Dans l’univers du basket-ball et plus globalement du sport américain, les rookies sont très populaires. Mais qui sont-ils vraiment ? Quel est leur rôle ? Vous allez le découvrir à travers cet article.
Rookie : qu’est-ce que ça veut dire ?
Pour non-initiés qui ne connaitraient pas le terme, un rookie dans le sport américain est un joueur de première année. Autrement dit, il s’agit d’un novice dans son domaine. En toute logique, ces joueurs ont donc le droit au bizutage.
En NBA, dans le meilleur championnat de basket-ball au Monde, les athlètes qui débarquent dans cette compétition mènent une vie plus ou moins difficile sur et en dehors des parquets. Ils découvrent un tout nouvel univers. Pour certains, il s’agit de leur première expérience en tant que basketteur professionnel. Pour d’autres, les athlètes étrangers notamment, le changement de décor et de culture est totalement déboussolant. A l’image des basketteurs américains évoluant en Europe, l’éloignement avec leur famille et leurs proches n’est pas évident à vivre.
Au niveau sportif, les rookies traversent habituellement le fameux « rookie wall » en cours de saison. C’est-à-dire qu’ils sont éprouvés physiquement et mentalement, et leurs performances s’en ressentent sur le terrain. Très peu de basketteurs l’évite. Leur corps n’est pas habitué au rythme effréné qui existe en NBA. Et ce, malgré un temps de jeu limité pour les athlètes les moins cotés.
Le bizutage, un passage obligatoire pour les rookies en NBA
Par ailleurs, dans la vie de groupe, il y a des traditions à respecter. Le bizutage est légion auprès des rookies au sein des franchises NBA. Peu importe qu’il s’agisse d’une future superstar ou bien d’un joueur de banc, aucun joueur de première année n’y échappe à un moment ou un autre. Les tâches confiées sont souvent ingrates et leurs obligations parfois gênantes voire humiliantes.
Lorsqu’ils sont plusieurs dans la même équipe, les rookies peuvent se partager certaines missions. Ils se sentent alors moins seuls et c’est un opportunité de développer une plus forte cohésion entre eux. Ce n’est néanmoins pas toujours possible dans toutes les équipes, notamment celles visant le titre, puisqu’il ne peut n’y avoir qu’un seul rookie.
Voici les quatre bizutages les plus populaires concernant les rookies NBA. Certains sont hilarants.
Se balader avec un sac ou une peluche pour petite fille
Les joueurs installés en NBA aiment bien infantiliser et mettre mal à l’aise les nouvelles recrues. En début de saison, beaucoup de rookies vont se voir offrir une dotation bien particulière de la part de leurs coéquipiers. Il peut s’agir d’un sac à dos ou d’une peluche représentant une licorne, Hello Kitty, un personnage de Disney ou Dora l’exploratrice par exemple. Ils ont pour obligation de l’amener avec eux à tous les matchs. Lors du passage pour rallier les vestiaires avant chaque rencontre, ils sont ainsi photographiés avec. Ces clichés permettent de conserver quelques souvenirs de leur cadeau de bienvenu.
Chanter une chanson et/ou effectuer des pas de danse en public
Que cela soit pour célébrer l’anniversaire d’un coéquipier ou bien lors d’une représentation d’équipe en public à l’occasion d’un évènement particulier, les rookies sont sollicités pour assurer le spectacle par la voix. Ce genre de moment peut s’avérer très angoissant pour ceux qui ne possèdent aucun talent artistique en dehors du basket.
Apporter le petit déjeuner pour toute l’équipe
Les donuts sont très appréciés aux États-Unis. Il existe des enseignes spécialisées qui en vendent de toutes sortes du matin au soir. Un petit passage matinal par la boulangerie ou le centre commercial du coin s’impose pour les rookies qui sont de corvée. En cas d’oubli, la sanction peut être sévère.
Porter les valises de coéquipiers
En signe de respect, porter le sac de la star de l’équipe ou d’un vétéran fait partie des missions quotidiennes d’un rookie. Il est souvent récompensé en échange. En plus de bénéficier de conseils de qualité pour devenir un meilleur basketteur, il peut obtenir de petites attentions matérielles. Diverses sortes de cadeau comme des vêtements ou du cash peuvent être offertes par un sportif multi-millionnaires à son jeune camarade.
D’une manière générale, un refus de se conformer au bizutage n’est pas vraiment envisageable pour un athlète qui tient à durer en NBA et continuer à recevoir des passes de ses coéquipiers à l’entraînement et en match.
