Entretiens avec Jamal Shuler, légende de l’AS Monaco Basket

Jamal Shuler est désormais retraité du basket professionnel. Retrouvez nos entretiens avec cette légende de l'AS Monaco Basket.
The Basketball Tournament - Jamal Shuler

Jamal Shuler est désormais retraité du basket professionnel. Au cours de sa carrière, cette légende de l’AS Monaco Basket nous a accordé plusieurs entretiens. Nous les avons regroupé dans cet article.

Jamal Shuler : « Champion de France, le titre le plus difficile à obtenir »

Interview publiée le 27 mars 2017.

Jamal Shuler (1m91), surnommé « Jay Shu » ou encore « Jamal Shooter », s’est construit une bonne reputation en Europe à travers les années. Il est plus que jamais à la conquête d’une titre de champion en France, un pays qui est devenu sa seconde maison. Entretien.

Peux-tu te présenter ?

Bonjour, je suis Jamal Shuler, combo guard pour l’As Monaco Basket! Je viens de Jacksonville, en Caroline du Nord (USA), et j’adore vraiment le basket-ball !!

Il y a encore trois ans, Monaco évoluait en troisième division française. En deux ans, le club est monté en Pro A et dès sa première saison dans l’élite, au moment où tu es arrivé, l’équipe a terminé à la première place de la saison régulière. Trouves-tu que cette évolution est hors du commun ?

L’évolution du basket ici à Monaco a été très rapide mais en étant autour notre propriétaire et GM, vous pouvez voir pourquoi ça a été un processus rapide parce qu’ils sont vraiment des passionnés de basket et de la gagne! Ce que nous avons accomplis l’année dernière était d’abord surprenant mais au fur et à mesure que la saison avançait, nous savions que nous avons travaillé dur pour que l’on se positionne dans le Top 3 de la Pro A !

Cette année, pour des raisons politiques entre l’Euroleague, la FFBB et la FIBA, il n’y avait aucune équipe du championnat de France Pro A en Euroleague, le plus haut niveau européen. S’il n’y avait pas eu de conflits, penses-tu que Monaco y aurait eu sa place et été en mesure de bien figurer ?

Jouer l’Euroleague est un objectif pour notre président! Il est très ambitieux par rapport à ça, même lors de sa période à Donetsk (Ukraine), il a construit des effectifs pour l’Euroleague. Mais avec les problèmes avec les deux ligues, ce n’était pas un problème pour nous de jouer en BCL ! Je pense que si nous avions eu l’opportunité d’être engagé en Euroleague, nous aurions été compétitif parce que l’on se concentre sur la défense et la défense vous apporte toujours une chance de gagner, peu importe le niveau de jeu!

En coupe d’Europe, Monaco a été enregistré cette saison en Champions League et figure parmi les prétendants pour le titre. C’est la première année que cette compétition existe. En tant que joueur ayant connu l’Euroleague, l’Eurocup et l’Eurochallenge, à quel niveau situerais-tu la Champions League ?

Je mettrai la BCL juste en dessous de l’Eurocup! C’est leur première année d’existence mais la compétition a été superbe, de même que le support des fans. Je pense qu’avec le temps, ils peuvent vraiment pousser la ligue plus haut au rythme à laquelle ils vont! C’est un honneur pour moi d’être en mesure de concourir dans cette ligue lors de leur première année!

L’équipe construite à Monaco est assez impressionnante depuis l’an dernier et semble s’être encore renforcé l’été dernier. Cette saison, est-ce l’équipe la plus forte avec laquelle tu as joué jusqu’à présent dans ta carrière ?

De loin, c’est l’équipe la plus complète dans laquelle j’ai évolué depuis mon époque à Nanterre! A Nanterre, nous avions un super groupe de gars qui travaillais dur et nous avions gagné l’EuroChallenge en raison de ça! Cette année à Monaco, nous avons une superbe alchimie et un groupe altruiste de frères qui veulent se voir réussir entre eux. Je pense que c’est pour ça que nous avons du succès! Je pense que nous avons des gars venant du banc qui ont été des titulaires dans leurs anciennes équipes en Pro A ou différentes ligues, et personne ne se plaint. Nous nous stimulons les uns les autres et jouons dur !

