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NBA : Les salaires des basketteurs français en 2024

Table des matières

Une petite dizaine de basketteurs français sont sur la ligne de départ au début de cette nouvelle saison NBA. Pour la plupart multi-millionnaires, ils connaissent des fortunes diverses. Les montants restent assez moins élevés que les dix plus gros salaires de la ligue. Cependant, ils sont largement supérieurs à ce qui est pratiqué dans le championnat de France. Voici dans l’ordre le classement des frenchies, du mieux payé au moins bien rémunéré.

Rudy Gobert (Minnesota Timberwolves) : $41,000,000

Rudy Gobert possède le meilleur salaire de l’Histoire pour un sportif tricolore. Et ce, avec près de 40 millions d’euros de revenus en NBA cette saison. « Gobzilla » écrase la concurrence chez les basketteurs français. Il gagne plus du double que son poursuivant, Evan Fournier. Sacré trois fois meilleur défenseur de la NBA et triple All-Star, Gobert fait partie du gratin du basket mondial. Son palmarès individuel parle pour lui.

Evan Fournier (New York Knicks) : $18,857,143

Ex-meilleur scoreur français de la NBA, Evan Fournier a déjà dix ans de carrière aux États-Unis derrière lui. Ce pur attaquant a joué pour les Denver Nuggets, le Orlando Magic, le Boston Celtics et les New York Knicks. A l’été 2021, il a signé le plus gros contrat de sa vie : 78 millions de dollars sur 4 ans. Très aisé financièrement, le natif de Charenton est devenu propriétaire en 2020 d’une immense villa localisée en Floride. Celle-ci est estimée à près de 3 millions de billets verts.

Victor Wembanyama (San Antonio Spurs) : $12,160,632

Premier choix de la draft NBA 2023, Victor Wembanyama est un phénomène du basket au niveau mondial. Avec un salaire annuel de 12 millions de dollars dès sa première année en NBA, il explose tous les précédents records pour un rookie. Au niveau des frenchies, Wemby va toucher des revenus supérieurs à la plupart de ses compatriotes. Seuls Rudy Gobert et Evan Fournier, deux cadres de l’équipe de France, auront un salaire supérieur à lui.

Nicolas Batum (Los Angeles Clippers) : $11,710,818

Basketteur français référencé en NBA, Nicolas Batum entame la dernière année de son contrat avec les Clippers. Le capitaine des Bleus a annoncé que cette saison devrait être sa dernière aux États-Unis. Alors qu’il a amassé près de 200 millions d’euros de salaire dans la Grande Ligue, « Batman » n’a qu’une chose en tête : obtenir le premier titre de champion NBA de sa carrière. Avec 11,7 millions de dollars de contrat en 2024, il se positionne en quatrième position des basketteurs français les mieux payés du championnat. Il perd deux positions par rapport à la saison précédente.

Killian Hayes (Detroit Pistons) : $7,413,955

Prolongé par les Pistons durant l’inter-saison 2022, Killian Hayes va toucher un peu plus de 7 millions d’euros cette saison. Alors que son contrat rookie est toujours en vigueur, il s’agit d’un montant plutôt intéressant. L’arrière formé à Cholet Basket peut espérer engranger 10 millions de dollars dans un an.

Bilal Coulibaly (Washington Wizards) : $6,614,256

Sélectionné en 7ème position de la dernière draft NBA par les Washington Wizards, Bilal Coulibaly a créé la sensation. Il y a un an, presque personne n’aurait misé sur lui pour être un lottery pick. En arrivant en NBA, l’ancien pensionnaire du centre de formation des Metropolitans 92 va pulvériser son ancien salaire. Celui-ci ne dépassait pas les 5 000 euros mensuels en France. En NBA, il va gagner plus de 6 millions d’euros pour sa première saison !

Ousmane Dieng (Oklahoma City Thunder) : $4,798,440

Après une saison rookie mi-figue mi-raisin, Ousmane Dieng va disputer en 2024 sa deuxième saison en NBA. Son salaire annuel s’élève à un peu plus de 4 millions de dollars.

Frank Ntilikina (Charlotte Hornets) : $2,528,233

Ancien top prospect NBA, Frank Ntilikina a vu sa valeur sportive et marchande diminuer en NBA. Passé des New York Knicks aux Dallas Mavericks, son rôle n’a que très peu évolué. Son salaire a surtout clairement été revu à la baisse par rapport à ses revenus précédents. Après deux saisons anecdotiques dans le Texas, on pensait que l’ancien de la SIG Strasbourg allait effectuer son retour en Europe. L’Asvel et Monaco étaient d’ailleurs sur les rangs pour le signer. Finalement, Ntilikina s’est vu offrir un contrat aux Hornets. Il va devoir livrer sa meilleure saison en NBA s’il souhaite y poursuivre sa carrière.

Théo Maledon (Charlotte Hornets) : $1,761,752

Parmi les basketteurs français en NBA, Théo Maledon possède l’un des salaires les moins élevés. Et ce, malgré une première saison extraordinaire ! Contractuellement, il paye cash sa sélection au second tour de la draft 2020. Cette position ne reflète pas son réel niveau de jeu. Signataire d’un two-ways contract avec les Charlotte Hornets, il tentera de se faire une place dans la Grande Ligue en rotation du prodige LaMelo Ball.

Sidy Cissoko (San Antonio Spurs) : $1,119,563

Sélectionné en 44ème position de la draft NBA 2023 par les Spurs, Sidy Cissoko s’est vu offrir un contrat garanti. Cela est plutôt rare pour un jeune joueur retenu au second tour de la grande messe annuelle du basket américain. L’ancien joueur de la Team Ignite touchera un peu plus de 1 million d’euros lors de la saison à venir.

Rayan Rupert (Portland TrailBlazers) : $1,119,563

Comme pour son compatriote Sidy Cissoko, Rayan Rupert a signé un contrat NBA garanti en étant un second tour de draft. Les deux frenchies toucheront un salaire identique pour leur saison rookie. Ils devraient également tous deux faire leurs preuves à l’entraînement et s’aguerrir en G-League pour grappiller quelques minutes en NBA.

Moussa Diabaté (Los Angeles Clippers) : $559,782

Titulaire d’un two-ways contract avec les Clippers depuis l’an dernier, Moussa Diabaté a prolongé son bail en Californie durant l’inter-saison. Pour sa seconde saison consécutive partagée entre la NBA et la G-League, son salaire n’évoluera pas énormément. Et ce, malgré des performances très encourageantes dans l’antichambre de la Grande Ligue. S’il effectue des entrées intéressantes en NBA, l’intérieur français pourrait néanmoins se voir offrir un contrat garanti en cours de saison. Ses revenus exploseraient alors !

Olivier Sarr (Oklahoma City Thunder) : $559,782

A l’image de Moussa Diabaté, l’intérieur français Olivier Sarr s’accroche à son rêve NBA par l’intermédiaire d’un two-ways contract. OKC lui a proposé un nouveau contrat de ce type après l’avoir déjà testé lors des deux dernières saisons. Son salaire sera d’un demi-million d’euros lors de la saison 2024.

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A propos de l'auteur de cet article
Alan Le Bolloch

Alan Le Bolloch

Alan est le fondateur et photographe de Basket-BallWorld ! Depuis plus de 10 ans, il partage sur ce blog sa passion pour la balle orange. Il voyage régulièrement aux États-Unis pour couvrir de nombreux matchs NBA. Alan est aussi l'auteur de l'ouvrage "Créer un site internet à succès : vivre de sa passion et réaliser ses rêves".
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