Tout savoir sur la draft NBA

Organisée à New York à la fin de chaque saison, la draft NBA peut changer le destin des équipes du championnat.
Draft NBA

La draft NBA peut changer le destin des équipes du championnat. Récupérer dans ses rangs un prodige de classe mondial est effectivement très alléchant pour les équipes qui cherchent systématiquement à se renforcer pour être plus compétitives. Et, ainsi, espérer décrocher le titre de champion à terme.

Quelle est l’utilité de la draft NBA ?

Chaque année, la draft NBA a pour but de rééquilibrer les forces au sein des franchises appartenant à la ligue de basket la plus prestigieuse au Monde. Les clubs ayant présenté les moins bons bilans de victoires/défaites auront plus de chances de décrocher le gros lot. Une loterie est organisée chaque année entre les quatorze équipes non qualifiées pour les playoffs. Même si on est jamais à l’abri de surprises et que la probabilité d’obtenir le premier choix de la draft est plus élevée pour les plus mauvais élèves, l’équipe présentant le plus de matchs perdus lors de la saison écoulée devrait a minima choisir dans le Top 5.

Un tirage au sort est mis en place afin de ne pas inciter les équipes au tanking. Ce terme signifie faire exprès de perdre pour augmenter ses chances de se renforcer la saison suivante. Une fois que l’ordre des franchises choisissant dans le Top 14 a été déterminé par le biais des probabilités et du hasard, les équipes participantes aux phases finales du championnat vont sélectionner leur nouvelle recrue selon un ordre établi par le classement définitif de la saison régulière précédente.

La draft NBA : un moyen pour permettre aux équipes de se renforcer

Pour les équipes, choisir en premier ou avant ses principaux concurrents est un avantage certain. Si la cuvée présente un basketteur amené à régner dans la Grande Ligue pendant une ou deux décennies, à l’image de LeBron James ou Zion Williamson, la franchise qui va être en mesure de le récupérer a tout gagné. D’un point de vue sportif, il est impossible qu’elle reste coincée la saison suivante dans les profondeurs de sa conférence. De plus, au niveau business, les ventes de maillots vont augmenter… Au même titre que le nombre d’abonnements aux matchs et le nombre de spectateurs assistant aux rencontres à domicile. La billetterie se retrouve automatiquement boostée.

Par ailleurs, si elles ne souhaitent pas ajouter de rookie à leur effectif, ou bien que le joueur qu’elles ont sélectionné ne leur convient pas, les franchises peuvent utiliser leur choix de draft pour effectuer un transfert ou récupérer du cash. Les San Antonio Spurs sont les spécialistes de cette stratégie qui a porté ses fruits ! Experts dans le scouting, Gregg Popovich et son équipe ont été dominants en NBA durant plus de 20 ans consécutifs grâce à d’excellentes opérations effectuées le soir de la draft. Leur dernier coup de maître a eu lieu en 2011. Lorsqu’ils ont échangé George Hill aux Pacers… Pour récupérer Kawhi Leonard, choisi en 15ème position par la franchise localisée à Indianapolis.

A l’occasion de la draft, les franchises ont également la possibilité d’obtenir les droits NBA sur un joueur évoluant à l’étranger. Et ce, dans le cas où celui-ci souhaiterait dans l’immédiat poursuivre sa carrière en dehors des États-Unis. Ainsi, si une autre équipe souhaite l’intégrer un jour à son effectif, elle doit trouver un arrangement financier avec la franchise disposant de ses droits en NBA pour pouvoir l’engager.

Des intérêts financiers pour les athlètes

Pour les joueurs, leur position à la draft NBA est très importante sur le plan contractuel et financier. Plus un athlète est sélectionné haut, plus son salaire durant son contrat rookie sera élevé. Une grille salariale a été établie par la Ligue. Une fois libéré de ce deal restrictif d’une durée de quatre ans maximum, l’intéressé sera éligible au contrat max si la franchise dans laquelle il évolue souhaite lui en proposer un. Mis à part tout cela, une sélection au premier tour de la draft offre aux heureux élus un contrat garanti de deux ans (plus deux autres optionnelles). Il s’agit donc d’un certain confort pour les jeunes pépites qui rencontreraient des difficultés à s’imposer d’entrée en NBA.

L’avenir est beaucoup plus incertain pour les joueurs draftés au second tour. Les franchises n’ont pas l’obligation de leur faire signer un contrat garanti. Cela leur donne néanmoins l’opportunité de visiter les installations de l’équipe qui les a choisi, d’être invité à la Summer League et de s’y montrer devant les coachs et dirigeants, mais aussi de nombreux observateurs de la ligue et d’autres championnats. Éventuellement, ils peuvent également participer au training camp de pré-saison, mais prennent le risque d’être « coupés » avant le début de la saison régulière NBA, et/ou d’être envoyés en G-League.