Le championnat de France est assez mystérieux puisque chaque weekend, il y a des surprises dans les résultats. D’ailleurs, vous êtes clairement les favoris pour gagner le trophée cette année et paradoxalement, vous avez perdu à Nancy, chez le dernier du championnat. Comment l’expliquer ? Est-ce une erreur de parcours ?

Je ne pense pas que nous sommes les favoris pour gagner le championnat, simplement parce que nous n’avons pas prouvé ! L’Asvel, Nanterre, Strasbourg et Chalon sont des équipes dangereuses et Pau, Paris et Gravelines sont des équipes avec des candidats au titre de MVP qui les guident. Donc ce n’est pas certain que nous tiendrons le trophée en juin ! La Pro A est très dure, particulièrement quand vous jouez à l’extérieur. Et pour nous, tout le monde a une plus grande base de fans quand on joue en dehors de Monaco, dont ça nous rend les matchs plus difficiles ! A Nancy, ils jouaient comme des affamés, et nous ont battu avec un super quatrième quart-temps de leur part ! Je pense que ça a été une leçon pour nous et que ça nous a aidé à la fois en Pro A et en BCL pour être sûr que l’on ne baisse pas la garde quand nous avons une large avance !

Selon toi, quelles équipes pourront vous empêcher de gagner le championnat de France cette année ?

Pour moi, les équipes classées de la deuxième à la douzième place sont une grande menace pour nous ! Vous avez une bonne équipe avec les champions en titre (Asvel) qui est à 12 victoires et 12 défaites, et qui pourrait nous affronter au premier tour des playoffs si on termine à la première place. On ne peut pas avoir plus difficile que ça ! L’Asvel n’a pas la moitié de son effectif donc ça vous montre à quel point la Pro A est difficile et compétitive cette année ! Même Le Portel et Limoges, qui bataillent pour une place en playoffs, sont très forts à domicile !


Depuis 2010, mis à part une saison en Ukraine en 2013, tu as toujours joué en France. Peux-tu dire que la France est devenue comme une seconde maison pour toi et ta famille ?

C’est définitivement devenu un deuxième pays d’origine pour ma famille et moi ! On se sent très bien ici, à la fois dans la vie quotidienne et sur le terrain. Et maintenant, je suis à Monaco depuis deux ans et j’espère que je resterai ici pendant longtemps. Ce lieu est spécial pour ma famille car ma plus jeune fille Minà est née ici l’an dernier, et parce que les gens ici nous considèrent comme la famille ! Sur le terrain, la France m’a muri en un bon joueur de basket, et depuis que je suis à Monaco, le président, le GM et le coach m’ont aidé à élever mon jeu pour être l’un des meilleurs joueurs en Pro A quand je suis en bonne santé. Donc j’espère gagner autant que possible pour les gens à Monaco !

Qu’aimes-tu dans la vie et culture française ?

J’adore le langage (bien que je ne parle pas couramment, je peux comprendre beaucoup de mots) et simplement les gens ici ! A chaque endroit où j’ai été, je me suis fais de super amis ! Je n’ai eu rien d’autre que de superbes expériences en France, et c’est pourquoi j’ai passé 6 ans ici !

Tu as aussi joué en Allemagne au tout début de ta carrière professionnelle. L’environnement te convenait-il également ou as-tu eu du mal à t’adapter en tant que rookie venant des États-Unis ?

Pour moi, l’Allemagne était une superbe première expérience à l’étranger ! Cela m’a beaucoup appris sur ce qu’il faut faire pour être un professionnel et aussi ce qu’est vivre à l’étranger ! C’était plus américanisé en raison des bases militaires américaines qu’ils ont, mais ces deux années ont été géniales pour moi !

Tu as remporté pas mal de distinctions individuelles et collectives au cours de ta carrière en France : vainqueur du match des champions en 2011, vainqueur et MVP de la finale de l’EuroChallenge en 2015, vainqueur de la Leaders Cup en 2016 (MVP) et 2017. Quels sont les trophées que tu souhaites obtenir et qui manquent actuellement à ton palmarès ?

