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© Alan Le Bolloch / bolloch.com

Tout savoir sur l’Histoire du basketball et les règles du jeu

Table des matières

Retrouvez ici toutes les informations à connaitre sur le basketball. Son histoire, les règles du jeu, le débat du GOAT, etc…

Le basketball : un sport pas comme les autres

Comparé aux autres pratiques sportives collectives les plus populaires en France et à travers le Monde, le basket-ball possède des particularités qui lui sont uniques et en font un sport à part.

Pour commencer, la balle orange se différencie de ses sports concurrents dans l’Hexagone tels que le foot, le hand, le rugby et le volley du fait qu’il s’agit d’un sport aérien, spectaculaire. A travers ses dunks, trois-points, crossovers et autres contres, le basket fait rêver ses pratiquants ainsi que spectateurs, et génère pour cette raison une vraie passion que l’on ne retrouve pas forcément ailleurs (ou d’une manière différente). Le basket-ball est réputé comme étant un sport élégant, où les contacts sont autorisés selon leur intensité et dans la limite du respect des règles du jeu.

Il existe également toute une culture autour du basket-ball et notamment du basket américain. Sans faire de stéréotype, le style vestimentaire des basketteurs se différencie très souvent des sportifs des autres pratiques. De même, leurs goûts musicaux sont particulièrement tournés vers le hip-hop et le rap, dont les influences sont américaines.

Le basketball, le plus individuel des sports collectifs

Le basket-ball est aussi certainement le sport collectif le plus individuel qui existe. Effectivement, on retrouve des compétitions des 1 vs 1 qui sont organisées à travers le Monde. Pour s’entraîner, un basketteur n’a pas besoin de coéquipier, uniquement un ballon et un panier sont nécessaires. Contrairement au foot et hand, le basket n’a pas de gardien de but dont le rôle est de contester les tirs. De même, contrairement à un volleyeur, un basketteur n’a pas besoin de faire une passe à un coéquipier pour marquer des points.

Si l’on continue de comparer le basket avec le foot, le handball ou le volley, on constate que le meilleur championnat au Monde (la NBA) ne se déroule pas sur le territoire européen mais nord-américain. A l’instar du ballon rond qui possède la Ligue des Champions (C1) et la Ligue Europa en Europe, la balle orange présente elle aussi des compétitions européennes : l’Euroleague (C1), l’Eurocup (C2), la Ligue des Champions (C2 bis) et la FIBA Europe Cup (C3). L’Euroleague tend à imiter le système américain à travers la mise en place d’une ligue semi-fermée qui pourrait bien devenir totalement fermée dans les années à venir. Alors que dans les compétitions européennes de clubs dans le football ou le volley-ball par exemple, les résultats sportifs dans les championnats nationaux prévalent sur les licences accordées sur plusieurs saisons ou les « wildcards » (= invitations sur dossier) au moment de constituer les équipes participantes à la C1. En outre, en basket-ball, deux entités s’opposent et se concurrencent dans l’organisation des compétitions européennes de clubs, à savoir la FIBA (Fédération Internationale de Basket) et la ECA (entité privée qui gère l’Euroleague et l’Eurocup). Ce conflit est un cas unique dans l’univers du sport professionnel…

Enfin, au niveau des compétitions internationales, par rapport aux sélections nationales, une nation archi-domine la pratique comparé aux autres : les Etats-Unis règnent sur le Monde dans toutes les catégories d’âge, aussi bien chez les hommes que les femmes. Depuis 2008, Team USA enchaîne les médailles d’Or lors des différents championnats du Monde et Jeux Olympiques. Même s’ils leur arrivent parfois de perdre, à l’image de la défaite des U19 en demi-finale du Mondial 2017 face à leurs voisins canadiens, les américains et américaines dominent assez nettement le Monde de la balle orange lorsqu’ils alignent leur meilleur effectif. Dans aucun autre sport majeur mondial, on ne constate une domination pareil d’une nation. De plus, contrairement au foot par exemple où les joueurs convoqués de chaque nation ont l’obligation d’honorer leur sélection sous peine d’amendes financières et autres sanctions, le basket doit souvent faire face à de nombreux forfaits liés à la puissance de la NBA ainsi que de l’Euroleague, qui refusent régulièrement de libérer leurs athlètes.