La position d’un joueur à la draft NBA n’a aucune signification

Néanmoins, la place à laquelle les basketteurs sont sélectionnés ne veut finalement rien dire quant à leur futur statut en NBA. A titre d’exemple, le fabuleux arrière argentin Manu Ginobili a réalisé une carrière exceptionnelle sous le maillot des San Antonio Spurs avec quatre titres de champion et deux sélections au All-Star Game. Et ce, après avoir été choisi en 57ème position de la draft 1999. A l’inverse, des premiers choix de draft qui se sont avérés être un fiasco total existent également.

De nombreux seconds tours de draft ou fin de premier tour sont devenus All-Stars, tandis qu’une multitude de lottery picks ont effectué une carrière anecdotique au sein de la grande ligue américaine.

A la draft, les franchises ne choisissant pas en premier misant principalement sur le potentiel à moyen terme d’un athlète plutôt que ses capacités actuelles à s’imposer dans le championnat, les erreurs de casting s’avèrent légions. Mais si le talent et le potentiel sont présents chez un joueur choisi au second tour, et que la franchise qui l’a récupéré croit fortement en lui, une longue carrière en tant que titulaire est possible.

N°1 de la draft NBA : les cinq plus gros flops des années 2000

Chaque année, les équipes ne participant pas aux playoffs espèrent décrocher le gros lot lors de la loterie de la draft. Avoir le privilège de choisir en premier la « pépite » de son choix parmi une centaine d’athlètes est un luxe pouvant parfois devenir un cauchemar. Effectivement, un numéro 1 de la draft NBA est censé être le futur franchise player de l’équipe qui a jeté son dévolu sur lui.

Sélectionner un futur flop est la hantise de tout dirigeant, qui peut logiquement craindre pour la pérennité de ses fonctions dans la franchise en cas de mauvaises décisions. Basket-BallWorld a recensé les cinq plus gros flops réalisés au cours des vingt dernières années.

Kwame Brown en 2001

Premier basketteur lycéen sélectionné en première position de la draft NBA sans être passé au préalable par la case université ou professionnelle à l’étranger, ce pivot de 2m11 a été une énorme déconvenue. Choisi par les Washington Wizards, ce fût l’une, si ce n’est la pire, des décisions prises par Michael Jordan et ses collègues en tant que dirigeants en NBA.

Brown livra d’abord une saison rookie timide (4.5 points et 3.5 rebonds en 14 minutes de temps de jeu en moyenne par match) avant d’atteindre son pic deux ans plus tard avec des statistiques de 10.9 points, 7.4 rebonds et 1.5 passe décisive en 30 minutes passées sur le terrain. Comme souvent pour des athlètes prodiges à qui l’ont promet un avenir brillant mais qui sont fragiles physiquement, des blessures sont ensuite venues se mêler à sa carrière.

Ajoutez à cela un manque de professionnalisme, puisque Kwame s’embrouilla avec son coach et plusieurs de ses coéquipiers, en plus d’avoir séché un entraînement ainsi qu’un match, et vous avez un joueur dont la cote est au plus bas.

Malgré tout, plusieurs autres franchises ont décidé de lui faire confiance dans leur raquette. A commencer par les Los Angeles Lakers, qui l’ont conservé pendant trois saisons avant de l’envoyer au Memphis Grizzlies en échange de Pau Gasol. Après une pige de seulement quinze matchs dans le Tennessee, Kwame Brown prendra la direction des Detroit Pistons avec qui il disputera deux saisons anecdotiques sur le plan individuel.

Devenu propriétaire des Charlotte Bobcats (aujourd’hui Charlotte Hornets), Michael Jordan tenta ensuite de le relancer au sein de sa franchise avec un semblant de réussite, avant que le principal intéressé ne termine sa carrière NBA avec les Golden State Warriors puis les Philadelphia 76ers.

Andrea Bargnani en 2006

Premier et seul européen à ce jour à avoir été sélectionné en première position de la draft NBA, l’ancien international italien n’a jamais confirmé les grandes attentes placées en lui à sa sortie du Benetton Trévise, ancienne institution du basket sur le Vieux Continent. Si ses performances et sa trajectoire ont forcément déçu, n’atteignant pas le niveau d’un All-Star, il n’a pas non plus vraiment échoué dans la grande ligue américaine.

Choisi par les Toronto Raptors, qui ont durant un temps possédé l’équipe la plus cosmopolite et internationale du championnat nord-américain, et qui ont vu leur stratégie payer en juin dernier en décrochant le premier titre de champion de leur Histoire avec six joueurs étrangers (le camerounais Pascal Siakam, le congolais Serge Ibaka, l’espagnol Marc Gasol, le britannique OG Anunoby, le lituanien Jonas Valančiūnas et le canado-lucien Chris Boucher) et un GM nigérian (Masai Ujiri) à sa tête, Bargnani n’est jamais devenu le franchise player de l’équipe canadienne en sept saisons passées là-bas.

Lors de l’exercice 2010/2011, il fut certes le meilleur marqueur des Raptors avec 21.4 points de moyenne par match mais le bilan collectif des siens fut catastrophique (avant-dernier de la Conférence Est avec 22 victoires pour 60 défaites). Puis des pépins physiques à répétition viendront l’embêter et mettre fin à son aventure à Toronto.

