La NBA et les trente franchises qui l’a constitue versent chaque année des millions de dollars à ses athlètes. En contrepartie, ces derniers se doivent d’être irréprochables quant au règlement et strictes règles qui leur sont imposées. Sous peine d’importantes sanctions financières, ou alors tout bonnement l’annulation du contrat signé…
Voici une liste non-exhaustive des concessions que doivent faire les basketteurs professionnels évoluant dans la grande ligue américaine. Les interdictions sont parfois pour le moins insolites !
Se déplacer avec un engin motorisé
On vous rassure tout de suite, DeAndre Jordan et ses confrères de la NBA ont le droit de conduire une voiture. A ce propos, régulièrement certains s’autorisent eux-mêmes à des excès de vitesse, bien que cela soit interdit pour toute la population, y compris les plus grandes stars planétaires. Dans les faits, en fonction de la vitesse maximale autorisée qui a été dépassée, ils encourent comme tout le monde à une amende financière ainsi qu’à une suspension immédiate du permis de conduire s’ils sont rattrapés par la patrouille.
En revanche, les NBAers n’ont en principe pas le droit de se déplacer avec un appareil les contraignant à être en contact direct avec l’air libre, comme par exemple un scooter, une moto ou encore un jet ski. S’ils sont accidentés lors d’un trajet à bord de ce genre d’engins, leur contrat en NBA peut être rompu immédiatement sans dédommagement.
Pratiquer une activité physique « à risques »
Il existe activités sportives qui comportent plus de risques de blessures que d’autres, à l’instar des sports d’hiver à travers le ski, le snowboard, qui sont des pratiques dangereuses pouvant entraîner de lourdes séquelles. Les sports aériens sont comme le delta plane sont également prohibés. Cet aspect rejoint d’ailleurs un peu la première interdiction. Etant des être humains libres, les joueurs NBA ont la possibilité d’aller à l’encontre du règlement, mais ça sera à leur risques et périls. L’assurance ne prendra pas en charge toute conséquence financière liées à un accident de ce genre et leur carrière peut s’envoler en fumée en cas de blessures graves.
Néanmoins, la NBA est plus souple avec la pratique d’autres sports loisirs, moins risqués tels que le golf, le tennis, la natation, la randonnée, le volleyball, etc. Aussi, sachant que cela fait partie du métier d’un athlète de se maintenir en forme durant l’intersaison et de se perfectionner tout au long de l’année pour être au top niveau, les basketteurs NBA ont bien entendu la possibilité de pratiquer le basket-ball, mais dans un cadre règlementé et précis. A titre d’exemple, pour participer à une campagne internationale (championnat d’Europe, coupe du Monde, Jeux Olympiques) avec leur équipe nationale, ou encore à un match de charité organisé par une structure extérieure à la NBA, ils doivent souscrire à une assurance supplémentaire, souvent onéreuse.
Mettre en avant un logo commercial lors d’un match
Alors qu’un dress code strict leur est déjà imposé en dehors des parquets en marge des matchs NBA et autres événements sociaux organisés par la grande ligue américaine, les joueurs appartenant à la NBA doivent également respecter un protocole minutieux sur les terrains. Lors d’un match NBA, les logos commerciaux (autre que celui de la NBA) représentés sur le corps d’un NBAer sont littéralement proscrits, à l’exception des chaussures portées par les joueurs. Cela signifie que les bandeaux, coudières, cuissard, chaussettes et autres accessoires vêtus par les athlètes doivent tous être neutres ou alors être brodés/floqués uniquement avec le logo tricolore de la grande ligue américaine. Mais ce n’est pas tout ! Cela veut dire, en outre, que dans un championnat où les tatouages sur le corps des athlètes sont légions, il est interdit à un joueur NBA de se tatouer une partie de son anatomie visible en tenue de match (visage, cou, bras, mains, jambes) avec un logo de marque par exemple. Leur corps ne leur appartient donc plus totalement ! Peut-être sans le savoir, Iman Shumpert et son équipementier Adidas avaient tenté de contourner ce règlement en faisant apparaître sur la chevelure du joueur les célèbres trois bandes de la firme allemande, en vain… La NBA a demandé le retrait immédiat de ce qui est considéré comme étant de la publicité gratuite (ambush marketing) pour un autre organisme. Dans une compétition sportive si lucrative, la valorisation d’une marque ou d’un produit se paye très cher.
La détention d’une arme à feu
En tant que citoyens français, cette interdiction peut paraitre logique mais aux Etats-Unis, pays où tout est démesuré et possible, ce n’est pas forcément le cas sachant que l’achat et le port d’armes à feu est autorisé par la loi dans certains Etats composant les USA. Depuis la sombre affaire concernant Gilbert Arenas et Javaris Crittenton, anciens coéquipiers qui avaient tous deux amener des fusils dans le vestiaire des Washington Wizards, la NBA préfère prendre ses précautions et porte une attention plus particulière aux armes à feu en les interdisant tout simplement à ses joueurs pour éviter un nouveau scandale de ce genre.
Utiliser un inhalateur pour l’asthme
La santé des athlètes, qui disputent au moins 82 matchs en l’espace de cinq mois et demi (165 jours) est une question préoccupante du côté des dirigeants de la NBA. Comme tout individu, les joueurs NBA ne sont pas immortels et souffrent parfois de maladies. Certains peuvent, par exemple, avoir des problèmes respiratoires et souffrir d’asthme. Mais pour éviter le dopage, qui est censé améliorer les performances d’un sportif, la prise de médicaments et autres substances est contrôlée et réglementée. Une liste de produits interdits a été constituée, et figure notamment dessus les inhalateurs pour l’asthme… Parfois, les NBAers n’auraient donc pas la possibilité de se soigner correctement.