Biographie de Rudy Gobert
Rudy Gobert est un basketteur français évoluant en NBA au poste de pivot. Il est né le 26 juin 1992 à Saint-Quentin, en France. Sa taille est de 2m16. Il joue pour les Minnesota Timberwolves.
Clubs successifs
Voici l’histoire de Rudy Gobert, depuis ses débuts en France jusqu’à la NBA.
Débuts en France
Né à Saint-Quentin, Gobert a commencé le basket en 2003. Il rejoint plus tard le centre de formation de Cholet Basket. Il se distingue rapidement, notamment lors du Championnat d’Europe U18 avec l’équipe de France.
Cholet (2011-2013)
Gobert joue principalement pour l’équipe junior de Cholet avant de faire ses débuts en équipe première. Il montre son potentiel avec une progression notable lors de la saison 2012-2013.
Utah Jazz (2013-2022)
Drafté puis échangé au Jazz, Gobert s’établit comme un joueur clé. Il devient célèbre pour ses capacités défensives, remportant trois fois le titre de Défenseur de l’Année. Il a également établi des records en NBA, notamment pour les contres.
Minnesota Timberwolves (2022-présent)
En 2022, Gobert est échangé aux Timberwolves. Il continue de dominer les rebonds et la défense, tout en contribuant significativement en attaque. Gobert s’affirme aussi comme une figure de proue dans la communauté NBA.
Style de jeu
Rudy Gobert est reconnu pour son impact défensif dominant en tant que pivot. Il est l’un des meilleurs contreur de la ligue, utilisant son envergure exceptionnelle pour protéger le cercle. Gobert est un rebondeur d’élite, dominant les planches des deux côtés du terrain. Son jeu offensif est centré autour du cercle, finissant efficacement au panier avec des dunks et des remises. Il excelle dans les rôles de pick-and-roll, où sa taille et sa capacité de finition en font une cible privilégiée pour les meneurs. En défense, sa présence seul dissuade les adversaires d’attaquer le panier. Gobert travaille à améliorer son jeu de pieds et sa défense en périmètre pour gérer les switches plus efficacement. Son jeu sans ballon est crucial, se positionnant constamment pour bloquer ou altérer des tirs. Gobert s’efforce d’améliorer son tir libre, ce qui est crucial étant donné le nombre de fois où il est fauché. Rudy Gobert est un pilier défensif pour son équipe, apportant une présence intérieure qui influence le déroulement de chaque match.
Rudy Gobert dans NBA 2K
Rudy Gobert a débuté dans NBA 2K14 avec une note de 53, représentant ses modestes débuts en NBA en tant que jeune joueur aux capacités encore non éprouvées. Sa note a connu une progression constante au fil des ans, illustrant son développement en l’un des défenseurs de premier plan de la ligue et un spécialiste des rebonds.
Dans NBA 2K15, sa note a augmenté à 71, signifiant une reconnaissance de son potentiel et de ses premières performances impactantes. Sa progression a continué de manière régulière, atteignant 79 dans NBA 2K16 et 81 dans NBA 2K17, à mesure qu’il établissait sa réputation de protecteur de cercle dominant.
Sa note a encore grimpé, passant à 86 dans NBA 2K18, 89 dans NBA 2K19, et se stabilisant autour de 88 dans les éditions de NBA 2K21 à NBA 2K23, témoignant de son rôle crucial chez les Utah Jazz comme l’un des meilleurs défenseurs de la ligue, gagnant plusieurs titres de Défenseur de l’Année.
Dans NBA 2K24, après son transfert aux Minnesota Timberwolves, sa note a légèrement diminué à 85. Cette légère baisse peut refléter les défis d’adaptation à une nouvelle équipe ou simplement un ajustement de la notation. Néanmoins, cette note continue de reconnaître Gobert comme un pivot défensif et rebondissant d’élite dans la NBA.
Maillot NBA de Rudy Gobert (Minnesota Timberwolves)
Le maillot NBA officiel de Rudy Gobert est en stock sur le NBA Store. Il est disponible en trois coloris différents.
Salaire de Rudy Gobert
En 2024, Rudy Gobert gagne 41 000 000 dollars avec les Minnesota Timberwolves.
Highlights de Rudy Gobert
Retrouvez en images les meilleures actions du pivot français des Minnesota Timberwolves en 2023-2024.
Entretien avec Rudy Gobert : « Être la meilleure équipe à l’Ouest »
Pour la première fois de sa carrière NBA, Rudy Gobert a changé d’équipe durant l’inter-saison. Son transfert du Utah Jazz aux Minnesota Timberwolves est le début d’un nouveau chapitre de sa vie. Le pivot français, triple All-Star et meilleur défenseur du championnat, vise plus que jamais une première bague de champion NBA. Nous l’avons rencontré à Indianapolis, au terme de l’un de ses meilleurs matchs depuis le début de l’exercice 2022-2023. Entretien.
Comment as-tu été accueilli dans ta nouvelle équipe ?
Franchement, je n’aurai pas pu espérer mieux. Que ce soit en termes d’accueil et d’amour que j’ai reçu… À tous les niveaux (joueurs, staff, fans), la franchise des Timberwolves m’a accueilli à bras ouverts. Ça motive encore plus pour essayer d’emmener cette franchise là où elle n’est pas encore allée.
Quels seront les objectifs cette saison pour Minnesota ?