Transféré aux New York Knicks en 2013, l’Italien y restera deux saisons en affichant des statistiques correctes avec 14 points et 5 rebonds cumulés en moyenne par match. Cependant, il ne disputa à chaque fois que la moitié de la saison… Une dernière expérience anecdotique d’un an aux Brooklyn Nets viendra mettre un terme à sa carrière en NBA en 2016, à l’âge de 30 ans.

Suite à cela, Andrea Bargnani retourna en Europe et plus précisément à Vitoria, en Espagne, pour y disputer l’Euroleague. Coupé par le club basque avant le terme de ses deux ans de contrat, il s’agira finalement de sa dernière expérience en tant que basketteur professionnel…

Greg Oden en 2007

Terreur des raquettes durant ses années au lycée et son unique saison passée à l’université d’Ohio State, ce big man a été sélectionné en pôle position de la draft 2007 à seulement 19 ans par les Portland TrailBlazers. Du haut de ses 2m13 et avec son visage de trentenaire, voir quarantenaire, alors qu’il n’avait pas encore soufflé ses 20 bougies, Oden avait de quoi intimider ses adversaires physiquement.

Ce pivot qui était censé dominer la NBA pendant plus d’une décennie n’est finalement jamais parvenu à s’imposer dans la meilleure ligue au Monde. Auteur d’une saison blanche dès son arrivée aux TrailBlazers en raison d’une micro-fracture au genou droit contractée lors de la pré-saison, l’intéressé est revenu au jeu en 2008/2009 pour y disputer sa véritable saison rookie.

Une blessure au pied, puis à nouveau une autre au genou droit, l’auront fait manquer une vingtaine de matchs. Néanmoins, en réalisant 16 « double-double » dont une pointe à 24 points et 15 rebonds lors d’une rencontre face aux Milwaukee Bucks, l’ancien Buckeyes montra un aperçu intéressant de ses capacités au plus haut niveau. Et alors que le début de saison suivante le voyait poursuivre les bonnes performances (il compila 11.1 points à 60.5% de réussite aux tirs, 8.5 rebonds et 2.3 contres en 24 minutes de temps de jeu), c’est cette fois-ci le genou gauche qui a lâché le géant Greg.

Ce nouveau pépin physique signa la fin de la carrière d’Oden en tant que basketteur professionnel, même s’il tenta quatre ans plus tard un ultime come-back en NBA avec le Miami Heat, alors champion en titre, lors de l’exercice 2013/2014. Auteur de statistiques anecdotiques (2.9 points et 2.3 rebonds en 9 minutes) lors de ses vingt-trois apparitions en saison régulière, il ne décrochera pas la tant convoité bague de champion, en étant vaincu en cinq manches lors des NBA Finals par les San Antonio Spurs de Tony Parker.

Anthony Bennett en 2013

Cet ailier-fort canadien est assurément le plus gros bide des numéros 1 de la Draft NBA de la dernière décennie. Des stars telles que Victor Oladipo, Giánnis Antetokoúnmpo ou encore Rudy Gobert ont été sélectionnées après lui. Même s’ils ont été sacrés champions NBA trois ans plus tard, en 2016, suite au retour au bercail de LeBron James, les Cleveland Cavaliers peuvent s’en mordre les doigts.

Pour commencer sa carrière dans la grande ligue américaine, Bennett a manqué la cible lors de ses quinze premières tentatives. Cela en dit déjà long sur les capacités de ce basketteur à devenir un joueur majeur chez les pros. Les apparences et statistiques sont parfois trompeuses. Machine à « double-double » en NCAA, le championnat universitaire américain, le natif de Toronto n’a jamais dépassé la barre des 20 points et des 11 rebonds en NBA.

Les blessures ne l’auront lui n’ont plus pas épargné, mais même en pleine forme et santé, il n’est pas sûr qu’Anthony aurait fini par percer. Après 151 matchs disputés en NBA (pour des moyennes en carrière de 4.4 points et 3.1 rebonds) en l’espace de quatre saisons avec quatre franchises différentes (Cleveland Cavaliers, Minnesota Timberwolves, Toronto Raptors et Brooklyn Nets), il a ciré le banc du Fenerbahce en Euroleague… Son niveau de jeu est celui de la ligue de développement de la NBA, la G-League, où il s’est montré plus à l’aise.

Markelle Fultz en 2017

Le syndrome de ne pas répondre aux attentes d’un numéro 1 de la draft ne touche pas uniquement les grands gabarits. Le meneur de jeu Markelle Fultz en est la preuve. Sélectionné en première position par une franchise d’avenir, les Philadelphia 76ers, après seulement un an passé à l’Université, l’intéressé s’est d’abord blessé à l’épaule après uniquement quatre matchs disputés… Avant de revenir pour les dix dernières rencontres de la saison régulière… Et de battre un record de précocité dans l’Histoire de la NBA en y réalisant de justesse son premier triple-double à l’âge de 19 ans et 317 jours.