Toutes les formes de bizutage possibles n’ont pas été mentionnées dans cet article. Il faut dire que certains actes restent confidentiels et sont parfois dévoilés sous forme d’anecdotes par les victimes plus tard dans leur carrière ou bien une fois à la retraite.
La vie d’un rookie peut parfois sembler difficile à supporter. Cependant, les « bons » côtés sont nombreux. Il y a bien sûr la gloire, la célébrité et la richesse financière. Cela va évidement de pair. Les salaires des joueurs en NBA sont très élevés. On parle de pratiquement 1 million de dollars minimum par an. De plus, chez les nouveaux arrivants dans la Grande Ligue, on retrouve la satisfaction personnelle d’avoir réalisé son rêve d’enfant. Ce privilège n’a pas de prix.
NBA : Les 6 joueurs en course pour le titre de Rookie de l’année 2021
A la fin de chaque saison régulière, la NBA décerne une multitude de récompenses individuelles. Parmi elles, on retrouve le trophée de meilleur rookie. Malgré le fait que tous les joueurs sont victimes de bizutage durant leur première année dans la Grande Ligue, un certain nombre d’entre eux sont en capacité d’apporter beaucoup de choses sur le terrain pour leur équipe. En 2021, qui va succéder à Ja Morant, lauréat de l’exercice 2019/2020 ?
LaMelo Ball
En pole position pour décrocher le gros lot à l’heure d’écrire ces lignes, on retrouve LaMelo Ball. En alignant les performances de haut vol, le numéro 3 de la draft est en train de mettre tout le monde d’accord. Le petit frère de Lonzo et de DiAngelo s’impose comme étant le meilleur basketteur de la cuvée 2020. Certains avaient des doutes légitimes sur lui suite à sa fâcheuse maladresse aux shoots et ses nombreuses pertes de balle en pré-saison. ll a effacé les critiques d’un revers de la main. A l’occasion de ses trois premières titularisations au sein de la franchise possédée par Michael Jordan, le petit dernier de la fratrie Ball a compilé 23.3 points, 5.3 rebonds et 6 passes décisives en moyenne. Le tout en assurant le show avec des actions spectaculaires ! Il se détache ainsi de ses principaux concurrents.
James Wiseman
Le rookie des Golden State Warriors évolue dans une franchise prestigieuse qui est clairement candidate aux playoffs. Malgré un temps de jeu plutôt restreint (21 minutes en moyenne), il arrive à réaliser des sorties encourageantes (12.2 points, 6.1 rebonds et 1.3 contre). Son principal point faible, sa maladresse sur la ligne de lancers-francs, est rectifiable. De même, ses problèmes de fautes sont faciles à corriger. Une fois qu’il se sera ajusté à tout cela, Wiseman va devenir un élément majeur en NBA. Sa marge de progression est énorme.
Anthony Edwards
Le numéro 1 de la draft est talentueux certes, mais il ne possède pas encore des épaules assez solides pour sauver les Minnesota Timberwolves d’une saison catastrophique. Dernière de la conférence Ouest, la franchise n’a remporté que six rencontres sur les vingt-trois premiers matchs qu’elle a disputé. Ses stats individuelles sont intéressantes (13.7 points, 3.3 rebonds et 2.1 passes décisives) mais insuffisantes pour un major de promotion visant les étoiles. Alors qu’il n’a que 19 ans, Anthony Edwards a tout le temps pour progresser et prendre du galon dans l’univers NBA.
Immanuel Quickley
Malgré un embouteillage au poste de meneur au sein des New York Knicks, l’ancien pensionnaire de l’université de Kentucky parvient à tirer son épingle du jeu. Avec plus de 12 points et près de 3 passes décisives par match en seulement 19 minutes de temps de jeu en moyenne, c’est l’une des belles surprises depuis le début de la saison. Sélectionné bien avant lui à la draft 2020, son coéquipier Obi Toppin présente un rendement bien loin des attentes. Comme quoi, ce n’est pas la position qui compte.
Tyrese Haliburton
Une nouvelle saison galère s’annonce pour les Sacramento Kings. Dans leurs difficultés à enchaîner les victoires pour atteindre leur ambitions de top 8 de leur conférence, les dirigeants peuvent se satisfaire de leur choix effectué à la draft. Ils n’en attendaient probablement pas tant de leur rookie Haliburton. Pourtant, celui-ci s’avère être une excellente rotation de De’Aaron Fox à la mène. L’intéressé assure pratiquement 12 points, 4 rebonds et 6 passes décisives par rencontre, avec une excellente adresse aux tirs pour une recrue NBA.