Règles du jeu au basketball : l’essentiel à savoir

Le basket-ball a été inventé par James Naismith en 1891. C’était il y a plus de 100 ans donc. A la base, les règles du jeu étaient limitées. Le shoot à trois-points n’existait pas. Le règlement du basket a évolué au fur et à mesure du temps. Il est spécifique à chaque championnat, bien qu’il soit uniformisé pour les compétitions internationales. Le basket américain possède ses propres spécificités par rapport au reste du Monde. Par exemple, les dimensions du terrain et de la ligne à trois-points sont différentes en NBA. De même que le temps de jeu de chaque quart-temps… Ainsi que le nombre de fautes individuelles autorisées pour chaque joueur !

règles du jeu au basketball

Voici les 9 règles de jeu essentielles à connaître pour jouer au basket-ball… Mais aussi pour suivre un match de basket en direct sans rien comprendre aux évènements. Après en avoir pris connaissance, les règles du basket n’auront plus aucun secret pour vous.

Règle du jeu #1 : Le basketball se dispute à cinq contre cinq

Un match de basket traditionnel se joue à cinq joueurs contre cinq sur le terrain. Un maximum de 5 à 7 remplaçants peuvent être inscrits sur la feuille de marque selon la compétition. Lorsqu’une équipe n’est plus en mesure d’aligner plus de deux joueurs sur le terrain, alors elle perd automatiquement le match. Cette situation improbable dans le monde du basket professionnel se déroule parfois dans le basket amateur. Même si ce fait est très rare…

40 minutes, la durée du temps de jeu réglementaire au basket

Chaque match de basket-ball se divise en quatre quarts-temps de 10 minutes chacun. Une mi-temps de 15 minutes se déroule entre les deuxième et troisième quart-temps. Si les deux équipes ne se sont pas départagées au tableau d’affichage au terme du dernier acte, alors une prolongation est disputée. La durée de celle-ci est de 5 minutes. Contrairement au football, il n’y a pas de tir au but si le score est identique entre les deux adversaires. Le nombre de prolongation n’est règlementairement pas limité. Cinq nouvelles minutes de jeu seront jouées jusqu’à ce qu’une équipe comptabilise plus de points que son opposant au retentissement du buzzer.

Les remplacements de joueurs sont illimités

Contrairement au football, le basket permet un nombre illimité de remplacements de joueurs au cours d’un match. Les rotations sont donc nombreuses. Chaque remplacement doit nécessairement être réalisé lors d’un arrêt de jeu. Cela peut être un temps-mort, à la fin d’un quart-temps, à la mi-temps… Ou bien lorsqu’une faute est sifflée par les arbitres par exemple. Au basket-ball, il est très rare qu’un athlète dispute l’intégralité du match. Tout le monde a besoin de souffler quelques minutes à un moment ou un autre de la partie.

Pour marquer, la balle doit traverser le cercle par le haut

Le basket-ball est un sport d’adresse. Gagner un match sans marquer de point est impossible. Pour scorer, le ballon doit traverser les filets accrochés au cercle. Et ce, uniquement en passant par dessus le cercle. Il n’est règlementairement pas possible de marquer en faisant rentrer le ballon dans le cercle par dessous celui-ci.

Différencier les paniers à 1, 2 et 3 points

La valeur de chaque panier n’est pas la même au basket-ball. Il existe des tirs valant 1 point. Mais aussi d’autres valant 2 points ou encore 3 points. Un shoot classique vaut deux points. Quant à lui, un lancer-franc réussi rapporte un point. Un panier à trois-points est un tir converti derrière l’arc de cercle présent sur chaque côté du terrain. Ces lignes continues se situent à 6,75 mètres du cercle dans le basket FIBA. Et à une distance de 7,23 mètres en NBA. Le tir à trois-points prend de plus en plus d’importance dans le basket moderne. En outre, lorsqu’une faute défensive est commise sur un panier marqué, un lancer-franc bonus est accordé au tireur. On appelle cela un « and-one ».