Néanmoins, si elles ne sont pas catastrophiques, ses statistiques individuelles lors de sa saison rookie ne resteront pas dans les annales (7.1 points, 3.1 rebonds et 3.8 passes décisives en 18 minutes passées sur le parquet). Sa seconde saison, en tant que sophomore, ne fut guère plus réussi. Il ne disputa que 19 matchs au total, avec des statistiques similaires et des taux d’adresse aux tirs catastrophiques : 28.6% de réussite à trois-points, 56.8% de réussite sur la ligne des lancers-francs. Transféré en cours d’année à Orlando, Fultz ne portera le maillot du Magic qu’à la rentrée suivante.

Son changement d’environnement semble avoir été une excellente chose pour lui. Avant la suspension de la saison NBA, Markelle s’apprêtait à vivre enfin une saison complète. De plus, s’il n’a pas encore réglé ses soucis d’adresse derrière l’arc avec 25.4% de réussite, ses statistiques personnelles ont néanmoins augmenté. Meilleur passeur (avec 5.2 passes décisives) et intercepteur (avec 1.3 interception) de sa nouvelle équipe cette saison, il pointe par ailleurs en cinquième position des scoreurs du Orlando Magic avec « seulement » 12.1 points marqués en 28 minutes de temps de jeu en moyenne par match. Des performances qui sont encore loin des standards des All-Stars de la ligue. Mais il y a du mieux.

Sachant qu’il aura 22 ans le 29 mai prochain, son jeune âge est donc porteur d’espoirs pour la suite de sa carrière. En espérant que la magie de Disney opère pour lui dans la ville abritant l’un des célèbres parcs d’attraction de la marque américaine dans le Monde.

Les meilleures affaires de la draft NBA

Il y a les pires flops réalisés à la draft NBA par les franchises disposant du premier choix. A l’inverse, on retrouve également de bien meilleures affaires réalisées le soir de la cérémonie annuelle du basket américain. Quatre joueurs internationaux figurent dans cette liste réduite de cinq joueurs. Leur empreinte dans la Grande Ligue a été réel. Et il l’est encore pour certain d’entre eux. Voici les cinq meilleurs steals dans l’Histoire de la draft NBA.

Manu Ginobili

Avant-dernier choix de la draft 1999, l’élégant arrière gaucher argentin a atterri aux San Antonio Spurs. Manu Ginobili aura passé l’intégralité de sa carrière aux États-Unis au sein de la franchise texane. Cette dernière en aura fait un membre essentiel de son Big Three avec Tim Duncan et Tony Parker. Ayant pris sa retraite à l’âge de 41 ans, Ginobili a connu une carrière remplie de succès. Individuellement, il a été élu MVP des JO et de l’Euroleague. Et ce, en plus d’être deux fois All-Star NBA. Collectivement, le natif de Bahia Blanca a remporté les trois compétitions les plus prestigieuses au Monde. A commencer par l’Euroleague en 2001 avec Bologne et la NBA à quatre reprises (2003, 2005, 2007 et 2014) avec les Spurs. Mais aussi les Jeux Olympiques (médaille d’Or en 2004 à Athènes) avec son pays. La grande classe !

Isaiah Thomas

Isaiah Thomas est l’un des plus petits joueurs par la taille de la NBA des années 2010. Mais il est doté d’un si grand cœur ! Les obstacles et difficultés rencontrées sur le plan sportif et personnel ne l’ont pas abattu. A l’image de sa sélection en dernière position de la draft NBA 2011. Thomas a redoublé d’efforts pour prouver à tout le monde qu’ils avaient eu tord de ne pas le retenir plus tôt dans la cuvée. Avec plus de 11 points de moyenne par match, il a été impactant dès sa première saison dans la Grande Ligue. Il a ensuite changé de dimension en devenant All-Star cinq ans plus tard ! La saison suivante, Isaiah Thomas devenait l’un des meilleurs scoreurs de NBA. Cela avec près de 29 points inscrits par rencontre ! Son ascension a tout simplement été incroyable. Cependant, sa chute a ensuite été aussi spectaculaire.

Nikola Jokic

L’intérieur international serbe est l’une des nouvelles stars de la NBA. All-Star ces quatre dernières saisons et même sacré MVP du championnat en 2021, Nikola Jokic est une pointure XXL. Peu de personnes lui auraient présagé un tel avenir. Il faut dire que dans sa jeunesse, l’intéressé était un adolescent obèse addict au Coca-Cola. Son sens incroyable du collectif, son agilité exceptionnelle balle en mains pour un athlète de 2m13 et sa grande polyvalence en font un joueur incontournable dans le dispositif de Mike Malone. Sa sélection en 41ème position de la draft NBA 2014 ressemble aujourd’hui à une aberration. Toutes les autres équipes du championnat sont passées à côté de ce joyau.