Théo Maledon
Un peu de chauvinisme ne fait pas de mal. Retenu au deuxième tour de la draft par OKC, le Normand de naissance possède un temps de jeu moyen bien supérieur à bon nombre de ses devanceurs dans le classement final de la dernière édition de la grande messe annuelle du basket américain. Et cela ne semble pas près de s’arrêter ! Avec l’absence de son mentor George Hill pour au moins un mois de compétition, Maledon devrait conserver sa nouvelle place de titulaire avec beaucoup de minutes à la clé. Si les performances et les statistiques suivent, l’ancien joueur de l’ASVEL pourrait titiller ses camarades de promo dans la course au trophée de Rookie de l’année 2021. Dans tous les cas, le Thunder croit beaucoup au potentiel du français. Il s’agit d’une excellente opportunité pour lui afin de montrer ce qu’il a dans le ventre, ainsi que de s’installer durablement dans les plans du coach.
Les 5 rookies NBA les plus prometteurs de la draft 2021
Chaque saison, la NBA accueille de nouvelles têtes dans ses rangs. La plupart des recrues de première année, également appelées rookies, sortent de l’université en ce qui concerne les basketteurs américains. La majorité des basketteurs internationaux ont quant à eux bien souvent une ou plusieurs saisons professionnelles dans les jambes au moment d’intégrer la Grande Ligue. Quoi qu’il en soit, chacun arrive en NBA avec un statut différent. Voici les cinq rookies les plus prometteurs de la draft 2021.
Cade Cunningham
Numéro 1 de la NBA draft 2021, Cade Cunningham est naturellement l’un des rookies les plus prometteurs de la saison en cours. Durant la Summer League de Las Vegas, il a pu montrer au Monde entier un aperçu de son talent. De nombreux observateurs voient en lui un futur All-Star. A Detroit, beaucoup de fans misent sur lui pour redorer le blason de la ville. « Motor City » a connu deux dernières saisons terriblement compliquées. Les arrivées des français Sekou Doumbouya et Killian Hayes ne se sont pas révélées suffisantes pour obtenir des résultats satisfaits. La franchise NBA localisée dans le Michigan n’a plus connu les playoffs depuis 2019. Au sein d’un effectif très jeune, Cunningham est attendu comme étant le prochain patron de l’équipe.
Evan Mobley
Le dauphin de Cade Cunningham à la draft 2021 veut prouver aux Detroit Pistons qu’il méritait d’être choisi en première position. Et ce, même si le numéro 1 de la grande messe annuelle du basket US semblait au dessus du lot cette année. L’avenir nous dira si cette tendance se confirme ou non. En attendant, Evan Mobley est l’une des principales attractions des Cleveland Cavaliers cette saison. Ses performances depuis le début de l’exercice 2021/2022 sont plus qu’encourageantes. La franchise localisée dans l’Ohio connait de très bons résultats collectifs. Mis à part les supporters des Cavs, personne ne s’attendait à un si beau départ !
Scottie Barnes
Voici une autre très bonne surprise du début de saison NBA ! Fortement responsabilisé par les Toronto Raptors, franchise qui l’a drafté en quatrième position, Scottie Barnes montre brillamment de quoi il est capable. L’ancien étudiant de l’université de Florida State cartonne. Il a parfaitement profité des absences de Pascal Siakam pour réaliser d’excellentes statistiques. Avec plus de 16 points, 8 rebonds et 3 passes décisives en moyenne par match, c’est pour le moment un candidat très sérieux au trophée de rookie de l’année. S’il poursuit sur sa lancée, Barnes aura un avenir radieux en NBA. Il faut dire qu’il n’a que 20 ans…
Jonathan Kuminga
Il y a quelques années, l’ailier congolais était considéré comme étant l’un des meilleurs prospects de la cuvée 2021. Depuis, la hype l’entourant est redescendue un peu. Sélectionné en septième position de la draft, Jonathan Kuminga a connu des premiers pas difficiles en NBA. Et ce, en raison d’une blessure. Lorsqu’il sera en pleine possession de ses moyens, il ne fait aucun doute qu’il va monter en puissance au fil de la saison. Rapide et explosif, Kuminga possède les qualités athlétiques pour percer en NBA. Il a effectué toute sa formation aux États-Unis. Il fait partie de la génération de jeunes joueurs qui ont zappé la NCAA pour faire leurs armes en G-League avec la Team Ignite. Pourtant, les meilleures universités américaines étaient sur le qui-vive pour l’accueillir. Son cousin Merveille Muninga a été le meilleur rebondeur du championnat de France Espoirs.