24 secondes, le temps maximal pour marquer en attaque

Pour réduire l’anti-jeu au maximum, les équipes de basket-ball disposent en tout de 24 secondes pour tenter leur chance dans le camp adverse. Chaque possession est chronométrée. Dans le détail, l’équipe qui possède le ballon possède 8 secondes pour traverser la ligne du milieu du terrain. Si le ballon touche le cercle suite à un tir et qu’un rebond offensif a lieu, alors le compteur est remis à 14 secondes. Il s’agit d’un bonus intéressant pour une deuxième chance offerte de scorer.

Le dribble, une composante essentielle du règlement basket

Contrairement au handball, les joueurs de basket n’ont pas le droit de courir avec le ballon sans réaliser de dribble. Pour le porteur de balle, deux pas maximum sont autorisés sans faire rebondir le ballon au sol. Cette règle n’est cependant pas toujours respectée en NBA. Principalement lorsque les athlètes filent à toute puissance au dunk en contre-attaque… De plus, il est interdit à un basketteur de dribbler à nouveau après s’être arrêté sur ses appuis. Un pied de pivot pourra néanmoins être utilisé dans cette situation. Une passe à un coéquipier, un shoot ou une perte de balle seront nécessaires pour réactiver cette aptitude.

Règle du jeu #8 : les contacts physiques sont interdits

Au basket-ball, les règles du jeu sont simples. S’il y a contact entre deux adversaires, alors il y a faute. Il est strictement interdit de retenir ou de repousser son vis à vis. Sans faire de faute, il est uniquement possible d’être en contact direct avec son adversaire par l’intermédiaire du torse, dans le cas où le dos est bien droit. L’attaquant est particulièrement protégé ballon en mains. Cependant, si celui-ci positionne son genou en avant lorsqu’il monte au cercle ou repousse son défenseur avec le coude par exemple, il s’agit d’une faute offensive. Les passages en force sont sanctionnés. La balle est alors redonnée à l’équipe adverse. L’une des règles d’or au basket-ball est de défendre avec ses appuis et non ses bras.

Quatre fautes maximum autorisées par joueur

Il n’y a pas de système de carton jaune au basket-ball. Le nombre de faute de chaque joueur est limité par match. En NBA, celui-ci est de 5 fautes personnelles avant expulsion définitive à la sixième infraction. Dans le reste du Monde, il faut soustraire une unité à cette norme. Les fautes défensives et offensives ne sont pas distinctes dans le calcul du nombre de faute. Par ailleurs, deux fautes techniques cumulées pour un même joueur ou entraîneur entraînent un retour définitif aux vestiaires. Les fautes d’équipe sont également prises en compte lors d’un match de basket. Quatre fautes collectives sont autorisées par quart-temps avant une sanction automatique. Au delà de ce seuil, deux lancers-francs seront systématiquement donnés à l’adversaire à chaque faute défensive. Et ce, jusqu’à ce que le compteur de faute soit remis à zéro à l’entame de la période suivante.

Les 13 règles de jeu originales créées par l’inventeur du basket

James Naismith est mondialement connu pour être le fondateur du basket-ball. Il a créé ce sport de toute pièce en 1891. Pour lui, à ses débuts, les bases du basket se reposaient sur treize piliers. Il s’agit de 13 règles de jeu originales, qui ont ensuite bien sûr évolué avec le temps. Certaines règles du basket ont disparu. Tandis que d’autres ont été modifiées dans le règlement.

Les règles du jeu du basket, ce professeur d’EPS les a publié dans le journal officiel du Sringfiled College. Le document en question vaut aujourd’hui une fortune. Son actuel propriétaire l’a acheté aux enchères pour environ 4 millions d’euros !

Pour les curieux, voici les fameuses règles du jeu du basket-ball au début de son Histoire.

Règle de jeu n°1 au basketball

« La balle peut être lancée dans n’importe quelle direction, à 1 ou 2 mains ».

Cette règle du basket est toujours valable de nos jours, au 21ème siècle.

Règle n°2

« Le ballon peut être frappé dans n’importe quelle direction avec le plat de la main, d’une ou deux mains, mais jamais avec le poing ».