Je veux vraiment vraiment juste remporter un titre de champion de France ! Pour moi, c’est le trophée le plus important. L’année dernière, nous avons été un peu court, et même si j’ai eu une bonne saison individuelle, remporter le championnat est toujours l’objectif pour moi et ça sera le trophée le plus dur à obtenir.

Pour conclure, quelles sont tes aspirations pour l’avenir ?

Pour mon futur, je veux simplement être en bonne santé et guider mon équipe au titre ! Nous avons une route difficile devant nous mais avec la santé et la concentration, je pense que nous pouvons concourir pour ça ! Je veux également penser aux supers gens de Monaco pour leur support l’année dernière et cette année, non seulement pour nous, mais aussi pour l’équipe de football de l’AS Monaco. Les foules pour les gros matchs ont été incroyables et j’espère qu’elles vont continuer à grandir ! Le futur pour le basket à Monaco est brillant et j’espère continuer de l’aider à grandir pour quelques années de plus !!!

Jamal Shuler raconte sa participation à The Basketball Tournament

The Basketball Tournament est un tournoi d’été organisé aux États-Unis depuis plusieurs années maintenant. Il attire de nombreux basketteurs professionnels en raison d’un alléchant prize money de 2 millions de dollars promis au vainqueur. De nombreux athlètes évoluant ou ayant évolué en France ont tenté leur chance avec leur ancienne université et/ou amis. Le shooteur américain Jamal Shuler fait partie de ceux-là. Ayant notamment fait équipe avec Romeo Travis et B.A. Walker, il a répondu à toutes mes questions à propos de cette compétition intrigante, diffusée sur ESPN. En lisant cette interview, vous saurez tout sur les coulisses de ce gros événement.

Jamal Shuler - Monaco

Peux-tu expliquer le concept du tournoi ?

Jamal Shuler : C’est un tournoi où tu dois gagner pour ne pas rentrer à la maison. Tu dois remporter 6 matchs. L’équipe qui réussi part avec 2 millions de dollars. Tu divises ensuite l’argent par 10 ou 11 joueurs, sachant que les coachs et le general manager récupèrent aussi une petite part. C’est la troisième année que je participe à ce tournoi. Mais aussi la première fois que j’ai été aussi loin dans la compétition. On a atteint les quarts de finale avec l’équipe de mon ancienne université, la VCU Ram Nation. Les organisateurs ont un partenariat avec ESPN. Donc certains matchs sont télévisés. Plus loin tu avances, plus la compétition est difficile.

Comment ton équipe a été inscrite pour participer à ce tournoi ?

Jamal Shuler : La seule façon d’être inscrit dans ce tournoi est grâce aux votes des fans. Plus tu reçois de votes, plus tes chances d’être enregistré augmentent. Nous avons terminé à la seconde position. Donc nous avons eu un bon retour de la part de beaucoup d’anciens de l’université. Tu peux voter sur les réseaux sociaux ou le site internet thebasketballtournament.com. C’est un bon concept pour impliquer les fans. Et aussi, les plus grands fans qui génèrent le plus de votes obtiennent 20 000 dollars, une partie du gain. C’est assez cool.

Tu as donc joué pour l’équipe des anciens de la VCU Ram Nation. Est-ce que tout les membres de l’équipe ont réellement joué pour cette fac quand ils étaient à l’université ?

Jamal Shuler : Tous, à l’exception de deux gars. Nous avions Reggie Williams. Il a mené la Nation au scoring mais a été à VMI pendant deux années consécutives. Nous avions un gars, Dion Wright, qui vient de Los Angeles. Il est bon et nous a aidé. Mais presque tous les autres sont des anciens de VCU. On s’entraîne ensemble les uns avec les autres durant l’été. Nous avons perdu contre le triple champions en titre, « Overseas Elite ». Donc c’est convenable.

A l’époque où tu étais à l’université, étais-tu déjà coéquipier avec certain des gars qui étaient dans ton équipe lors du tournoi cette année ?