Luis Scola

A l’image de son compatriote Manu Ginobili, Luis Scola est passé sous les radars de l’ensemble des franchises NBA. A l’exception d’une équipe, les San Antonio Spurs ! Le champion olympique a tapé dans l’œil de l’organisation texane. Celle-ci est ouverte au basket international depuis la fin des années 1990. Cependant, l’intérieur argentin n’aura jamais porté les couleurs des Spurs. Le 56ème choix de la draft 2002 a attendu 2007 pour effectuer ses grands débuts en NBA. C’était avec les Houston Rockets, une autre franchise localisée dans le Texas. Là-bas, Luis Scola s’est imposé comme un joueur majeur. Il y a notamment réalisé une saison à plus de 18 points, 8 rebonds et 2 passes décisives en moyenne par match. Des statistiques de All-Star ! Ayant par la suite beaucoup bougé (Suns, Pacers, Raptors et Nets), Scola a quitté la NBA en 2017, à 37 ans !

Marc Gasol

Marc Gasol est l’un des plus grands steals de l’Histoire de la draft NBA. Il a en effet été sélectionné au second tour, en tant que 48ème choix plus précisément. Les Lakers possédaient alors ses droits, en tant que franchise l’ayant drafté. Contrairement à son grand frère Pau Gasol, Marc a patienté un an avant de rejoindre la Grande Ligue. Entre temps, Los Angeles et Memphis ont réalisé un transfert incluant les deux frangins. Pau deviendra double champion NBA avec L.A. Tandis que Marc s’imposera comme son digne successeur aux Grizzlies. Au point d’être élu meilleur défenseur du championnat et trois fois All-Star. 2019 sera l’année de la consécration pour Marc Gasol. Il aura été sacré à la fois champion NBA avec les Raptors et champion du Monde avec l’Espagne. Le tout en étant un élément majeur des deux équipes !

Les joueurs non-draftés qui ont excellé en NBA

A l’ère de YouTube et des réseaux sociaux, il est de plus en plus difficile de passer inaperçu et donc d’échapper aux radars des recruteurs. La plupart joueurs de cette sélection sont désormais retraités des parquets. Voici quatre basketteurs professionnels ayant réalisé une carrière remarquable dans la grande ligue américaine, malgré le fait d’avoir été snobé par les trente franchises NBA le soir de la draft.

Ben Wallace, un défenseur hors pair non-drafté

Non drafté à sa sortie de l’Université de Virginia Union en 1996, celui qui a hérité du surnom de « Big Ben » a tout de même réussi à rejoindre la NBA en signant avec les Bullets de Washington (depuis devenus les Wizards). Comme le démontrent son faible pourcentage de réussite aux lancers-francs (41.4% en carrière) et sa faible moyenne de points (5.7) par match, le natif de White Hall n’était pas très doué offensivement. Cependant, il excellait en défense.

Spécialiste du contre et dur au mal, il ne se laissait que très rarement scoré dessus. Les meilleurs attaquants de la Ligue qui ont croisé sa route l’attesteront : ils ont rencontré d’innombrables difficultés pour prendre le dessus sur lui. Sacré quatre fois meilleur défenseur de la NBA (2002, 2003, 2005 et 2006), également quatre fois All-Star, Ben Wallace fait partie des joueurs légendaires de la grande ligue américaine. Les Detroit Pistons, avec qui il a remporté le titre en 2004, ont retiré son numéro 3.

Udonis Haslem, l’un des plus célèbres basketteurs NBA non-draftés

L’enfant de Miami ! En plus d’être né dans cette ville, il y a grandi jusqu’au lycée et y est revenu pour y disputer l’intégralité de sa carrière en NBA… après des débuts professionnels en France à Chalon-sur-Saône ! Cet ailier-fort costaud a effectivement été contraint de traverser l’Atlantique en 2002, après ne pas avoir entendu son nom à l’occasion de la grande messe annuelle du basket américain. Avec le Heat, il a atteint les finales à six reprises et a remporté trois bagues de champion (2006, 2012 et 2013).

Productif dès sa première saison dans la ligue US, Udonis Haslem s’y est imposé comme parmi les dix meilleurs rookies. Par ailleurs, il est devenu en 2012 le premier joueur non-drafté de l’Histoire de la NBA à avoir établi un nouveau record de rebonds arrachés en une saison. Même si son impact était limité lors des cinq dernières saisons dans le rôle de mentor et de relai du coach Erick Spoelstra sur le banc et dans les vestiaires, l’ancien acolyte de Dwyane Wade a marqué de son empreinte la franchise floridienne. A 40 ans, même si sa retraite sportive approche à grands pas, il fait partie des derniers dinosaures en NBA à n’avoir porté les couleurs que d’une seule franchise.

Bruce Bowen, un parcours de combattant en passant par la France

Cet ailier natif de Californie a dû patienter jusqu’à ses 26 ans pour poser les pieds en NBA ! A l’instar de son compatriote Udonis Haslem, sa carrière a elle aussi débuté en France. Mais contrairement au triple champion NBA avec le Miami Heat, celui qui a décroché trois bagues de champion avec les San Antonio Spurs en cinq ans (2003, 2005 et 2007) y a disputé trois saisons. Une première avec Le Havre en 1993, avant de rejoindre Évreux en 1994 puis Besançon en 1996. Entre ses deux dernières expériences dans le championnat de France, Bruce Bowen était rentré aux États-Unis pour y évoluer en CBA.