Cette loi a été supprimée des règlements basket-ball. Taper le ballon avec le poing n’est cependant pas recommandé…

Règle du jeu n°3 au basket

« Un joueur ne peut pas courir en tenant le ballon. Le joueur doit le relancer de l’endroit où il le récupère. Une tolérance est accordée à un joueur qui attrape le ballon alors qu’il court à bonne vitesse mais essaie de s’arrêter ».

La règle du marcher est toujours en application de nos jours. Le pieds de pivot et les deux pas autorisés complètent ce point de règlement au basket.

Règle n°4

« Le ballon doit être maintenu dans ou entre les mains; il ne faut pas utiliser les bras ou le corps pour le maintenir ».

C’est toujours le cas de nos jours. Si l’on ne respecte pas à ce point de règlement au basket, un pieds ou un porté de balle peut être sifflé.

Règle n°5

« Il est interdit de donner des coups d’épaule, de tenir, de pousser, de faire tomber ou de frapper de quelque manière que ce soit un adversaire; la première violation de cette règle compte comme une faute, la seconde exclut le joueur du terrain jusqu’au prochain panier, voire pour le reste de la partie sans qu’il puisse être remplacé, si l’intention du joueur commettant la faute était de heurter ».

Au basket, la plupart des contacts sont interdits. Une faute est sifflée si l’attaquant ou le défenseur ne respecte pas ce point. Les bras sont utilisés pour gêner l’adversaire ou le contrer. Et ce, sans toucher la moindre partie de son corps. De même, les croches pattes et autres contacts avec les jambes sont proscrits. Néanmoins, par rapport à la règle initiale, le joueur auteur d’une faute n’est plus exclu à la seconde infraction. Sauf s’il s’agit de deux fautes techniques ou antisportives. Pour être éliminé de la partie, un joueur doit commettre 5 fautes. Le chiffre monte à 6 en ce qui concerne la NBA.

Règle du jeu n°6 au basket

« Frapper le ballon du poing constitue une faute ».

Dans le basket moderne, les basketteurs ne frappent plus le ballon du poing. Néanmoins, cela peut arriver à titre très occasionnel. Sur un coup de colère ou à la suite d’une frustration par exemple… Une amende est alors infligée à celui qui a commi l’infraction.

Règle n°7

« Si l’une des équipes commet 4 fautes consécutives, un panier sera compté pour les adversaires (consécutives signifie sans que l’autre n’en commette) ».

Cette ancienne règle du basket n’existe plus depuis longtemps. Elle a été remplacée par un autre point du règlement. Désormais, une équipe qui commet plus de 4 fautes dans le même quart-temps se voit pénaliser. A chaque faute commise au delà de ce chiffre, deux lancers-francs sont accordés à l’équipe adverse. C’est le joueur qui a été victime de la faute qui doit se présenter sur la ligne de réparation.

Règle n°8

« Un point est marqué quand le ballon est envoyé dans le panier depuis le sol et y demeure, ceci nécessite que ceux qui défendent le point ne touchent le ballon, ni n’empêchent le point. Si le ballon reste en équilibre sur le bord du panier et que les défenseurs bougent le panier, on comptera le point ».

Difficilement compréhensible, ce point du règlement basket n’est plus applicable aujourd’hui. Pour les défenseurs, il est possible de « nettoyer » le cercle sous certaines conditions.

Règle n°9

« Lorsque le ballon sort des limites, il devra être remis sur le terrain et joué par le premier joueur qui le touche. En cas de litige, l’arbitre de touche relance le ballon dans le terrain. Le joueur chargé de la remise en jeu dispose de 5 secondes; s’il dépasse ce délai, le ballon change de camp. Si une équipe retient le ballon volontairement pour gagner du temps, l’arbitre de touche pénalise l’équipe d’une faute ».

Idem que pour la règle de jeu précédente. Lorsqu’il y a sortie de balle, n’importe quel joueur peut effectuer la remise en jeu. La règle des 5 secondes est néanmoins toujours présente dans le basket actuel. De nos jours, l’anti-jeu évoqué est régulé par le chronomètre. Il y a des temps d’éxécution maximal pour réaliser une action.