Jamal Shuler : J’ai joué avec plusieurs gars. Deux de ces gars étaient dans la classe supérieure à la mienne. Certains gars de l’équipe de VCU qui a atteint le the Final Four étaient freshman quand j’étais athlète de dernière année. Il y a d’autres gars avec qui je n’ai pas joué à l’université. Mais on s’entraîne tous à VCU chaque été. C’est comme ça que l’on continue à être meilleur et que l’on construit une bonne alchimie.

Dans ton équipe, comment ont été sélectionnés les joueurs pour le TBT ?

Jamal Shuler : Nous avons deux coachs et un général manager. Beaucoup de basketteurs sont occupés pendant l’été. Notamment quand tu joues à l’étranger… Tu veux te relaxer et faire des choses comme ça. Donc ils demandent à beaucoup de gars quels sont leurs plans pour l’été. Et quelles sont leurs disponibilités pour jouer… La majorité des gars étaient habituellement dans les alentours pendant la période estivale. Donc ça a été un processus assez facile pour constituer l’équipe.

La récompense pour le vainqueur du tournoi est un chèque qui s’élève à 2 millions dollars. Mais est-ce que les équipes participantes doivent payer pour y participer ?

Jamal Shuler : Pour être inscrit au tournoi, tu n’as pas besoin de payer. C’est un système de vote. Mais tu dois payer pour ton voyage (avion, hôtel, location d’une voiture si besoin) au premier tour. Si tu te qualifies pour les tours suivants, The Basketball Tournament paye pour tes dépenses. C’est un bon concept parce que tu n’as pas vraiment besoin de venir avec ton argent. Et si tu gagnes le tournoi, chaque joueur récupère environ 200 000 dollars. C’est enrichissant si tu as une bonne équipe.

Mais, si tu veux ajouter un joueur dans l’effectif en cours de tournoi, oui, tu dois payer. Je pense que c’est 3 000 dollars. Nous avons ajouté un intérieur (Justin Tuoyo), et nous avons utilisé le financement participatif gofoundme. Beaucoup de gens, beaucoup d’anciens de la fac, nous ont aidé à ajouter ce gars. Une place s’est libérée en raison de blessures et de gars qui ne sont pas venus. Nous avons récolté l’argent et ça a aidé le gars qui a joué. Il a joué si bien qu’il a obtenu un contrat en Hongrie pour jouer pour une équipe.

Si tu avais gagné le tournoi, qu’aurais-tu fait avec l’argent ?

Jamal Shuler : J’aurai donné la moitié de l’argent à ma femme. Et je pense que j’aurai payé beaucoup de factures. J’aurai probablement utilisé le reste pour des vacances avant que je revienne en Europe. C’est l’une des ces choses auxquelles tu ne veux pas penser, l’argent. Ça te motive à jouer plus dur dans les matchs. Mais quand tu penses : « Ok, nous avons une bonne chance d’obtenir l’argent », tu peux perdre le côté de jouer au basket-ball. On était entre ça et on a perdu.

Vous vous êtes finalement inclinés en quart de finale face à « Overseas Elite ». Depuis la création de cet événement en 2015, ils sont simplement invaincus (18-0). Est-ce que toi et ton équipe avez des regrets ?

Jamal Shuler : Le seul regret est, je pense, que nous avons eu 10 points d’avance. Et que nous n’avons vraiment pas marqué durant les sept dernières minutes. On a joué individuellement, la balle ne bougeait pas. Overseas Elite est une équipe physique, costaud. Elle possède beaucoup de shooteurs : Errick McCollum, Kyle Fogg. Ils ont simplement très bien joué. C’est la raison pour laquelle ils ont gagné pour la troisième fois de rang. Vous devez vraiment jouer un match physique parfait pour les battre.

Ton coéquipier Romeo Travis s’est marié durant le week-end des quarts de finale. En conséquence, il n’a pas pu jouer cet ultime match important. Est-ce que son absence a été fatale à l’équipe ?

Jamal Shuler : Romeo nous a vraiment manqué. Il est physique et un leader vocal pour nous. Il sait comment jouer au basket-ball. C’est l’un de mes meilleurs amis. Sa présence nous a définitivement manqué. Il aurait pu utiliser sa capacité à scorer, ses qualités physiques. Mais il a eu un magnifique mariage avec une magnifique femme et famille. Comme je l’ai dit, tout le monde a ses propres plans pendant l’été. Tu ne peux pas être en colère par rapport à ça.