Ce n’est qu’après un second passage à Miami, après des expériences très mitigées aux Boston Celtics et aux Philadelphia 76ers, qu’il s’est vu offrir une réelle opportunité en NBA. Les San Antonio Spurs l’ont récupéré la saison suivante et l’ancien coéquipier de Tony Parker s’y est fait une place en or par l’intermédiaire de deux de ses spécialités : en tant que défenseur sur l’homme et shooteur à trois-points. Son numéro 12 figure au plafond de l’antre de la franchise texane.

Jeremy Lin, de non-drafté à superstar du jour au lendemain

Cet ancien étudiant de la prestigieuse faculté d’Havard a effectué des premiers dribbles anecdotiques en NBA lors de la saison 2010/2011. Alternant entre les Golden State Warriors et la case G-League, Jeremy Lin était alors un joueur non-drafté comme un autre. Il tentait bien que mal à se faire une place dans la grande ligue. Ce n’est que la saison suivante, lorsque les New York Knicks décidèrent un soir de février de l’introniser dans leur cinq majeur, que la magie opéra. En guidant la mythique franchise new-yorkaise à sept victoires de rang avec des statistiques personnelles dignes d’un All-Star, sa hype aura atteint des sommets. Alors qu’il était inconnu du grand public, Lin intégra comme par magie le classement des 100 personnalités les plus influentes du Monde !

S’il n’aura pas effectué une grande carrière en NBA, elle reste honorable à ce jour. Jeremy Lin aura marqué l’Histoire du basket asiatique et plus particulièrement taïwanais. A son actif, un titre de champion NBA avec les Toronto Raptors en 2019, même si son rôle aura été très limité par le coach Nick Nurse durant les playoffs. Parti dans le championnat Chinois la saison passée pour se relancer, il souhaite toujours retrouver une place au sein de la grande ligue américaine. A 32 ans, c’est encore possible, mais avec certainement des conditions particulières.

Les français et la draft NBA

Chaque année, plusieurs basketteurs français se présentent à la draft NBA. Avec, au final, plus ou moins de réussite…

ESPN place 4 français dans le Top 30 de la Draft NBA 2020

Selon les dernières estimations (« mock draft ») datant du 13 octobre 2018 des spécialistes ultra pointus du célèbre média sportif américain ESPN, quatre prospects français pourraient être retenus par des franchises nord-américaines au premier tour de la draft NBA en 2020. Si ces prévisions venaient à se concrétiser dans un an et demi, cela serait une grande première dans l’Histoire du basket français et international ! Jamais quatre basketteurs internationaux (hors États-Unis) appartenant à un même pays n’ont été sélectionnés la même année à l’issue du premier tour de la grande messe annuelle du meilleur championnat de basket-ball au Monde.

Il faut dire que les leaders de l’exceptionnelle génération française 2001, sacrée championne d’Europe U16 en 2017 et vice-championne du Monde U17 en 2018 en attendant le championnat d’Europe U18 l’été prochain, seront particulièrement convoités par les recruteurs en 2020, année à partir de laquelle ces futurs stars du basket hexagonal pourront figurer sur la liste des joueurs éligibles à la draft NBA. Trois jeunes prodiges français foulant actuellement les parquets de l’Élite française appartiendraient même au Top 15 mondial de leur catégorie d’âge !

Théo Maledon (1m92, 17 ans) – Prévision ESPN : 8ème choix de la Draft NBA 2020

Ce meneur de jeu athlétique et de grande taille pourrait s’imposer comme étant le patron de l’Asvel Lyon-Villeurbanne à la mène avant son futur grand départ pour la NBA ! Deuxième meilleur scoreur, rebondeur, passeur et intercepteur des Bleuets derrière son compatriote Killian Hayes lors du titre européen acquis en 2017 avec les 16 ans et moins, Maledon est actuellement le joueur français le plus performant en Jeep Elite parmi les jeunes nés en 2001. De par son intelligence de jeu, accompagnée de ses qualités physiques et techniques de grande qualité qui en font un basketteur de top niveau et qu’il exploite à merveille tant dans le championnat national qu’en coupe d’Europe, sa cote ne cesse de grimper aux yeux des observateurs de la grande ligue américaine. Cette pépite, dont les ressemblances avec Tony Parker sont par ailleurs frappantes et même troublantes par rapport à leur parcours et leur poste de jeu, a clairement le talent et le potentiel pour viser un Top 10 à la draft NBA.

