Sylvain Francisco

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Sylvain Francisco

Sylvain Francisco

Sylvain Francisco est un basketteur français évoluant au poste de meneur de jeu. Il porte actuellement les couleurs du FC Bayern Munich.

Origines de Sylvain Francisco

Sylvain Francisco est nĂ© le 10 octobre 1997 Ă  CrĂ©teil, en Ile-de-France. Il a grandi en rĂ©gion parisienne, principalement Ă  Sevran. Ses parents sont originaires d’Angola. Par ailleurs, Sylvain a huit frĂšres et sƓurs. L’un d’entre eux, Bateko Francisco, a Ă©tĂ© employĂ© dans le staff technique du Utah Jazz en NBA.

Clubs successifs

AprĂšs avoir dĂ©butĂ© le basket en rĂ©gion parisienne puis avoir jouĂ© prĂšs de Saint-Étienne, Sylvain Francisco a quittĂ© la France au moment d’intĂ©grer le lycĂ©e. Il a pris la direction des États-Unis, de la Floride plus prĂ©cisĂ©ment, pour poursuivre ses ambitions sportives. Il frĂ©quentera la ELEV8 Sports Institute, la Liberty Christian Prep. School ainsi que la West Oaks Academy. A son retour en France en 2017, Francisco rejoindra les Metropolitans de Boulogne-Levallois. Il y signera son premier contrat pro au terme de sa premiĂšre saison avec l’équipe espoirs. Cependant, ne se prĂ©sentant pas Ă  la reprise des entraĂźnements au mois d’aoĂ»t, le natif de CrĂ©teil se verra rompre l’accord. Il signera finalement en Pro B au Paris Basketball en dĂ©cembre 2018.

A la suite de deux saisons avec le club de la capitale, l’intĂ©ressĂ© retrouva la premiĂšre division française en s’engageant avec la Chorale de Roanne. Puis, aprĂšs une seulement saison, il acceptera la proposition du club espagnol de Manresa. Sa saison Ă  l’étranger Ă©tant une rĂ©ussite, le PeristĂ©ri BC aura ensuite fait appel Ă  ses services. Cette expĂ©rience en GrĂšce sera suivie d’une signature au Bayern Munich, prestigieux club allemand disputant l’Euroleague.

Poste et style de jeu

Sylvain Francisco est un poste 1 au style de jeu trĂšs amĂ©ricain. Il a d’ailleurs passĂ© ses annĂ©es lycĂ©e aux USA. Sa vitesse et ses qualitĂ©s au niveau du dribble sont les premiĂšres choses que l’on remarque lorsqu’on le voit jouer. Francisco manie trĂšs bien le ballon. MĂȘme s’il est avant tout porter vers le scoring, il sait Ă©galement distribuer le jeu Ă  ses coĂ©quipiers. C’est aussi grĂące Ă  ses qualitĂ©s dĂ©fensives que Sylvain a gravi les Ă©chelons du basket français puis europĂ©en.

Taille Sylvain Francisco

Sylvain Francisco mesure 1m84. Il est qualifié de meneur de jeu de petite taille. Néanmoins, il est trÚs explosif. Sur un terrain de basket, ses qualités athlétiques compensent son déficit de centimÚtres par rapport à ses concurrents directs.

Salaire Sylvain Francisco

En signant au FC Bayern Munich, Sylvain Francisco a passĂ© un cap sportif et financier dans sa carriĂšre. En plus de disputer l’Euroleague, il va bĂ©nĂ©ficier d’un joli salaire Ă  six chiffres. On parle d’une rĂ©munĂ©ration annuelle situĂ©e entre 300 000 et 500 000 euros. Pas mal pour un joueur qui Ă©voluait en Pro B il y a quelques annĂ©es !

Agent Sylvain Francisco

Sylvain Francisco est reprĂ©sentĂ© par l’agence Octagon Europe.

Sylvain Francisco : « Je ne pouvais plus rester en Pro B une saison de plus »

Interview réalisée le 4 août 2020.

Membre de l’Ă©quipe vainqueur de la premiĂšre Ă©dition de l’Amiral League, Sylvain Francisco s’apprĂȘte Ă  retrouver Ă  la premiĂšre divisible française Ă  la rentrĂ©e avec le club de Roanne. AprĂšs deux saisons passĂ©es en Pro B au Paris Basket, le meneur de jeu au style trĂšs amĂ©ricanisĂ© compte bien s’y imposer sous les ordres de Jean-Denys Choulet. Nous sommes allĂ©s Ă  sa rencontre.

Sylvain, tu es passĂ© durant l’intersaison du Paris Basketball en Pro B Ă  la Chorale de Roanne en Jeep Elite. Peux-tu revenir sur cette transition ?

Sylvain Francisco : Pour moi, c’est une page qui se tourne avec Paris. Mon objectif Ă©tait de retourner en Jeep Elite au terme de cette saison que j’ai bien apprĂ©ciĂ©e. J’ai dĂ©jĂ  connu ce championnat ainsi que l’Eurocup lorsque j’étais Ă  Levallois. Dans ma tĂȘte, je ne pouvais plus rester en Pro B une saison supplĂ©mentaire. Je voulais vraiment trouver un nouveau challenge. C’est ce qui s’est fait : j’ai signĂ© Ă  Roanne. Je pense qu’il va s’agir d’une bonne saison.

As-tu pu parler avec le coach de ton futur rĂŽle au sein de l’équipe ?

Sylvain Francisco : Vous allez le dĂ©couvrir par vous-mĂȘme, je ne dirai rien du tout. J’ai discutĂ© avec le coach, mais ce qui s’est dit entre lui et moi, ça reste privĂ©. Vous le verrez sur le terrain de toute façon.