Chris Duarte
C’est peut être le steal de la draft 2021 ! Retenu en treizième position par les Indiana Pacers, Chris Duarte réalise un début de saison canon. Pour son premier match officiel, cet arrière canado-dominicain a planté 27 points sur le parquets des Hornets. A l’heure d’écrire ses lignes, il s’agit de son record en carrière. Le natif de Montréal n’a pas froid aux yeux ! Lorsqu’il a la main chaude, l’intéressé est en mesure d’enchaîner les paniers. S’il est probable qu’il hérite de moins de ticket shots avec le retour aux affaires de Caris LeVert, Duarte reste un NBAer très prometteur.
Euroleague : Les 4 rookies qui ont marqué le début de saison 2021/2022
Chaque année, des nouveaux joueurs se révèlent en Euroleague pour leur première saison dans le championnat. Voici ci-dessous les quatre principaux rookies qui ont marqué le début de l’exercice 2021/2022 :
Elie Okobo
Novice au plus haut niveau européen, l’arrière français de LDLC ASVEL y a réussi ses débuts. Très fort scoreur, Elie Okobo a guidé le club villeurbannais à plusieurs victoires de prestige. En feu sur le parquet de Milan et du Panathinaikos, il n’est pas passé loin d’offrir un succès retentissant aux siens face à l’armada italienne. L’ancien joueur NBA des Phœnix Suns est inarrêtable sur le premier mois de compétition avec 20 points et 4 passes décisives en moyenne par match. Okobo est tout simplement le meilleur marqueur de l’Euroleague après sept matchs disputés. S’il poursuit sur sa lancée, nul doute que les portes des plus grands clubs européens et du basket américain ne vont s’ouvrir à lui.
Donta Hall
Signé par le promu monégasque, le bondissant intérieur américain Donta Hall arrive en provenance des États-Unis. Aux USA, l’ancien étudiant de l’université d’Alabama a alterné entre la G-League et la NBA pour débuter sa carrière professionnelle. Excellent finisseur près du cercle – il affiche 78.6% de réussite aux tirs – le natif de Luverne se régale en étant à la conclusion de nombreux alley-oops. A l’image de sa performance référence sur le sol de Kazan (16 points, 8 rebonds et 2 contres en 27 minutes), Hall est toujours intense lorsqu’il entre sur le terrain. En Russie, il avait offert plusieurs précieux points à Monaco sur des claquettes. Également meilleur contreur de l’Euroleague, Donta Hall ne rechigne pas à faire le travail en défense. Sa première expérience européenne est déjà une réussite. Le coach Zvezdan Mitrovic ne peut que se féliciter de son apport.
Daryl Macon Jr.
Rookie en Euroleague après avoir découvert l’Europe la saison dernière avec Galatasaray puis l’AEK Athènes, Daryl Macon Jr. a largement montré qu’il était au niveau. Le nouveau meneur de jeu américain du Panathinaikos tient le plus gros carton offensif depuis le début de la saison 2021/2022. En inscrivant 34 points en 25 minutes, il a affolé les compteurs face aux champions d’Europe en titre. Le tout avec un exceptionnel 11/14 de réussite aux tirs dont 9 paniers marqués derrière l’arc ! L’ancien joueur éphémère des Dallas Mavericks et du Miami Heat était littéralement dans la zone. Précédemment, ce fort scoreur n’est passé à côté d’aucune de ses sorties. Impressionnant de régularité et d’adresse, Maçon Jr. possède assurément un avenir grandiose sur le Vieux Continent s’il poursuit dans cette voie. Ses adversaires étant désormais prévenus, l’effet de surprise ne pourra plus fonctionner lors des prochains mois de compétition.
Filip Petrusev
Prospect NBA de premier rang, le pivot serbe Filip Petrusev a effectué des premiers pas en Euroleague en fanfare. Il a d’abord inscrit 17 points en 16 minutes sur le parquet d’une institution de la compétition, le Real Madrid. Quelques jours plus tard, cette pépite âgée de seulement 21 ans a scoré 7 points et arraché 3 rebonds face au CSKA Moscou. Il s’agit d’une performance encourageante face à une autre armada ! Très peu utilisé par le coach Ergin Ataman à l’occasion des confrontations contre Villeurbanne et Kazan, le natif de Belgrade s’est exprimé à nouveau à Milan avec 10 points, 5 rebonds et 2 contres pour 16 d’évaluation en 20 minutes de jeu. Ayant rejoint durant l’inter-saison le vainqueur en titre de l’Euroleague, Petrusev débarque d’une pépinière à jeunes talents, le BC Mega Belgrade. Auparavant, il s’était envolé pour les États-Unis afin d’y suivre ses études au lycée puis à l’université.