Règle du jeu n°10 au basket

« L’arbitre de touche jugera les joueurs, notera les fautes et signalera à l’arbitre quand trois fautes consécutives sont commises. Il sera habilité à disqualifier des joueurs selon l’article 5 ».

Cette règle du jeu du basket a totalement disparu.

Règle n°11

« L’arbitre en chef sera juge du ballon, devra décider si le ballon est en jeu, dans les limites du terrain, et à quel camp il appartient; il devra également surveiller le temps écoulé dans la partie. C’est lui qui accorde les paniers et qui doit tenir compte des points inscrits, il assume également les autres fonctions généralement accordées à un arbitre ».

Les fonctions de l’arbitre sont identiques de nos jours. Néanmoins, ils sont plusieurs arbitres à se partager les responsabilités. Il n’y a plus qu’un seul arbitre, mais au minimum trois pour un match professionnel.

Règle n°12 au basketball

« La durée d’une partie sera de deux mi-temps de 15 minutes, avec une pause de 5 minutes entre elles ».

La décomposition du temps de jeu d’un match de basket a été revue depuis l’établissement des premières règles. Il n’y a désormais plus deux mi-temps de 15 minutes. Mais plutôt quatre quart-temps de 10 minutes (12 minutes en NBA). Soit deux mi-temps de 20 minutes chacune (24 minutes en NBA). La durée d’un match de basket a donc été allongée par rapport à ses débuts.

Règle du jeu n°13 au basket

« L’équipe marquant le plus de points dans ce temps sera désignée vainqueur. En cas de match nul, et avec l’accord des capitaines, le jeu pourra être prolongé jusqu’à inscription d’un nouveau point ».

L’équipe qui marque le plus de points est toujours déclarée gagnante du match. Néanmoins, en cas d’égalité, la prolongation est automatique. Et ce n’est plus la première équipe qui marque qui l’emporte, mais celle qui est devant au score au terme des cinq minutes de jeu additionnelles.

Quelles sanctions pour un basketteur ne respectant par les règlements ?

La vie d’un basketteur pro dans un club ne ressemble rarement à un long fleuve tranquille. Entre la distance le séparant de sa famille, une dizaine de coéquipiers avec qui partager le ballon ainsi qu’une vie de groupe par forcément souhaitée, en plus d’un staff technique et médical donnant des consignes au quotidien, un sportif peut parfois dévier de ses obligations.

Lors de la signature de son contrat avec une équipe professionnelle, l’athlète s’engage à respecter un certain nombre de règles inscrites dans le règlement intérieur de son nouvel employeur. Mais aussi dans les règlements de la compétition au sein de laquelle il s’apprête à évoluer.

Parmi les règles les plus populaires, on retrouve le respect des autres, coéquipiers et adversaires notamment. Il y a aussi l’obligation d’être ponctuel lors d’un rendez-vous organisé par l’employeur et ses partenaires. Ou encore la nécessité d’être en forme physique pour disputer les matchs.

Les amendes financières pour non-respect des règles

Dans la plupart des championnats et des contrats, le non-respect des règlements prévoit logiquement des sanctions. Il existe différents types de sanction dans l’univers du basket. La plus répandue est une amende financière. Celle-ci peut être est appliquée par le club pour une arrivée tardive à l’entraînement. Ou bien à un point de rendez-vous par exemple, notamment à l’occasion d’un départ en groupe pour effectuer un déplacement à l’extérieur.

En NBA, aux États-Unis, les sanctions financières connues du grand public ont le plus fréquemment lieu lorsque des brouilles mineures entre plusieurs acteurs (joueurs, entraîneurs, arbitres, public) se déroulent. Et que le vocabulaire employé par ces individus n’est pas politiquement correct. Si elle est jugée critiquante, une déclaration d’un membre de la NBA dans les médias peut aussi mener au versement d’un gros chèque aux instances en guise de remontrance. Des excuses publiques sont aussi souvent exigées ou fortement recommandée. Et ce, pour tenter de faire oublier un mauvais comportement nuisant à l’image du sport.

