Au basket-ball, il n’y a pas que la NBA qui compte. Si la Grande Ligue américaine génère des milliards de dollars chaque année, d’autres organisations sont également en mesure de proposer des revenus annuels à sept chiffres à leurs athlètes. Les clubs les plus riches du Vieux Continent rémunèrent leurs vedettes jusqu’à plusieurs millions d’euros nets. Au pays de l’Oncle Sam, les salaires les plus bas commencent à 898 000 dollars (soit environ 764 000 euros). Sachant que les impôts et taxes sont plus élevés aux États-Unis, et que les avantages en nature (hébergement, hôtel, billets d’avion pour les proches du joueur) n’existent pas en NBA, il est parfois préférable financièrement pour un basketteur d’être la star d’une grosse écurie d’Euroleague. Cela étant dit, retournons désormais au vif du sujet. Selon une enquête menée par Eurohoopes, voici les dix basketteurs les mieux payés en Europe en 2023 :
Nikola Mirotic
Naturalisé espagnol, cet intérieur d’origine monténégrine est le basketteur le mieux payé en Europe. Finaliste de l’Euroleague avec le Barça, Mirotic touche plusieurs millions d’euros chaque saison depuis son retour sur le Vieux Continent en 2019. L’ancien joueur NBA des Bulls, des Pelicans et des Bucks est une vedette en Espagne. Sa signature en Catalogne avait fait couler beaucoup d’encre dans les médias.
Shane Larkin
Larkin a fait le choix de devenir une star en Europe au lieu de rester dans l’anonymat en NBA. Tout un pays a adopté ce lutin américain. Naturalisé turc en 2020, le 18ème choix de la draft NBA 2013 possède à son palmarès deux titres de champion de Turquie ainsi qu’un trophée de vainqueur de l’Euroleague. Shake Larkin a battu des records de points et de paniers marqués depuis son arrivée à Efes Istanbul en 2018. Les défenses européennes n’ont pas encore trouvé la clé pour le contenir. Il exporte ses talents pour plus de 3 millions d’euros nets par an.
Vasilje Micic
Bien qu’approché par Oklahoma City en NBA, le coéquipier de Shane Larkin a décidé de rester en Turquie au moins une saison supplémentaire. Élu MVP de la saison régulière ainsi que du Final Four de l’Euroleague, l’arrière serbe préfère pour le moment construire sa légende dans la compétition européenne reine. Avec des émoluments avoisinant les 300 000 euros nets par mois à Istanbul, on peut le comprendre. En tant que rookie NBA, il n’est pas garanti qu’il toucherait un montant similaire ou supérieur de l’autre côté de l’Atlantique.
Milos Teodosic
Le génial meneur de jeu serbe Milos Teodosic a perdu de son génie. Néanmoins, il a su parfaitement négocier son contrat lors de sa signature à la Virtus Bologne. Ancienne vedette de l’Euroleague, ayant par la suite tenté sa chance en NBA sans y rencontrer un grand succès, Teodosic avait surpris en s’engageant pour un club disputant à l’époque l’Eurocup. Mais le salaire très attractif qui lui était proposé était difficile à refuser. On parle de plus de 2 millions d’euros nets par saison. Sa science du jeu et de la passe était auparavant inégalée en Europe. Néanmoins, Teodosic a pris de l’âge et a été victime de plusieurs pépins physiques. Il n’est plus aussi dominant comme il a pu l’être par le passé.
Will Clyburn
Star de la VTB League et de l’Euroleague avec le CSKA Moscou lors des dernières saisons, Will Clyburn a quitté la Russie comme beaucoup de basketteurs étrangers. Recrue estivale phare de l’Anadolu Efes Istanbul, l’ailier américain veut aider l’armada turque à remporter un troisième titre consécutif de champion d’Europe des clubs. Pour l’attirer dans ses filets, la formation stambouliote a sorti le chèquier. Avec des émoluments annuels proches des 2 millions de dollars, on peut dire que Clyburn ne s’est pas vendu au rabais.
Mike James
Mike James est le basketteur le mieux payé de l’Histoire du championnat de France de basket-ball. Et de très loin ! En prolongeant son contrat à l’AS Monaco Basket l’été dernier, il a pulvérisé son propre record. Pour la saison 2022-2023, le fantastique meneur de jeu américain va toucher un salaire supérieur à 2,1 millions d’euros nets. Une somme qui a de quoi en faire sauter plus d’un de son siège. Néanmoins, ses émoluments sont amplement justifiés. James est un athlète d’exception, capable de prendre un match à son compte pour faire gagner son équipe.
Nicolo Melli
Cadre de la sélection nationale italienne et du club milanais, Nicolo Melli appartient à la catégorie des meilleurs joueurs d’Euroleague. Il est donc payé en conséquence. Son salaire mensuel est évalué à près de 200 000 euros. Ce qui correspond à un très bon salaire annuel dans le championnat de France Elite ! Si l’on enlève les impôts et taxes du salaire dont il bénéficiait en NBA, et que l’on ajoute les avantages en nature qu’il perçoit en Europe, à savoir un logement et un véhicule, ses revenus sont à peu près identiques.
