Les montants des contrats NBA records sont dévoilés au grand public. Comme pour n’importe quel salaire de basketteur aux USA, ils sont facilement accessibles sur le web. Il suffit de faire une recherche sur Google pour avoir l’information. De nombreux sites internet recensent ces données financières.
Les contrats NBA records pour les rookies
Le montant des contrats signés par les rookies NBA augmente d’année en d’année. Tous les ans, le premier choix de la draft va toucher une somme plus importante que son prédécesseur.
En 2023, Victor Wembanyama devrait parapher un contrat supérieur à 52 millions de dollars sur quatre saisons. A titre de comparaison, Paolo Banchero s’est engagé pour 50 millions de dollars avec le Magic en 2022.
Le salaire des rookies en NBA est régulé selon une grille de rémunération. Néanmoins, les joueurs draftés qui attendent plusieurs années avant de rejoindre la NBA peuvent parfois négocier librement leur contrat. Ce fût le cas de Bogdan Bogdanovic par exemple.
Bogdan Bogdanovic signe le plus gros contrat pour un rookie dans l’Histoire de la NBA
Article publié le 08/07/2017
Sélectionné en 27ème position de la draft NBA 2014 par les Phoenix Suns, l’arrière international serbe n’a encore jamais foulé les parquets de la grande ligue américaine à l’heure actuelle. Mais il va enfin faire le grand saut vers la NBA à la rentrée prochaine.
Véritable superstar de l’Euroleague, championnat qu’il a remporté cette année avec le Fenerbahce après avoir échoué sur la dernière marche un an plus tôt, Bogdan Bogdanovic (1m97, 24 ans) a atteint l’un de ses objectifs principaux en carrière professionnelle.
Il a tout gagné en Europe
N’ayant désormais plus grand chose à prouver en club sur le Vieux Continent, l’intéressé est à la conquête de nouveaux défis personnels qui vont le diriger Outre-Atlantique. Après lui avoir fait les yeux doux pendant près de trois ans, la NBA le verra donc à l’oeuvre au coup d’envoi de l’exercice 2017/2018. Sous les couleurs des Sacramento Kings, qui ont acquis ses droits lors d’un échange en juin 2016…
Si Bogdanovic a attendu si longtemps pour rejoindre la meilleure ligue de basket-ball au Monde, c’est certainement aussi pour des raisons financières. En plus de sa volonté absolue qui était de soulever le trophée de champion de la compétition reine en Europe… Effectivement, s’il avait rallié les États-Unis au cours de l’une des trois dernières saisons, un contrat rookie classique aurait pris effet. Il n’aurait pas pu empocher plus d’argent qu’en Turquie, où son salaire annuel était estimé en 2015 à 1 300 000 euros nets d’impôts.
Pouvant négocier librement son contrat (salaire, durée, primes, etc.) à l’instar d’un agent libre depuis l’ouverture de la Free Agency 2017, le natif de Belgrade profite également pleinement de l’explosion de la masse salariale des franchises, liée à un montant record concernant la commercialisation des droits TV par la NBA. Sachant que les trente équipes américaines ont beaucoup plus d’argent à mettre sur la table, les clubs européens et chinois ne peuvent plus rivaliser financièrement…
Un contrat en or aux Sacramento Kings
En signant aux Kings pour trois ans et un total de 36 000 000 dollars brut, soit 12 000 000 dollars la saison, Bogdan Bogdanovic va ainsi au minimum tripler ses revenus. Malgré son expérience professionnelle à l’internationale, celui qui a été sacré vice-champion olympique en 2016 avec la Serbie sera considéré comme un rookie en NBA.
Historiquement, aucun joueur débarquant pour la première fois dans la grande ligue américaine n’a signé un deal financier aussi élevé que le chouchou des fans du Fenerbahce, où il était d’ailleurs toujours sous-contrat jusqu’en 2018. Pour le libérer de ses obligations contractuelles, Sacramento devrait prendre en charge l’intégralité du buy out d’un montant de 850 000 dollars, qui sera versé à l’armada turc en guise d’indemnités. Une fin de contrat prématurée qui ne coûtera donc finalement pas un centime à cette future légende du basket. D’ordinaire, ce genre de frais sont souvent partagés entre les deux parties qui s’allient. Bogdanovic est donc gagnant sur tous les plans.
Les pires contrats NBA records
Les équipes NBA réalisent parfois de très mauvaises affaires en signant des contrats avec des joueurs. Il arrive qu’au cours du contrat, les performances sportives de l’athlète ne correspondent pas à son salaire. Cela peut être le cas lorsque le sportif est blessé ou s’il ne joue plus sur décision du coach. Dans certaines situations, le basketteur peut également être en déclin. Le joueur et son contrat peuvent s’avérer de véritables boulets pour une franchise NBA. S’en séparer devient très difficile.
Les pires contrats NBA en 2022
La NBA est un monde démesuré dans lequel les salaires annuels de la majorité des athlètes y évoluant sont publiques et se comptent en millions de dollars. Chaque année, au moment de l’ouverture de la free agency et de la renégociation de contrats, des équipes engagent à prix d’or des joueurs en qui elles croient dur comme fer. Elles posent sur la table des dizaines voir centaines de millions de billets verts afin de convaincre un athlète de les rejoindre ou bien de prolonger dans leur écurie, selon les situations. Dans une optique de séduction des joueurs, qui voient là une façon de sécuriser financièrement leur avenir ainsi que celui de leur famille, ces contrats démentiels sont bien souvent signés sur le long terme. Cette stratégie s’avère être à double tranchant pour les équipes NBA. Au final, celles-ci ont bien plus à perdre qu’à gagner.
