Un peu moins de dix basketteurs français étaient sur la ligne de départ au début de la saison NBA. Pour la plupart multi-millionnaires, ils connaissent des fortunes diverses. Les montants restent assez moins élevés que les dix plus gros salaires de la ligue. Cependant, ils sont largement supérieurs à ce qui est pratiqué dans le championnat de France. Voici dans l’ordre le classement des frenchies, du mieux payé au moins bien rémunéré.
Rudy Gobert (Minnesota Timberwolves) : $38,172,414
Rudy Gobert possède le meilleur salaire de l’Histoire pour un sportif tricolore. Et ce, avec près de 40 millions d’euros de revenus en NBA cette saison. « Gobzilla » écrase la concurrence chez les basketteurs français. Il gagne presque le double que son poursuivant, Nicolas Batum. Sacré trois fois meilleur défenseur de la NBA et triple All-Star, Gobert fait partie du gratin du basket mondial. Son palmarès individuel et les performances collectives de sa précédente équipe en sa présence parlent pour lui. Durant l’inter-saison, il a été transféré aux Minnesota Timberwolves contre 9 joueurs ! Il s’agit d’un nouveau challenge excitant pour sa carrière.
Nicolas Batum (Los Angeles Clippers) : $19,700,319
Le cas de Batum est unique chez les basketteurs français toujours en activité en NBA. Près de la moitié des revenus de l’ailier international des Bleus provient effectivement de son ancien employeur. Libéré par les Charlotte Hornets en 2020 qu’il lui restait un an de contrat à honorer avec 27 millions de dollars à la clé, le joueur des Los Angeles Clippers va percevoir l’argent qui lui est dû par la franchise localisée en Caroline du Nord. Au total, l’organisation possédée par Michael Jordan va lui verser près de 9 millions de dollars cette saison. Joueur cadre chez un candidat au titre, « Batman » revit dans le collectif des LAC. Aux côtés de Paul George et Kawhi Leonard, il n’a qu’une chose en tête : obtenir le premier titre de champion NBA de sa carrière.
Evan Fournier (New York Knicks) : $18,000,000
Meilleur scoreur français de la NBA, ce pur attaquant a déjà dix ans de carrière aux Etats-Unis derrière lui. Il a joué pour les Denver Nuggets, le Orlando Magic, le Boston Celtics et les New York Knicks. A l’été 2021, Evan Fournier a signé le plus gros contrat de sa vie : 78 millions de dollars sur 4 ans. Très aisé financièrement, il est devenu propriétaire en 2020 d’une immense villa localisée en Floride. Celle-ci est estimée à près de 3 millions de billets verts.
Killian Hayes (Detroit Pistons) : $5,837,760
Français le plus haut drafté de l’Histoire à ce jour, l’arrière formé à Cholet Basket touche des émoluments très intéressants. Son contrat rookie est toujours en vigueur. Prolongé par les Pistons durant l’inter-saison, Killian Hayes a l’assurance d’engranger encore beaucoup d’argent dans un an.
Ousmane Dieng (Oklahoma City Thunder) : $4,569,840
Ousmane Dieng est un rookie en NBA. Néanmoins, il va gagner plus d’argent cette saison que plusieurs de ses compatriotes installés depuis plus longtemps dans la Grande Ligue. Son salaire annuel de plus de 4 millions de dollars, l’arrière français le doit à sa onzième place à la draft NBA. Mais aussi à la revalorisation des droits TV, dont le montant ne cesse d’augmenter.
Frank Ntilikina (Dallas Mavericks) : $2,036,318
Ancien top prospect NBA, Frank Ntilikina a vu sa valeur sportive et marchande diminuer en NBA. Passé des New York Knicks aux Dallas Mavericks, son rôle n’a que très peu évolué. Son salaire a surtout clairement été revu à la baisse par rapport à ses revenus précédents. Lors de la saison à venir, l’ancien de la SIG Strasbourg n’a plus le choix. Il va devoir livrer sa meilleure saison en NBA s’il souhaite y poursuivre sa carrière.