L’objectif, c’est d’être la meilleure équipe à l’Ouest. En playoffs, ça sera d’aller le plus loin possible. Dans l’immédiat, notre but est de continuer à progresser match après match, jour après jour.
Cet été, l’effectif du Utah Jazz a été largement remanié. Ses deux All-Stars sont partis, en plus du coach et de Bojan Bogdanovic. Comme beaucoup d’observateurs, es-tu étonné par leur début de saison canon ?
Je ne dirai pas que je suis étonné. C’est vrai que je n’aurai pas dit premier à l’Ouest. Mais je les aurai plutôt vu dans le top 6 de la conférence. Ils ont beaucoup de talent. Mais aussi de l’expérience avec Mike Conley notamment. Ils ont ramené des joueurs très talentueux. Jordan Clarkson est encore là. En fait, ils jouent sans pression. On sent qu’ils s’amusent, qu’ils jouent dur et ensemble sur le terrain. C’est une équipe qui a de l’expérience. Pas tous ensemble certes, mais elle a des joueurs qui ont déjà vécu des choses. Ce n’est pas surprenant que le Jazz joue un très bon basket.
« Les gens ont toujours des opinions et mettront des limitations sur ce que tu peux accomplir. » Rudy Gobert
Ton transfert a fait beaucoup de bruit dans le monde de la NBA. Des personnes ont dit que tu as été échangé contre trop de joueurs (cinq joueurs et quatre futurs choix de draft). Selon toi, est-il difficile d’acquérir le respect que tu mérites par rapport aux fans, aux médias et aux autres joueurs ?
Je suis au stade de ma carrière où je ne fais plus les choses pour avoir la validation des gens. Je les fais pour moi et ma famille. Et aussi pour atteindre les rêves et objectifs que l’on s’est fixés. C’est de gagner un titre et être le meilleur joueur que je peux devenir. Mais également être la meilleure personne en dehors des terrains. Les gens ont toujours des opinions et mettront des limitations sur ce que tu peux accomplir. La meilleure chose à faire, c’est de croire en soi.
Parmi les basketteurs français évoluant actuellement en NBA, il y a trois têtes d’affiche principales. Tu en fais partie avec Nicolas Batum et Evan Fournier. Au delà du fait que vous possédez les plus grands salaires par rapport aux autres frenchies, vous êtes tous représentés par l’agence Comsport. Peux-tu nous parler de l’impact de tes agents Bouna Ndiaye et Jérémy Medjana dans ta carrière ?
C’est difficile de dire avec des mots ce qu’ils m’ont apporté. Que ça soit humainement, avec leurs conseils et leur présence… C’est comme la famille. Jérémy et Bouna, je les connais depuis que j’ai 17 ans. C’est une superbe aventure. Je suis fier et content de pouvoir la partager avec eux.
On te sait assez proche de Victor Wembanyama, la prochaine vedette française en NBA. A 18 ans, il bénéfice d’une médiatisation sans précédent pour un basketteur en France. De plus, de nombreuses spéculations tournent autour de lui. Des économistes estimaient qu’il apporterait une plus valu financière de 500 millions de dollars à la franchise NBA qui l’engagera à la draft. Il est désormais question de 1 milliard de dollars. Trouves-tu que tout cela devient démesuré malgré son talent exceptionnel ?
Non, car c’est réel. Ce sont des faits : on a jamais vu un prospect comme lui dans l’Histoire du basket. Je pense que Victor a vraiment la tête sur les épaules. Il sait où il veut aller et il a aussi beaucoup de sagesse. Donc je sais qu’il ne se préoccupe pas de toutes les spéculations autour. Je pense qu’il a des objectifs encore plus élevés pour lui-même que ce que les gens ont pour lui. Il va écrire son histoire. De mon côté, je suis là pour essayer de l’aider et l’accompagner s’il a besoin de quoi que ce soit. Tout ce que je peux faire pour le rendre meilleur, je le fais.
3 questions au basketteur Rudy Gobert
Interview en date de mai 2014.
Le pivot français Rudy Gobert participera à la Summer League de Las Vegas du 11 au 21 juillet prochain avant d’intégrer le groupe France pour la préparation au Mondial 2014. Il a répondu à trois de nos questions !
Tu disposes de la plus grande envergure de la NBA. Est-ce que tu sens que cela est précieux dans ton jeu ?
Rudy Gobert : J’essaie juste de jouer. Après, bien sûr, je pense que si je n’avais pas mon envergure, je jouerais peut-être d’une manière différente. J’essaie de protéger le panier. Après, mon envergure m’aide, forcément. Offensivement aussi. Je travaille beaucoup sur mon hook, on verra cet été en Summer League. Je travaille aussi sur mon sky hook. C’est vrai que l’envergure, ça aide beaucoup en basket.
En parlant de la Summer League, t’es-tu fixé des objectifs individuels pour cette compétition estivale ?
Rudy Gobert : Non, je veux juste dominer, évacuer toute la frustration que j’ai eu cette année. On verra comment ça se passe.
Face aux Minnesota Timberwolves lors de la saison écoulée, tu as compilé 6 points, 7 rebonds et 2.3 contres en 17 minutes de temps de jeu en moyenne sur quatre rencontres. On dirait que c’est une franchise qui te réussit plutôt bien…
Rudy Gobert : C’est vrai que parmi mes meilleurs matches de la saison, ça a souvent été contre eux. J’ai eu des opportunités à chaque fois. Je ne sais pas pourquoi, c’est comme ça.