Le meilleur conseil de Kobe Bryant donné à un rookie
Décédé dans un tragique accident d’hélicoptère en Californie, Kobe Bryant est toujours pleuré par ses millions de fans à travers la planète.
Véritable légende du basket-ball à l’éthique de travail exemplaire, cet athlète hors-normes a inspiré plusieurs générations avec sa « Mamba Mentality ». Au niveau de son palmarès, il a soulevé 5 fois le trophée de champion NBA et a remporté 2 médailles d’or aux Jeux Olympiques. Sur le plan individuel, il a été 18 fois All-Star et sacré MVP de la saison régulière en 2008. Pour un sportif de haut niveau, il est difficile de faire mieux.
Homme d’une seule franchise, les Los Angeles Lakers, Bryant aura eu plus de 200 coéquipiers différents en 20 ans de carrière NBA. Le natif de Philadelphie est réputé pour ne pas toujours avoir été très tendre avec certains d’entre eux. Il faut dire qu’il voulait toujours gagner et que ce n’est plus forcément la priorité de tous les athlètes dans le monde d’aujourd’hui.
Cette remarque est d’autant plus valable dans les grandes métropoles telles que New York et L.A., où certains cherchent avant tout de se faire une place au soleil dans le paysage médiatique. Cependant, Kobe savait également faire la part des choses et pouvait aussi s’octroyer des moments de détente en dehors des terrains.
Drafté en 2011 par les Lakers, Andrew Goudelock a eu le privilège de le côtoyer durant une saison pleine. Et ce, seulement un an après son dernier titre de champion NBA obtenu. Dans une très intéressante interview accordée au média 3ptshot.com, l’actuel joueur du Rytas Vilnius (Lituanie) a été interrogé sur le meilleur conseil donné que lui a distillé Kobe Bryant concernant le basket-ball ou la vie en général. Sa réponse est éloquente :
« Le meilleur conseil que j’ai reçu de Kobe Bryant était “Sois meilleur individuellement et l’équipe sera meilleure. Ne te préoccupe pas de ce que les autres sont en train de faire, fais simplement ton travail du mieux que tu peux”. »
En d’autres termes, le fait de se focaliser sur soi-même et non sur ses camarades serait l’une des clés du succès. Il est vrai que le basket-ball est le plus individuel des sports collectifs. Comme dans n’importe quelle autre discipline sportive, pour sortir du lot et réussir une belle carrière, vous devez être meilleur individuellement que la concurrence à votre poste de jeu.
De son côté, Goudelock n’a jamais réussi à trouver sa place en NBA. Au terme de sa saison rookie durant laquelle il a tourné à 4.4 points en moyenne par match, ce meneur de jeu américain a principalement évolue en G-League lors de l’exercice suivant. S’en est suivi un départ pour le Vieux Continent, où il aura porté les couleurs de plusieurs grosses écuries européennes disputant l’Euroleague.
Entre temps, ce scoreur a effectué un passage par la Chine et a tenté un retour finalement non concluant en NBA la même année. Signé par les Houston Rockets en cours de saison, Andrew a été libéré par la franchise texane avec seulement huit matchs disputés à son actif et un temps de jeu d’environ 6 minutes en moyenne par rencontre. De son propre aveu, il n’a pas eu l’opportunité de se jouer et de se montrer.
Le rookie Cam Reddish évoque son apprentissage au quotidien
Article publié le 23 novembre 2019.
Le rookie des Atlanta Hawks, drafté en 10ème position en provenance de la mythique université de Duke, connait des débuts en dents de scie pour sa découverte de la grande ligue américaine. Sur les quatorze premiers matchs de la saison, lors desquels il a été titularisé à douze reprises, il compile des moyennes de 7.6 points, 3.8 rebonds, 1.7 passe décisive et 1.1 interception en 24.6 minutes de temps de jeu par rencontre. Avant la double confrontation de son équipe face aux deux franchises de Los Angeles, les Clippers puis les Lakers, Cam Reddish (2m03, 20 ans) a pris le temps de se poser au micro de Khari Jones Jr de Motivated Purpose Network afin d’évoquer ses premiers pas en NBA au sein d’une formation très jeune et en pleine reconstruction.
« Je me trouve dans une très bonne position, je suis vraiment béni d’être ici. Je traverse des hauts et des bas. Mais je reste sur le terrain et l’équipe travaille dur. Je suis très humble et j’apprends de nouvelles choses tous les jours, que cela provienne d’Evan Turner, de Vince Carter ou de l’un des coachs. L’équipe s’améliore et continue d’apprendre au quotidien. Cela va bien se passer ».