Kevin Pangos
Star de l’Euroleague avec le Zenith de Saint-Petersbourg en 2020-2021, Kevin Pangos retrouve le basket européen après un an d’exil en Amérique. Le meneur de jeu canadien voulait à tout prix tenter sa chance en NBA. Il a obtenu ce qu’il voulait, signant un contrat avec les Cleveland Cavaliers. Malheureusement pour lui, Pangos a été très peu utilisé par le coach. Il s’est donc résolu à revenir sur le Vieux Continent, où de nombreuses écuries le courtisaient. Son choix s’est finalement tourné vers Milan. Doté de forts moyens financiers, le club italien lui proposait un salaire très intéressant. Celui-ci est similaire à son coéquipier Nicolo Melli.
Tomas Satoransky
Le meneur de jeu star de l’équipe nationale de République Tchèque a connu une carrière NBA longue de six saisons. Transféré à deux reprises lors du précédent exercice, il était clairement en perte de vitesse dans la Grande Ligue. Le natif de Prague a donc préféré rentré en Europe plutôt que de poursuivre son parcours aux Etats-Unis. En signant au FC Barcelone, Satoransky s’est assuré un très bon salaire. Celui-ci est estimé à légèrement plus de 2 millions d’euros annuels.
Toko Shengelia
En s’engageant à la Virtus Bologne, Toko Shengalia a augmenté son salaire. Il touche des émoluments avoisinant 2 millions d’euros par an. Une très jolie somme ! L’ex ailier-fort géorgien du CSKA Moscou est un basketteur majeur sur le Vieux Continent. Il n’a jamais réussi à percer en NBA, ni à y exister, lors de ses tentatives.
Ils ont quitté le Top 10 des meilleurs salaires en Europe
Nikola Milutinov
Au basket, les centimètres dans la raquette se payent cher. Du haut de ses 2m14, Nikola Milutinov profite de son physique rare et avantageux pour très bien gagner sa vie. Le géant pivot serbe du CSKA Moscou touchera un peu moins de 2 millions d’euros cette saison. Sportivement, ce salaire astronomique peut se justifier du fait que Milutinov était le meilleur rebondeur de l’Euroleague pendant deux années consécutives, avant qu’il ne se blesse.
Jan Vesely
Intérieur particulièrement athlétique et puissant, Jan Vesely a passé trois saisons et demi en NBA avant de retourner en Europe. L’international tchèque évoluait au Fenerbahce depuis 2014. Il a changé d’écurie durant l’intersaison pour faire équipe avec son compatriote Tomas Satoransky. En effectuant ce changement de destination, il a même accepté une baisse de salaire. Vesely reste très bien payé. Les millions d’euros qu’il a engrangé jusque là lui permettent de mener la belle vie.
Walter Tavares
Le colosse du Real Madrid n’a pas d’équivalent en Europe. C’est la raison pour laquelle il est payé plus d’1,5 million de dollars par an par l’institution ibérique. Sur le parquet comme en dehors, Walter Tavares est impressionnant physiquement. Natif du Cap-Vert, l’intéressé mesure plus de 220 centimètres et pèse près de 120 kilogrammes. Il a été élu meilleur défenseur de l’Euroleague en 2019 et 2021.
Nando De Colo
Nando De Colo bénéficie d’un statut de superstar en Europe, alors qu’il était relégué sur le banc en NBA. Le nordiste est également un leader et cadre de l’équipe de France. En club, l’ancien arrière du Fenerbahce faisait partie des dix basketteurs les mieux payés en Europe en 2021. Et ce, avec une paie globale s’élevant à 1.6 million d’euros sur douze mois. En rejoignant le projet de l’ASVEL pour deux ans, De Colo a fait une croix sur un salaire potentiellement bien plus conséquent à l’étranger. Mais il aura le loisir de vivre en France tout au long de l’année.
Kostas Sloukas
De retour à l’Olympiakos depuis la saison passée après presque cinq ans au Fenerbahce, Kostas Sloukas s’y sent comme à la maison. Plus tôt dans sa carrière, il avait déjà porté le maillot du club athénien pendant cinq saisons. Ce combo guard grec est une référence à son poste de jeu en Europe. Élément incontournable dans le dispositif du coach Geórgios Bartzókas, Sloukas est payé en conséquence.
Cory Higgins
Non-drafté en NBA mais étant tout de même parvenu à se frayer un chemin pour évoluer dans la Grande Ligue, Cory Higgins a construit son palmarès sur le Vieux Continent. Quadruple champion de la VTB League, double vainqueur de l’Euroleague et sacré champion d’Espagne en 2021 avec Barcelone, le natif de Danville a soulevé pas mal de trophées. A 33 ans, cet arrière américain expérimenté en Europe dispose d’une valeur forte sur le marché.