Des retraits sur salaire et la détérioration des conditions des vie

En France, où les sportifs pro embauchés ont une obligation de moyen et non de résultat, les possibilités pour un club de pénaliser un joueur sont plus limitées que dans certains autres pays du Vieux Continent. Notamment au regard de ceux de l’Europe de l’Est. Là-bas, les structures sportives n’hésitent pas à effectuer des retraits sur salaire. Ou encore à dégrader les conditions de vie de leurs joueurs. Cela, en raison de résultats et performances jugés insuffisants par exemple.

« En tant que joueur, vous pouvez recevoir une amende si vous êtes en retard à l’entraînement ou à une réunion, ou si vous manquez un entraînement. La pire sanction que j’ai reçu était quand je jouais en Roumanie. On a perdu deux matchs consécutifs et le président nous a retiré 20% de nos salaires. », confie Jeremi Booth, arrière américain.

« Quand j’ai joué dans l’Est de l’Europe, c’était difficile. C’est différent parce que tu n’es pas autant protégé là-bas. Tu y vas, tu signes un contrat, mais tu ne sais pas quand tu vas recevoir ton argent. Peut-être que tu vas perdre un match et ils vont prendre une partie de ton salaire. Ils peuvent aussi enlever les lumières dans ta maison parce que tu as eu un mauvais match. Ce sont des choses comme ça. », ajoute de son côté Terry Smith, basketteur pro passé par la France.

Vous l’aurez compris, certains dirigeants de club dans des championnats moins bien encadrés par la loi n’ont aucun scrupule lorsqu’il s’agit de malmener leurs salariés basketteurs. En agissant de cette manière, ils font tout pour les faire craquer mentalement. Et ainsi les persuader de partir d’eux-mêmes pour les remplacer à moindre prix.

Des sanctions allant jusqu’à la rupture du contrat de travail

Néanmoins, les dérives parviennent aussi parfois des joueurs. En fonction de la gravité des actes commis (propos irrespectueux, bagarre, séchage d’un évènement obligatoire, etc.), cela peut aller d’un simple rappel à l’ordre accompagné ou non d’une suspension sans salaire, à une mise à pieds menant le plus souvent à un licenciement. Dans la plupart des cas, la seconde option est appliquée si l’athlète venait à ne pas présenter d’excuse pour son comportement nuisible pour le groupe, et à être récidiviste en n’ayant pas assimilé les règles. S’il s’agit d’un élément majeur dans une équipe, il peut effectivement être très difficile de lui trouver un remplaçant de même calibre au niveau sportif en un claquement de doigts, le tout sans bouleverser la hiérarchie mise en place.

GOAT du basketball : le débat fait rage entre Michael Jordan, Kobe et LeBron

Quel est le point commun entre Michael Jordan, Kobe Bryant et LeBron James ? Au delà de leur statut de multiple champion NBA, ils figurent sur la liste des trois meilleurs basketteurs de l’Histoire. Néanmoins, il est très compliqué, voir impossible, de les classer dans l’ordre sur le podium. Pourquoi ? Ces trois grands noms du basket américain ont évolué à des époques différentes. Seul Kobe Bryant a foulé les parquets NBA en même temps que les deux autres candidats. Dès lors, les comparer revient à effectuer à des suppositions. A ce petit jeu, chacun apporte son point de vue. Les avis sont très partagés sur la planète basket. Entre ceux des spécialistes et des fans, le choix du GOAT diverge. Chacun possède ses propres convictions et arguments. Il est donc impossible de trancher unilatéralement. Une chose est certaine : ce débat est éternel.

Malgré cette discussion sans fin, nous avons décidé d’établir un classement. Et ce, en comparant leurs accomplissements respectifs.

Michael Jordan, le vrai GOAT du basketball ?

Michael Jordan cumule un total de six bagues de champion NBA, toutes remportées entre 1991 et 1998. Après une première fausse retraite en 1993, suivie d’un retour sur les parquets un an et demi plus tard, le célèbre numéro 23 a retrouvé son règne en 1996. A son actif, on recense deux « three-peat ». Il s’agit d’une performance unique dans le basket professionnel américain. L’ancienne superstar de Chicago possède une statue à son effigie au United Center, enceinte accueillant les matchs des Bulls.