Malcolm Cazalon (1m95, 17 ans) – Prévision ESPN : 10ème choix de la Draft NBA 2020

Meilleur scoreur et intercepteur de l’équipe de France U17 lors du championnat du Monde organisé en Argentine l’été dernier à l’occasion de sa première campagne internationale avec l’équipe de France, le fils de Laurent Cazalon a ébloui un certain nombre de scouts NBA présents sur l’événement. Durant la dernière intersaison, il a fait le choix de quitter le centre de formation de l’Asvel pour rejoindre la JL Bourg-en-Bresse, qui lui a proposé et fait signer son premier contrat en tant que basketteur professionnel contrairement au club villeurbannais. Arrière gaucher et longiligne, Malcolm possède un potentiel intéressant pour le très haut niveau si ses pépins physiques assez récurrents (il a déjà manqué trois matchs officiels en neuf matchs de saison régulière disputés par son équipe) le laissent tranquilles. Utilisé à la fois dans l’effectif pro et espoirs de la JL Bourg, le jeune Cazalon n’a pas encore livré de match référence cette saison, mais cela ne saurait tarder.

Killian Hayes (1m96, 17 ans) – Prévision ESPN : 13ème choix de la Draft NBA 2020

Elu meilleur joueur du championnat d’Europe U16 en 2017 puis seul « frenchie » membre du cinq majeur type du championnat du Monde U17 l’année suivante, ce poste 2/1 franco-américain au potentiel All-Star NBA s’est fait voler la vedette, dans ce classement établi par ESPN, par deux de ses coéquipiers en équipe nationale. Outre l’actuelle explosion de Maledon au plus haut niveau français, il paie sûrement des débuts compliqués collectivement et individuellement dans le milieu professionnel avec son club formateur, Cholet Basket. Habitué à la victoire et à rafler les toutes les distinctions individuelles possibles au cours de ces dernières années avec la formation localisée dans les Mauges, le fils de l’ancien basketteur professionnel américain DeRon Hayes goûte à la frustration depuis le début de la saison. Son équipe perd beaucoup de matchs et il éprouve de des difficultés à scorer, avec une adresse aux tirs à trois-points très faible (seulement 15% de réussite derrière l’arc).

Karlton Dimanche (1m94, 18 ans) – Prévision ESPN : 29ème choix de la Draft NBA 2020

Quatrième joueur français présent dans les prévisions d’ESPN pour la Draft NBA 2020, Karlton Dimanche se distingue des trois autres prodiges présentés précédemment du fait qu’il est leur aîné d’un an. Celui qui a été médaillé de bronze avec les Bleuets l’été dernier lors du championnat d’Europe U18 sera donc éligible à la draft dès la fin de cette saison 2018/2019. Mais il ne devrait logiquement pas y laisser son nom définitivement. Recruté par le centre de formation de Cholet Basket en 2015 à la suite d’un stage organisé par Kévin Séraphin, il pourrait être le troisième guyannais après « Mister K » et Damien Inglis à rejoindre la NBA. Très athlétique et réservé, ce combo guard a disputé toute la pré-saison avec l’équipe professionnelle choletaise. Avec elle, il a eu l’occasion de se montrer lors des matchs amicaux. Depuis le début de la saison régulière, il a également eu le droit à une dizaine de minutes de temps de jeu au cumulé en Jeep Elite. Dans cette compétition, Dimanche se voit essentiellement confier des missions défensives. Si ses statistiques sont pour l’instant anecdotiques au plus haut niveau français, il archi domine la concurrence dans sa catégorie d’âge. Leader offensif de l’équipe espoirs de CB en tant que meilleur marqueur, rebondeur, intercepteur et deuxième meilleur passeur des siens avec une moyenne de 17.3 points, 9.2 rebonds, 3.2 interceptions et 5.6 passes décisives, Karlton brille au sein de l’effectif leader du championnat de France U21, bien parti pour décrocher un deuxième titre consécutif de champion national.

Les prospects français les plus cotés à la draft NBA 2022

Chaque édition de la draft NBA n’étant composée que de seulement 60 athlètes. Tous les prétendants ne verront pas leur rêve se réaliser. Le record de français sélectionnés lors d’une même draft est de quatre. C’était en 2005 et 2016. La première cuvée est composée de Ian Mahinmi, Ronny Turiaf, Johan Petro et Mickaël Gelabale. La seconde, plus récente, de Guerschon Yabusele, David Michineau, Petr Cornelie et d’Isaïa Cordinier. De manière générale, un à deux basketteurs français sont draftés chaque année. Voici les prospects français pour la draft NBA 2022 :

Ousmane Dieng

Ce meneur de jeu de grande taille, mais très délié, possède un fort potentiel pour la NBA. Malgré son jeune âge (18 ans), sa draft au premier tour en 2022 est quasiment garantie. Au terme de son cursus au Pôle France en juin dernier, Ousmane Dieng a décidé de lancer sa carrière professionnelle en dehors de l’Hexagone et de l’Europe. Ne manquant pas de propositions sur pas moins de trois continents, l’intéressé s’est finalement engagé avec les New Zealand Breakers. Dans le championnat australien, il fera équipe avec son compatriote Hugo Besson. Ce dernier vise lui aussi la draft NBA (voir plus bas). Très attendu en NBL, Dieng s’est entraîné durant l’intersaison avec plusieurs basketteurs stars dont Paul George. En NM1 la saison passée, il valait 12.6 points, 5.5 rebonds et 2.7 passes décisives en moyenne par match.