Il est connu que Jean-Denys Choulet affectionne beaucoup les joueurs amĂ©ricains sur les postes arriĂšre. MĂȘme si tu es français, ton style de jeu trĂšs amĂ©ricanisĂ© semble donc l’avoir sĂ©duit ?

Sylvain Francisco : J’avais entendu parler de ça. Mais au dĂ©but, je ne le connaissais pas trop, surtout lorsque j’étais Ă  Levallois et Ă  Paris. Je me suis renseignĂ©, il a Ă©tĂ© Ă  Chalon et Ă  Roanne avant. Je connais bien Marco Pellin et Solo Diabate, qui ont Ă©voluĂ© sous ses ordres Ă  Roanne. Il aime bien les meneurs comme moi, assez athlĂ©tiques, avec un jeu amĂ©ricain et une mentalitĂ© amĂ©ricaine. C’est ce qu’il aime. On va dire que lui et moi, on s’est bien trouvĂ©. Je sais que je vais apprendre beaucoup de choses avec lui et l’équipe cette annĂ©e. Je suis prĂȘt Ă  relever ce challenge.

As-tu une idée des ambitions collectives de la Chorale de Roanne pour la saison prochaine ?

Sylvain Francisco : Pour l’instant, on verra bien. Avec le COVID, je pense que la plupart des Ă©quipes ne se sont pas prononcĂ©es sur leurs ambitions. Je pense que dĂ©jĂ , l’importance est de se maintenir en Jeep Elite. Puis, aprĂšs, on verra ce que l’on fera.

En dehors de tes annĂ©es aux États-Unis, est-ce la premiĂšre fois que tu vas quitter la rĂ©gion parisienne pour jouer au basket en France ?

Sylvain Francisco : En professionnel, oui. Mais sinon, quand j’étais jeune, j’étais dĂ©jĂ  Ă  Saint-Étienne. Donc je connais un peu les alentours : Roanne, Lyon, etc. Mais pour moi, sortir de Paris, c’est aussi un mal pour un bien. Je vais encore plus ĂȘtre largement concentrĂ© sur le basket. Roanne, c’est une ville oĂč il n’y a que du basket. C’est ce que j’aime. En plus, mon grand frĂšre et mes neveux habitent Ă  cĂŽtĂ©, Ă  Saint-Étienne. Aussi, mes parents sont prĂȘts, ils peuvent venir Ă  la maison. Donc ça va ĂȘtre bien.

Estimes-tu que ta formation Ă  l’amĂ©ricaine a pu te desservir au cours de ta jeune carriĂšre ?

Sylvain Francisco : Quand j’étais plus jeune, la plupart des clubs m’ont refusĂ© pour entrer en centre de formation. D’une part, j’étais petit. D’autre part, mon jeu Ă©tait trop amĂ©ricanisĂ©, donc les coachs n’aimaient pas ça. Du coup, je suis parti aux États-Unis. J’ai Ă©tĂ© formĂ© lĂ -bas. De revenir en France et faire les choses que je fais, je garderai toujours la mĂȘme mentalitĂ©, le mĂȘme jeu. Mais j’essaie aussi d’amĂ©liorer mon jeu en tant qu’organisateur. C’est ce que je fais depuis trois ans, mais vraiment depuis cette annĂ©e car j’étais meneur titulaire et j’ai beaucoup appris avec les joueurs d’expĂ©rience comme Gary (Florimont), Amara (Sy) mais aussi Nobel (Boungou-colo).

Le coach Choulet de Roanne peut m’apprendre beaucoup de choses. Il y a aussi Mathis Keita avec qui je vais faire Ă©quipe et qui est un meneur de jeu organisateur. Pour dire vrai, tout ce qui se passe ne m’a pas freinĂ©. Mon jeu peut vraiment apporter beaucoup de choses, et je sais qu’il peut m’emmener loin. J’essaie de trouver la balance entre faire jouer l’équipe et jouer pour moi. Je sais que tĂŽt ou tard, je vais rĂ©ussir Ă  la trouver.

Penses-tu que ton style de jeu sera plus adaptĂ© Ă  la Jeep Élite que la Pro B ?

Sylvain Francisco : Oui, ou mĂȘme au dessus aussi. Comme je l’ai dit, j’ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© en Jeep Élite. A chaque fois que je vais quelque part, c’est un challenge. Mon objectif a toujours Ă©tĂ© la NBA. Je vise toujours haut. Je ne serai jamais satisfait. Par exemple, si je peux mettre 20 points, prendre 10 rebonds et faire 10 passes dĂ©cisives, je ne serai jamais satisfait. Parce que du jour au lendemain, je peux faire 1 point, 1 rebond et 1 passe dĂ©cisive. Pour moi, rien n’est acquis. Je bosserai toujours pour ĂȘtre au plus haut niveau.

As-tu déjà eu des contacts avec la G-League ou la NBA lors de tes expériences aux USA ?

Sylvain Francisco : C’est une question un peu privĂ©e, mais oui j’en ai dĂ©jĂ  eu, surtout avant de revenir en France Ă  Levallois. Je devais jouer en NCAA mais ça ne s’est pas passĂ© Ă  cause de mes notes en classe de troisiĂšme en France. J’avais fait exprĂšs de revenir ici pour, au cas oĂč, avoir le statut de JFL. On ne sait jamais, en cas de problĂšme aux États-Unis, j’aurai eu la possibilitĂ© de revenir en France en Ă©tant joueur formĂ© localement. C’est ce qui s’est passĂ©. Pour revenir Ă  la question initiale, j’avais des petites touches un peu partout, mais je patiente et je sais qu’un jour ça portera ses fruits.