Aux yeux du Monde entier, MJ restera comme étant l’un des plus grands athlètes de tous les temps. Avec la Dream Team en 1992, il a fait rêver toute une génération à travers le globe. C’est un Dieu vivant pour de nombreux individus. A travers sa marque Jordan, son statut de propriétaire des Charlotte Hornets et ses différents autres business, Michael Jordan tire actuellement des revenus annuels plus importants que durant sa carrière de basketteur NBA. Sa fortune se compte en milliards de dollars. Cela en fait l’un des hommes les plus riches du Monde. Le plus riche chez les basketteurs retraités ou encore en activité.

LeBron James, le dauphin de MJ ?

Toujours en activité et performant en NBA à l’âge de 36 ans, « King James » fait preuve d’une longévité rare. Sélectionné en première position de la draft 2003, celui qui a été surnommé « L’Élu » en est l’un des derniers mohicans. Sans réelle star à ses côtés, il a réussi l’exploit de porter son équipe jusqu’en finale NBA. Ne parvenant pas à franchir la dernière marche, le natif d’Akron s’est résigné à s’entourer d’autres vedettes de la Ligue pour s’installer dans le fauteuil de champion. Et ce, en rejoignant Dwyane Wade et Chris Bosh à Miami dans un premier temps. Puis en retournant dans son état natal, à Cleveland, pour soulever le trophée avec Kyrie Irving à ses côtés. A la recherche d’un nouveau challenge pour sa carrière, LeBron a rejoint en 2018 les mythiques Los Angeles Lakers. Une franchise avec laquelle il a remporté en 2020 sa quatrième bague.

James fait partie des meilleurs basketteurs de tous les temps. Son nom est incontournable dans la discussion pour désigner le GOAT. Contrairement à ses aînés Michael Jordan et Kobe Bryant, qui ont tous les deux remporté le championnat avec une seule institution, il a réalisé cette performance suprême dans les trois franchises NBA pour lesquelles il a joué. Le tout en étant à chaque fois le leader. Meilleur marqueur et intercepteur, deuxième meilleur passeur et sixième meilleur rebondeur de l’Histoire des playoffs, LeBron James a marqué le basket-ball mondial de son empreinte. Au niveau international, ce membre de Team USA a glané trois médailles olympiques. Dont deux en Or. Aux États-Unis, le quadruple MVP de la saison régulière et des NBA Finals a construit un palmarès individuel et collectif que tout basketteur envie.

Kobe Bryant pour compléter le podium ?

Membre à vie des Los Angeles Lakers, Kobe Bryant s’est épaulé de pivots dominants pour soulever à cinq reprises le trophée Larry O’Brien. Shaquille O’Neal puis Pau Gasol ont été les lieutenants du Black Mamba. Très forte individualité, doté d’un fort caractère, celui qui a porté les numéros 8 et 24 au cours de sa carrière NBA possède un palmarès long comme le bras. En 2006, en scorant 81 unités face aux Raptors, il a inscrit son nom dans la légende en réalisant la deuxième meilleure performance de l’Histoire de la NBA en terme de points marqués sur un seul match. Collectivement, en plus de ses bagues de champion NBA, Kobe Bryant a remporté deux fois la médaille d’Or aux Jeux Olympiques.

Aux yeux de la planète entière, Bryant restera comme étant l’un des meilleurs basketteurs de tous les temps. Michael Jordan le considérait comme son petit frère. Son décès tragique dans un accident d’hélicoptère en janvier 2020 a bouleversé des millions de vies. L’héritage qu’il a laissé à ses enfants, ainsi qu’aux générations actuelles et futures de basketteurs, est immense.

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A propos de l'auteur de cet article
Alan Le Bolloch

Alan Le Bolloch

Alan est le fondateur et photographe de Basket-BallWorld ! Depuis plus de 10 ans, il partage sur ce blog sa passion pour la balle orange. Il voyage régulièrement aux États-Unis pour couvrir de nombreux matchs NBA. Alan est aussi l'auteur de l'ouvrage "Créer un site internet à succès : vivre de sa passion et réaliser ses rêves".
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