Si le joueur signé une fortune répond aux attentes formulées et est performant pendant toute la durée de son contrat, alors tout va bien. Dans le cas contraire, si son niveau de jeu affiché est en deçà de l’investissement réalisé, alors il va plomber les finances de la franchise pendant une ou plusieurs années. Aucune autre équipe ne voudra récupérer son contrat et lui payer un salaire démentiel pour des performances très incertaines.
En 2022, on retrouve quelques pépites au rayon des mauvaises affaires. Voici les pires contrats NBA.
John Wall
Ancien All-Star, John Wall est le deuxième joueur le mieux payé de toute la NBA. Le problème, c’est qu’il ne joue plus. Il n’entre plus dans les plans des Houston Rockets. Ces derniers le paient à rester sur le banc en civil lors des matchs. En pleine reconstruction, la franchise texane préfère donner du temps de jeu à de jeunes talents sur la ligne arrière. En attendant un éventuel transfert, le numéro 1 de la draft 2010 continue de s’entraîner de son côté. Plusieurs franchises, dont les Clippers, seraient intéressées pour l’accueillir. Cependant, les négociations sont compliquées en raison de son contrat faramineux. Celui-ci, d’un montant de 171 millions de dollars sur quatre ans, s’étend jusqu’en 2023. Wall doit toucher 44 millions de billets verts cette année. Puis 47 millions la saison prochaine. Il n’a pas l’intention de faire une croix sur tout cet argent. On le comprend…
Tobias Harris
Le plus haut salaire des Philadelphia 76ers n’appartient ni à Joel Embiid, ni à Ben Simmons. Les deux All-Stars de l’équipe gagnent moins d’argent avec leur contrat NBA que leur coéquipier Tobias Harris. Ce dernier reste un très bon joueur de basket. Avec près de 19 points, 8 rebonds et 4 passes décisives par match, il assure une production convenable sur le parquet. Mais pas suffisamment pour justifier son salaire XXL. Quelques semaines après son transfert des Clippers aux Sixers, l’intéressé a prolongé à Philly en 2019 pour 180 millions de billets verts sur cinq ans. Avec le recul, il s’agit clairement une mauvaise affaire sur le plan économique pour la franchise NBA. A 29 ans, Tobias Harris n’est plus tout jeune. Il n’a jamais été All-Star et ne le sera probablement jamais. Son contrat correspond à celui d’une star établie dans la Grande Ligue.
Gary Harris
Au rayon des mauvaises affaires, on retrouve également l’arrière shooteur du Orlando Magic. Gary Harris va toucher cette saison un total de 20 482 143 dollars ! Son rendement au niveau des statistiques est bien loin de justifier son salaire. Jugez plutôt. L’ancien étudiant de la fac de Michigan State affiche des stats de 10 points, 2 rebonds et 2 passes décisives en moyenne par match. C’est bien maigre pour un joueur touchant de tels émoluments financiers. Il s’agit de l’un des pires contrats NBA en 2022. A titre de comparaison, des superstars comme Luka Dončić ou Trae Young sont actuellement payées deux fois moins. Heureusement pour les finances de la franchise floridienne, le contrat d’Harris se termine à la fin de la saison.
Taurean Prince
Le douzième choix de la draft 2016 peut être lui aussi rangé dans la colonne des mauvaises affaires. Taurean Prince traverse actuellement sa pire saison en carrière. Et possède l’un des pires contrats NBA en 2022. En sortie de banc, l’ailier-fort des Minnesota Timberwolves compile en moyenne 4.6 points et 2.1 rebonds en 15 minutes. Son contrat cette année s’élève à 13 millions de dollars. L’ancien joueur des Hawks, des Nets et des Cavaliers est clairement surpayé pour de telles performances. Pas sûr que sa prochaine équipe le paie aussi bien…
Derrick Favors
Pouvant désormais être qualifié de vétéran, Derrick Favors dispute sa treizième saison en NBA. Néanmoins, cet ancien camarade de Rudy Gobert dans la raquette du Jazz n’a plus les mêmes capacités physiques qu’il y a encore quelques années. Devenu remplaçant avec un temps de jeu limité, cet intérieur expérimenté est malgré tout très bien payé. Son contrat de 30 000 000 de dollars sur trois ans signé en 2020 avec Utah est toujours en vigueur. Alors certes, son salaire ne va pas ruiner la franchise. Mais à titre d’exemple, il produit presque deux fois moins statistiquement que son coéquipier Mike Muscala. Un intérieur dont le salaire est trois fois moins élevé…
Les contrats max et supermax en NBA
Le montant des contrats maximum sont réévalués lors des négociations de répartition des bénéfices entre les propriétaires de franchise NBA et le syndicat des joueurs. Plus les revenus de la Grande Ligue sont élevés, plus les joueurs vont pouvoir toucher d’argent. La négociation de montants records concernant les droits TV est la principale conséquence de l’augmentation des salaires en NBA.