Killian Tillie (Memphis Grizzlies) : $1,901,625
Non-drafté, le petit dernier de la fratrie Tillie s’est frayé un chemin en NBA par la petite porte. Il a finalement signé un contrat garanti avec les Grizzlies en cours de saison passée. Son rêve est devenu réalité ! Le MVP de l’EuroBasket U16 en 2014 va néanmoins devoir batailler cette saison pour conserver sa place. Au niveau salarial, ses revenus sont loins de ce qui se fait de mieux aux Etats-Unis. Mais ils restent amplement suffisants pour mener la belle vie.
Théo Maledon (Houston Rockets) : $1,900,000
Parmi les basketteurs français en NBA, Théo Maledon possède l’un des salaires les moins élevés. Et ce, malgré une première saison extraordinaire ! Contractuellement, il paye cash sa sélection au second tour de la draft 2020. Cette position ne reflète pas son réel niveau de jeu. Transférée du Thunder aux Rockets durant la pré-saison, la jeune pépite tricolore va tenter de s’établir dans le Texas. Une grosse saison sur le plan individuel lui permettrait d’obtenir une nette revalorisation de son salaire.
Salaire des basketteurs français qui ont quitté la NBA
Chaque année, plusieurs basketteurs français quittent la NBA. Et ce, faute de contrat ou de temps de jeu suffisant. Voici la situation
Sekou Doumbouya (sans club)
Sekou Doumbouya est arrivé en NBA à 19 ans, en étant le joueur le plus jeune du championnat. L’ancien prodige du Poitiers Basket 86 a réalisé quelques coups d’éclat. Son potentiel est élevé. Cependant, son éthique de travail ainsi que son comportement en dehors des terrains lui ont joué des mauvais tours. A ce jour, il se retrouve sans club. Aucune équipe de basket ne lui verse de salaire. Ses 10 533 651 dollars engrangés en trois saisons NBA lui permettent de continuer à vivre confortablement. Le dernier match NBA qu’il a disputé remonte au 13 novembre 2021.
Vincent Poirier (Real Madrid)
Passé par tous les niveaux en Europe, Vincent Poirier est l’un des rares basketteurs français à avoir signé un contrat garanti en NBA sans avoir été drafté. Cependant, son passage dans la Grande Ligue n’a pas vraiment été concluant. Il a très peu joué et a du faire face à une forte concurrence. Derrière un All-Star incontournable et un vétéran ayant dominé le championnat pendant une décennie, il est difficile pour tout joueur de se faire une place. De retour en Europe, il s’est engagé avec le Real Madrid. Il touche plus d’un million d’euros nets par saison dans la capitale espagnole. En 2020-2021, son salaire annuel était de 2 619 207 dollars en NBA.
Elie Okobo (AS Monaco Basket)
Elie Okobo a joué deux saisons en NBA avec les Phœnix Suns entre 2018 et 2020. La crise sanitaire et une blessure ont mis un terme à son aventure américaine. Bien qu’il n’ait pas tiré une croix sur la Grande Ligue pour la suite de sa carrière, le bordelais de naissance s’est relancée à l’ASVEL. Et ce, avant de signer un contrat lucratif avec l’AS Monaco Basket pour la saison 2022-2023. Son salaire en Principauté est estimé à 800 000 euros nets. Okobo est l’un des basketteurs français les plus en vue en Euroleague.
Salaire de Victor Wembanyama
Le salaire de Victor Wembanyama en France ne dépasse pas les 500 000 euros nets par an. Cependant, ses revenus mensuels vont exploser dès la signature de son premier contrat en NBA. Attendu en première position de la draft 2023, Wembanyama va toucher environ 9 983 300 dollars lors de sa première saison en NBA. Puis 10 482 700 billets verts lors de l’exercice 2024-2025. C’est sans compter les revenus annexes en sponsoring ! En 2027, au terme de son contrat rookie, il pourrait devenir le sportif français le mieux payé au Monde.