Le premier match du tournoi a été difficile pour ton équipe aussi..

Jamal Shuler : C’était l’une de ces équipes que l’on ne connaissait pas. Ils jouaient dur. Le premier match permet toujours de ressentir la concurrence. Tu ne sais vraiment pas ce que ces gars sont capables de faire. S’ils sont des shooteurs, des driveurs, des rebondeurs… Nous avons été assez chanceux. Jamie (Skeen) a peut être seulement manqué deux tirs. Il a inscrit le panier de la gagne au buzzer. C’était cool.

Quel est le niveau de compétition en comparant la TBT à la Pro A ou la BCL ?

Jamal Shuler : Beaucoup de professionnels qui évoluent à l’étranger ont joué dans chaque équipe. Casper Ware était dans l’équipe qui a perdu en finale. DJ Kennedy, DeAndre Kane, Sean Marshall, Austin Daye, etc. il y avait beaucoup de professionnels. Beaucoup de joueurs NBA étaient là mais ne pouvaient pas jouer. A l’image de C.J. McCollum des Portland TrailBlazers, ou Darren Collison des Indiana Pacers. L’équipe d’Ohio State était coachée par Evan Turner.

Il y a beaucoup de gars qui ont joué en Pro A et en Champions League. Ce n’est pas un haut niveau car certains gars n’étaient pas en forme en raison de la longue saison qu’ils venaient de disputer. Mais nous connaissons le basket-ball. Plus vous êtes organisés, plus loin vous avancez. Il y avait l’équipe d’Ohio State, de Syracuse avec CJ Fair de Limoges. Ce n’est pas un haut niveau car on est en forme quand on joue en Pro A ou en BCL. Mais ça reste proche du haut niveau. C’est très compétitif pour l’été.

Que peux-tu dire à propos des fans?

Jamal Shuler : Il y a beaucoup de fans, particulièrement pour VCU. Nos fans ont bien voyagé pour nous supporter. On a beaucoup de fans là-bas, à Charlotte en Caroline du Nord. C’était une bonne atmosphère.

En tant que basketteur professionnel, disposez-vous d’une assurance en cas de blessure ?

Jamal Shuler : Non, c’est le seul problème. Si tu as une blessure, et que tu n’es pas sous contrat, ça peut te nuire. Même si tu es sous contrat et que tu subis une blessure majeure, ça peut être un gros problème avec ton équipe. C’est la prochaine chose que The Basketball Tournament a besoin de travailler. Les joueurs professionnels ont des contrats élevés à l’étranger. Donc ils ont besoin d’être assuré pour les blessures.

« Respect the shooter », la marque de Jamal Shuler

Brève datant du 30 octobre 2017.

Fine gâchette, le poste 2/3 américain Jamal Shuler a créé sa propre marque de casquette : « Respect the shooter » (respecte le shooteur, en français). Il explique pourquoi et comment il a lancé ce projet.

« J’ai 31 ans, je vais en avoir 32 cette année. J’ai encore beaucoup de bonnes années à jouer au basket-ball, mais je voulais simplement trouver un autre centre d’intérêt. Au départ, honnêtement, j’ai acheté quelques casquettes de qualité moyenne pour voir si mes fans et les gens qui sont proches de moi aimaient l’idée de me représenter. Ça a été bien reçu, beaucoup de commandes proviennent des États-Unis et de l’étranger. Les gens ont aimé le design et les casquettes. Plusieurs modèles sont en rupture de stock ! Donc ça avance plutôt bien et je vais essayer de travailler un peu plus dessus pendant mon temps libre. C’est vraiment fun. Mais, pour le moment, ma principale concentration reste le basket ».

A propos de l'auteur de cet article
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Alan Le Bolloch
Alan est le fondateur et photographe de Basket-BallWorld ! Depuis plus de 10 ans, il partage sur ce blog ses connaissances et sa passion pour la balle orange.
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