsi que certainement faire part de conseils. Ou, du moins, de retours d’expériences concernant sa pratique des jeux vidéos. Il est également prévu que « The Stiffle Tower » co-anime des shows de jeux vidéos en live. Décrié par certains, qui affirment notamment que la pratique des jeux vidéos n’est pas un sport, le E-Sport prend de plus en plus de place dans le Monde d’aujourd’hui. Celui-ci est tourné vers la technologie, le virtuel et le divertissement.

Les investissements des basketteurs dans les clubs de football

L’univers du sport traditionnel n’est pas oublié dans les finances de certains basketteurs NBA. Particulièrement lucratif, notamment sur le sol européen, le football est la cible de plusieurs All-Stars. C’est le cas par exemple de Carmelo Anthony (qui a acheté en 2015 le Puerto Rico FC), de Kevin Garnett (actionnaire de l’AS Roma), de LeBron James (actionnaire du Liverpool FC) ou encore dernièrement de Tony Parker.

Les cryptomonnaies et les NFT dans le monde du basket-ball

Au cœur d’une ère digitale dynamique et innovante, les investissements dans les cryptomonnaies et les NFT (Tokens Non Fongibles) connaissent un essor significatif dans l’univers du basket-ball. Les cryptomonnaies, avec leur caractère décentralisé et sécurisé, offrent des opportunités financières inédites. Elles permettent aux clubs, joueurs et fans d’interagir de manière plus directe et transparente. Par ailleurs, l’introduction des NFT dans ce domaine sportif ouvre un marché florissant de collectionnables virtuels uniques. Ces actifs numériques, tels que des moments forts de match, des cartes de joueurs ou des articles de merchandising digital, peuvent être achetés, vendus et échangés. Tout cela génère ainsi de la valeur et un engagement sans précédent pour les amateurs de la balle orange.

Comment les joueurs NBA dépensent-ils leur premier million ?

Entrer dans le Monde de la NBA en tant qu’athlète par le biais classique de la draft, ou bien en tant que free agent non drafté, fait rapidement de vous un homme millionnaire. Pour la grande majorité des joueurs faisant leur entrée dans le meilleur championnat de basket-ball, il leur suffit d’honorer un an de contrat pour le devenir.

Afin d’en savoir plus sur la nouvelle vie de ces individus, GQ a mené une enquête. Le média américain a interrogé deux rookies de la cuvée 2019 : PJ Washington (Charlotte Hornets) et Tyler Herro (Miami Heat). Ces derniers se sont livrés sur leurs premières dépenses suite à la signature de leur contrat avec une franchise appartenant à la grande ligue.

Pour commencer, il faut savoir que pour PJ Washington, 20% de ses revenus sont consacrés aux dépenses. Le restant, soit 80%, est placé dans un compte d’épargne et dans différents investissements. Cette attitude rappelle un peu celle de la superstar montante Jayson Tatum, qui a indiqué épargner l’intégralité de son salaire en NBA et ne vivre qu’avec l’argent généré par la signature de contrats avec des sponsors. De son côté, Tyler Herro a procédé à l’embauche d’un conseiller financier pour gérer et placer les sommes importantes d’argent qu’il perçoit sur son compte en banque. Son rôle est d’établir un plan de retraite pour ses clients afin de veiller à leur constituer un patrimoine qui leur sera suffisant pour vivre à travers des rentes… sans se soucier vraiment de leurs dépenses jusqu’à la fin de leurs jours.

Le logement

Le premier domaine de dépenses des basketteurs NBA est l’immobilier. En débarquant généralement dans une nouvelle ville de là où ils avaient l’habitude de vivre, ils doivent se procurer un logement pour y habiter. En NBA, contrairement à la majorité des championnats professionnels en Europe, le joueur sous-contrat doit se débrouiller par ses propres moyens pour se loger. Mis à part lors des déplacements à l’extérieur, bien entendu… En devenant généralement le premier millionnaire de sa famille, un joueur NBA a envie de faire plaisir à ses proches. En conséquence, il achète ou loue aussi un nouveau logement à ses parents.