Ismaël Kamagate

Le longiligne pivot du Paris Basketball évoluait encore en NM3 il y a trois ans. Il s’agit d’un très fort potentiel du basket français. Ayant la NBA en ligne de mire, il travaille d’arrache pieds. Ismael Kamagate s’améliore de semaines en semaines au contact de coachs axés sur son développement individuel. Acteur important de la montée de Paris dans l’élite, Kamagate a déjà montré en ce début de saison qu’il est en capacité d’évoluer au plus haut niveau français. Son match record à 9 contres face à Roanne a marqué les esprits. Il se pourrait bien que Vincent Collet le convoque en équipe de France lors des fenêtres internationales. A Paris, Ismael Kamagate bénéficie d’une forte exposition auprès des scouts NBA. Son objectif personnel et celui du club parisien à son égard est le même. C’est faire partie des soixante basketteurs appelés à draft NBA 2022.

Hugo Besson

Fils, petit fils et neveu d’anciens basketteurs professionnels reconvertis en coachs, Hugo Besson possède la fibre du basket depuis sa naissance. Chez les Besson, la passion pour la balle orange se transmet dans les gênes, de génération en génération. Hugo est probablement le plus talentueux de la famille. Meilleur scoreur de Pro B à seulement 19 ans pour sa première saison chez les pros, l’intéressé a créé la sensation. Personne, à part probablement lui-même et son entourage, ne s’attendait à de telles performances au sein d’une équipe de Saint-Quentin qui a déjoué tous les pronostics de début de saison.

Courtisé par de grosses écuries françaises et européennes, le meneur/arrière précédemment passé par le centre de formation de Chalon-sur-Saône a privilégié une toute autre option pour se préparer à la NBA draft 2022. En effet, il évoluera cette saison en NBL, le championnat australien qui monte, avec l’équipe néo-zélandaise des Breakers. Même si son style de jeu semble plus adapté pour l’Euroleague que la NBA, son objectif reste d’évoluer à moyen terme dans la Grande Ligue. Ses qualités de scoreurs pourraient lui permettre d’être sélectionné à la draft par une franchise américaine en 2022.

Yoan Makoundou

L’ailier explosif de Cholet Basket dispose clairement des capacités athlétiques pour évoluer en NBA. Cela ne fait aucun doute. Auteur du dunk de l’année 2021 en première division française, Makoundou intrigue les recruteurs des équipes américaines. Il a beaucoup fait parler de lui Outre-Atlantique. Ayant débuté le basket sans prétention durant l’adolescence, le natif de Melun progresse vite. Il grimpe les échelons à vitesse grand V. Et il possède toujours une marge de progression intéressante. S’il a retiré son nom de la draft NBA 2021 – des pépins physiques ont été évoqués pour justifier le retrait de sa candidature – il ne fait aucun doute qu’il retentera sa chance en 2022. Yoan Makoundou sera automatiquement éligible. Le prospect choletais a de sérieuses chances de toucher du doigt le rêve américain.

Matthieu Gauzin

Sur les radars des franchises NBA depuis ses bonnes performances réalisées avec les Bleuets lors de la coupe du Monde U17 en 2018, Matthieu Gauzin avait été invité par la suite à un camp international organisé conjointement par la FIBA et la Grande Ligue. Il avait alors bénéficié des absences de Killian Hayes et de Théo Maledon, les deux prodiges de sa génération 2001, pour se montrer à son avantage. Néanmoins, ses débuts compliqués en pro avec son club formateur ont réduit sa cote. Son prêt à Châlons-Reims lui a fait du bien pour progresser et acquérir plus de responsabilités dans l’élite française. En outre, son physique encore trop frêle reste un handicap certain pour évoluer aux États-Unis. Le déroulement de sa saison en 2021/2022 sera décisif pour son avenir Outre-Atlantique.

Malcolm Cazalon

Autre membre de la génération 2001, Malcolm Cazalon a éprouvé de grosses difficultés pour lancer sa carrière de basketteur pro. Ce qui n’est pas forcément un signe positif aux yeux des recruteurs… Ayant fait le choix à 17 ans de quitter le centre de formation de l’ASVEL pour rejoindre la JL Bourg-en-Bresse, le natif de Roanne n’a pas réussi à s’imposer dans le groupe professionnel.

Son contrat de trois ans signé avec le club localisé dans l’Ain n’aura finalement pas été honoré dans son intégralité. Prêté à Louvain en Belgique après sa première et unique saison dans l’élite française, le fils de Laurent ne s’y est pas montré flamboyant. Il a même quitté le club en cours de saison pour filer en Serbie. Avec le MegaLeks, où il évolue depuis 2020, Malcolm Cazalon possède un temps de jeu conséquent pour s’exprimer. Aussi, il garde des qualités intéressantes pour le haut niveau. Néanmoins, elles ne seront peut être pas suffisantes pour espérer être drafté par une franchise NBA.

A propos de l'auteur de cet article
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Alan Le Bolloch
Alan est le fondateur et photographe de Basket-BallWorld ! Depuis plus de 10 ans, il partage sur ce blog ses connaissances et sa passion pour la balle orange.
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