Les voitures

Le second cadre de dépenses sont les engins motorisés. Les athlètes doivent effectivement posséder un moyen de locomotion pour effectuer le trajet qui les sépare de chez eux au centre d’entraînements et de l’Arena où ils disputent leurs matchs à domicile. Il est bien connu que les jeune sportifs multimillionnaires aiment les belles choses. Les voitures n’échappent pas à la règle. Et ce, surtout aux États-Unis, où il n’existe pas vraiment de petits bolides. Herro a ainsi fait savoir qu’il a acheté une Porsche pour la modique somme de 140 000 dollars. Il a dû payer un supplément pour la personnaliser et lui ajouter des vitres teintées. Pour se faire plaisir, il s’est également procuré une seconde voiture. A l’image des biens immobiliers qu’ils louent ou possèdent, la plupart des joueurs ne se contentent pas de disposer d’un seul véhicule dans leur garage.

Les vêtements et bijoux

Le troisième cercle de dépenses sont les vêtements et bijoux. Le style vestimentaire des athlètes changent lorsqu’ils possèdent un nouveau statut. Les sportifs professionnels portent une attention particulière à leur style. On retrouve un certain nombre de joueurs NBA aux différentes fashion week organisées à travers le Monde. Une fois qu’ils deviennent riches financièrement, ils ne s’habillent plus auprès des mêmes marques. Ils se rapprochent des maisons de couture de luxe.

Pouvant signer des contrats de sponsoring avec des sociétés, les basketteurs NBA ont souvent un deal avec un équipementier sportif qui leur envoie des fournitures (chaussures, habits, etc.) gratuitement et régulièrement, ce qui leur fait économiser de l’argent s’ils souhaitent s’habiller façon sportwear.

Concernant les bijoux, un certain nombre de joueurs NBA veulent exposer leur réussite et richesse. Ils réalisent ainsi parfois des achats compulsifs qui nuisent à leur santé financière. Effectivement, beaucoup de produits perdent de la valeur dès qu’ils sont déballés ou utilisés une première fois. Herro avoue avoir déjà dépensé 45 000 dollars en bijoux, chaines en diamants, montres et lunettes de soleil.

Les collaborateurs

Le quatrième secteur de dépenses est l’embauche de personnel pour les accompagner au quotidien dans leur réussite sportive. Cela peut aussi bien concerner le recrutement d’un chef cuisinier qu’un gouvernant. La nutrition est extrêmement importante pour être en forme et performer au plus haut niveau sur le court, moyen et long terme. La longévité d’une carrière peut être en partie liée aux habitudes alimentaires de l’athlète. Même si les franchises NBA possèdent toutes un nutritionniste attitré, le fait d’embaucher un chef cuisinier personnel représente un investissement sur l’avenir. Sa mission est de concocter à ses clients des bons petits plats équilibrés en fonction de leurs besoins énergétiques. De cette façon, les joueurs n’ont pas à se préoccuper à se faire à manger lorsqu’ils sont chez eux. En déplacement, les déjeuners et diners dans les restaurants sont privilégiés. A l’année, selon les informations données par les deux rookies interrogés, un chef cuisinier personnel coûte entre 20 et 40 000 dollars.

Les tatouages

Le cinquième champ de dépenses sont les tatouages. Près de 90% des joueurs NBA sont tatoués, de façon plus ou moins discrète. Certains en ont le corps recouvert, d’autres comme Kevin Durant font en sorte qu’ils ne soient pas visibles lorsqu’ils portent la tenue d’un basketteur.

Les animaux de compagnie

Vient ensuite les animaux de compagnie. Les chiens et les reptiles comme les serpents sont particulièrement sollicités par les basketteurs américains pour les accompagner dans leur vie.

Le divertissement

Le reste de l’argent dépensé par les athlètes NBA part dans leurs autres passions. Cela peut être les jeux vidéos. Beaucoup installent de véritables salons de jeu chez eux. Ils possèdent la panoplie complète de gaming, incluant consoles de jeux, manettes, casque et chaise gamer.

Certains sont aussi passionnés par l’art et achètent des tableaux de peintres pour décorer leur domicile. D’autres développent un goût plus ou moins prononcé pour le vin, etc. En bref, chacun possède des centres d’intérêts divers et variés.

Avec leurs millions de billets verts, les basketteurs NBA n’oublient pas de faire des cadeaux à destination de leurs proches. Ils souhaitent logiquement faire plaisir à ceux qui les ont toujours soutenu pour en arriver là où ils sont aujourd’hui. Pour l’anecdote, un sac à mains Gucci d’une valeur de 5 000 dollars pour sa maman est la première chose que Tyler Herro a acheté avec son premier salaire en NBA.

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